L'asexualité est-elle pour vous une identité ?

[Streletz]

Non, je ne vois franchement pas en quoi le fait d'être A peut être une identité.

[fiction]

non ce n'est pas toute mon identité, une partie, mais qui en impliquent et expliquent d'autres (parties) aussi.

[Obsidian]

J'ai voté une petite partie et c'est déjà bien suffisant

[melancolie]

J'avais voté à l'epoque "une partie..." mais je remarque que mon asexualité affecte de plus en plus mes relations quotidiennes et devient donc une identité même si je suis plus complexe que ça.

[Truk]

J'ai mis "non" le plus simple.
je ne me définit pas plus comme un asexuel que comme un schizoïde,
je ne me définit pas plus comme un anarchiste que comme un étudiant. Ce serait
vraiment trop réducteur.

je ne comprend pas les revendications identitaires de la communauté homosexuelle. ils sont tellement plus que des "homos".

C'est comme quand on me dit : "Moi ? Je suis banquier." (non, tu es tellement plus, rend toi-en compte et jouis de ta vie et de ce que tu es.)

Je crois que ce qui définit mon identité, en fait... c'est "vivant". Peut-être que je fais fausse route, mais c'est en rompant avec toutes mes prénotions que je me sens vraiment vivre.

[brigadoon]

Je suis entièrement d'accord avec toi. ça m'agace vraiment lorsque quelqu'un me parle de quelqu'un d'autre et commence par, il est médecin, ou ingénieur, ou chômeur, ou, en chuchotant, homosexuel, ou en dépression. On est tous des êtres uniques composés de millions de facettes de toutes les couleurs qui changent au gré du temps.

[Dexter]

+1

[Tyrannosaurus Rex]

Je pense que l'asexualité est une identité, car il existe bien des gens qui ne ressentent pas d'attirance sexuelle pour les autres, pourquoi nous mettre à l'écart?

[Isilua]

J'ai voté que c'est une identité et que je la revendique.
Simplement car je me rend compte de plus en plus que notre vision change tellement de choses ...

[Kamen-kage]

J'ai voté pour "une petite partie" parce que je ne me définis pas avant tout par ma sexualité ^^ c'est d'ailleurs la dernière chose qui me viendrait à l'esprit.

[RValiasRV]

Pour l'hétéromantique que je suis je serais tenté de répondre que cela me défini pas tant que ça (j'adopte la vision d'Henrik Anttonen qui considère que l'aromantisme est bien plus structurant)....

Mais mon «histoire» doit me faire reconnaitre que cela a beaucoup influencé mon identité. Mes questions sur les contradictions apparentes que je vivais, mon refus de relations amoureuses avant de me savoir A, tout cela est lié à mon asexualité.

Une [partie de mon] identité comme une autre, mais est-ce la plus importante  ? Pas sûr, pas sûr du tout même...

[Lonely-Writer]

La société actuelle nous empêche de reconstruire des repères structurants alors que les repères qu'elle nous avait imposés (famille nucléaire, travail salarié stable, logement standard,...) implosent toujours plus.

Face à cette perte de prise, il y a le danger des identités qui plane.

Je suis également pour la multitude. Assumer d'avoir plusieurs visages est une expérience troublante dans une société confinant à l'absurde mais c'est également plus riche à vivre en nous empêchant de nous mettre des ornières à chaque danger que nous vivons et en nous empêchant également de trouver des explications simplistes pour excuser nos faiblesses sans les comprendre.