mourir
Le courage de mourrir ? Je dirais que c'est pas faux, ca prend un certain courage mais dans la grande majorité des cas le déclencheur c'est dans la vie que ca se passe. La raison est toujours dans la vie de la personne.
Dans le cas des hara-kiris, il y a pas toujours du courage non plus. Dans les faits, c'est a peu prèt toujours dans la vie de la personne que ca se passe, et qui déclenche le fait de décider de sa mort, c'est l'évitement de la souffrance. encore.
Dans le cas des hara-kiris, il y a pas toujours du courage non plus. Dans les faits, c'est a peu prèt toujours dans la vie de la personne que ca se passe, et qui déclenche le fait de décider de sa mort, c'est l'évitement de la souffrance. encore.
J'ai voté la peur de vivre.
Je ne nie pas l'idée qu'il faille du courage pour se suicider, cependant ce courage il arrive au moment de passer à l'acte donc après la naissance en nous de l'idée de se suicider.
Comme le dit Déa, c'est souvent pour éviter de souffrir (de l'absurdité de la vie, du sentiment d'avoir raté sa vie, etc...) qu'on se suicide, il s'agit bien là d'une fuite, et quel est l'élément commun aux souffrances des gens ? la vie (du moins une partie, qu'elle qu'en soit l'aspect qui crée la souffrance). Et si on décide de fuire la vie c'est parce qu'elle fait peur (seule la peur provoque la fuite!). Et là encore, ça peut être pleins d'éléments qui font peur (l'idée de devoir se remettre en question, le fait de survivre à la perte d'un être cher qui peut créer un sentiment de culpabilité "pourquoi lui et pas moi" souffrance d'être en vie alors que l'autre n'est plus, etc...) Ce sont des exemples il y en a plein d'autres.
Camus a développer son point de vue sur le suicide dans "Le mythe de Sisyphe", et sa principale idée avec laquelle je suis d'accord c'est qu'on ne se suicide pas pour une raison mais parce qu'il ne nous reste plus aucune raison de vivre.
Il y a beaucoup d'éléments derrière cette phrase : L'absence totale de raison de vivre ;
-le sentiment (pas toujours fiable) de ne pas avoir d'amis, pas de famille, personne à qui se lier; il s'agit là de la peur de devoir vivre seul sans personne,
-l'impression qu'il n'y a rien d'intéressant, d'encourageant dans le monde; il s'agit là de la peur de ne pas avoir de but, de projet dans la vie et par extension la peur de ne pas trouver de sens à sa vie.
-etc...
Bon il peut encore y en avoir plein, ce qu'il faut retenir c'est que souvent (voire toujours) il y a une peur qui se cache derrière un mal-être.
Ceci étant dit la fuite est un mécanisme de défense mis en place par le cerveau face à la peur, mais il en existe aussi deux autres : l'agressivité, c'est-à-dire le face-à-face, on lutte contre ce qui nous fait peur (ne dit-on pas la meilleure défense c'est l'attaque ) et le dernier mécanisme défensive est la paralysie, le fait d'être pétrifié, on n'ose plus bouger, on ne fait plus rien (c'est la technique du "si je fais le mort l'ours ne voudra pas me manger", on n'est pas vraiment mort mais on fait comme si).
Pour résumé, quand quelque chose nous déplait, notre Moi se sent agressé et réagi en créant la peur. La peur elle enclenche un mécanisme de défense pour protéger le Moi (c'est pourquoi c'est bien d'avoir peur, ça permet de se "protéger"). Et le mécanisme de défense déclenché varie en fonction du contexte, de la personnalité, du vécu...de celui qui a peur.
Ca pourra être donc soit :
- l'agressivité, on lutte, on a la rage, on en veut, on ne se laisse pas abattre.
- la paralysie, on a trop peur pour faire quoi que se soit, on fait le mort.
- la fuite, on se sauve pour éviter que la souffrance ne continu.
Je ne nie pas l'idée qu'il faille du courage pour se suicider, cependant ce courage il arrive au moment de passer à l'acte donc après la naissance en nous de l'idée de se suicider.
Comme le dit Déa, c'est souvent pour éviter de souffrir (de l'absurdité de la vie, du sentiment d'avoir raté sa vie, etc...) qu'on se suicide, il s'agit bien là d'une fuite, et quel est l'élément commun aux souffrances des gens ? la vie (du moins une partie, qu'elle qu'en soit l'aspect qui crée la souffrance). Et si on décide de fuire la vie c'est parce qu'elle fait peur (seule la peur provoque la fuite!). Et là encore, ça peut être pleins d'éléments qui font peur (l'idée de devoir se remettre en question, le fait de survivre à la perte d'un être cher qui peut créer un sentiment de culpabilité "pourquoi lui et pas moi" souffrance d'être en vie alors que l'autre n'est plus, etc...) Ce sont des exemples il y en a plein d'autres.
Camus a développer son point de vue sur le suicide dans "Le mythe de Sisyphe", et sa principale idée avec laquelle je suis d'accord c'est qu'on ne se suicide pas pour une raison mais parce qu'il ne nous reste plus aucune raison de vivre.
Il y a beaucoup d'éléments derrière cette phrase : L'absence totale de raison de vivre ;
-le sentiment (pas toujours fiable) de ne pas avoir d'amis, pas de famille, personne à qui se lier; il s'agit là de la peur de devoir vivre seul sans personne,
-l'impression qu'il n'y a rien d'intéressant, d'encourageant dans le monde; il s'agit là de la peur de ne pas avoir de but, de projet dans la vie et par extension la peur de ne pas trouver de sens à sa vie.
-etc...
Bon il peut encore y en avoir plein, ce qu'il faut retenir c'est que souvent (voire toujours) il y a une peur qui se cache derrière un mal-être.
Ceci étant dit la fuite est un mécanisme de défense mis en place par le cerveau face à la peur, mais il en existe aussi deux autres : l'agressivité, c'est-à-dire le face-à-face, on lutte contre ce qui nous fait peur (ne dit-on pas la meilleure défense c'est l'attaque ) et le dernier mécanisme défensive est la paralysie, le fait d'être pétrifié, on n'ose plus bouger, on ne fait plus rien (c'est la technique du "si je fais le mort l'ours ne voudra pas me manger", on n'est pas vraiment mort mais on fait comme si).
Pour résumé, quand quelque chose nous déplait, notre Moi se sent agressé et réagi en créant la peur. La peur elle enclenche un mécanisme de défense pour protéger le Moi (c'est pourquoi c'est bien d'avoir peur, ça permet de se "protéger"). Et le mécanisme de défense déclenché varie en fonction du contexte, de la personnalité, du vécu...de celui qui a peur.
Ca pourra être donc soit :
- l'agressivité, on lutte, on a la rage, on en veut, on ne se laisse pas abattre.
- la paralysie, on a trop peur pour faire quoi que se soit, on fait le mort.
- la fuite, on se sauve pour éviter que la souffrance ne continu.
- melancolie
- Archéologue Aguerri
- Messages : 6268
- Inscription : 17 nov. 2005, 23:51
- Localisation : PARIS
- A aimé : 6 fois
- A été aimé : 11 fois
Je dirai les deux mais comme je suis encore vivante et je connais donc mieux la vie que la mort, la peur de la vie.
J'ai perdu plusieurs personnes par suicide et en ai connu d'autres qui ont tenté de se suicider.
Je pense que quand on fait une tentative de suicide, c'est qu'on ne peut envisager de vivre 5 minutes de plus. La souffrance extrème, la tentation d'en finir est le lot de chaque être humain, passer à l'acte ne relève pas du courage ou de la lacheté mais bien de l'intensité de l'angoisse liée à la peur.
Celà relève aussi de la representation qu'on a individuellement ou collectivement de la mort : certains la voient comme un arrèt de la souffrance, un repos libérateur mais aucun mort n'est revenu nous dire ce qu'il y a après (s'il reste conscience ou non, souffrance ou non) donc le suicide est une fuite vers un inconnu qu'on espère moins douloureux. Il existe aussi des personnes qui se suicident car tout va bien et qu'elles pensent qu'elles ne vivront plus jamais un tel bonheur mais elles sont plus rares (donc c'est lié à une representation de l'avenir aussi donc une peur
En deuxième lieu celà relève aussi de la representation qu'on a de ce qu'on connait : la vie.
Qu'en connait-on ? Le passé et le présent, ce qui n'est plus et que nous reinterpretons à la lumière du présent (en occultant les bons moments quand nous nous sentons deprimés et en les valorisant quand nous vivons de beaux moments) et ce que nous ne connaissons pas encore (l'avenir). L'acte suicidaire est une peur ou une projection négative sur le futur inconnu et on "choisit" un autre inconnu (la mort).
Quels que soit leurs modes de vie, le suicide touche tout type de personne, de tout âge, classe sociale, marié ou non... etc
Le sens ou le non sens de la vie se construit la dessus et il est donc toujours en construction, jamais definitif. Ce qui nous rend heureux un jour peut nous rendre malheureux un autre jour et vice versa. Nous reévaluons nos priorités, nos valeurs tout au long de notre vie. Je crois qu'il ne faut pas confondre sens et finalité ; la finalité est la mort mais le sens est ce qu'on en fait avant la mort.
Après il y a les conceptions de la vie : la vie est-elle faite pour le bonheur (qui est ephemère) ? La souffrance est-elle un non-sens et est-elle incompatible avec le bonheur ?
Ce que nous vivons dans le présent, comment le vivrons nous dans un mois, un an voire plus ? Pourquoi la vie doit-elle avoir un sens pour nous et comment la souhaitons nous ?
Est-ce que ce que nous souhaitons au moment présent va faire notre bonheur ?
Et surtout comment voyons nous le bonheur ?
La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
[Alain Prochiantz).
La vie n'a pas de sens. Mais nous lui donnons un sens pendant que nous existons.
[Francis Bacon]
J'ai perdu plusieurs personnes par suicide et en ai connu d'autres qui ont tenté de se suicider.
Je pense que quand on fait une tentative de suicide, c'est qu'on ne peut envisager de vivre 5 minutes de plus. La souffrance extrème, la tentation d'en finir est le lot de chaque être humain, passer à l'acte ne relève pas du courage ou de la lacheté mais bien de l'intensité de l'angoisse liée à la peur.
Celà relève aussi de la representation qu'on a individuellement ou collectivement de la mort : certains la voient comme un arrèt de la souffrance, un repos libérateur mais aucun mort n'est revenu nous dire ce qu'il y a après (s'il reste conscience ou non, souffrance ou non) donc le suicide est une fuite vers un inconnu qu'on espère moins douloureux. Il existe aussi des personnes qui se suicident car tout va bien et qu'elles pensent qu'elles ne vivront plus jamais un tel bonheur mais elles sont plus rares (donc c'est lié à une representation de l'avenir aussi donc une peur
En deuxième lieu celà relève aussi de la representation qu'on a de ce qu'on connait : la vie.
Qu'en connait-on ? Le passé et le présent, ce qui n'est plus et que nous reinterpretons à la lumière du présent (en occultant les bons moments quand nous nous sentons deprimés et en les valorisant quand nous vivons de beaux moments) et ce que nous ne connaissons pas encore (l'avenir). L'acte suicidaire est une peur ou une projection négative sur le futur inconnu et on "choisit" un autre inconnu (la mort).
Quels que soit leurs modes de vie, le suicide touche tout type de personne, de tout âge, classe sociale, marié ou non... etc
Le sens ou le non sens de la vie se construit la dessus et il est donc toujours en construction, jamais definitif. Ce qui nous rend heureux un jour peut nous rendre malheureux un autre jour et vice versa. Nous reévaluons nos priorités, nos valeurs tout au long de notre vie. Je crois qu'il ne faut pas confondre sens et finalité ; la finalité est la mort mais le sens est ce qu'on en fait avant la mort.
Après il y a les conceptions de la vie : la vie est-elle faite pour le bonheur (qui est ephemère) ? La souffrance est-elle un non-sens et est-elle incompatible avec le bonheur ?
Ce que nous vivons dans le présent, comment le vivrons nous dans un mois, un an voire plus ? Pourquoi la vie doit-elle avoir un sens pour nous et comment la souhaitons nous ?
Est-ce que ce que nous souhaitons au moment présent va faire notre bonheur ?
Et surtout comment voyons nous le bonheur ?
La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
[Alain Prochiantz).
La vie n'a pas de sens. Mais nous lui donnons un sens pendant que nous existons.
[Francis Bacon]
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)
http://encorpslibre.hautetfort.com/
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)
http://encorpslibre.hautetfort.com/
Non, pas dix secondes. Ce qui amène une personne a tuer dans la plupart des cas, c'est un processus long, très long, d'un fort désespoir émotionnel. L'Idée du suicide est la depuis extrèmement longtemps mais ne fait que s'actualiser avec le temps, comme si elle s'approchait, et pour la plupart encore, il y a un plan a suivre, une lettre d'adieu est écrite dans la plupart des cas. D'ailleurs, un cas de suicide sans lettre, c'est toujours considéré comme très louche.alaixih a écrit :De la faiblesse autrement. Il suffit de 10 secondes de volonté pour se tuer. On peut se balancer par la fenètre s'electrocuter, avaler des cachetons... Tout cela ne demande pas beaucoup de courage mais avant tout une bonne dose de désespoir et dix secondes de volonté...
Alors tu peux dire que c'est de la faiblesse, oui, mais seulement après avoir considéré la réalité, les faits, pas seulement tes idées.
Dea
-
- Apprenti(e)
- Messages : 54
- Inscription : 17 août 2006, 15:50
- Localisation : L'enfer
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
Pour changer des normalistes ou philosophes qui considèrent le suicide comme une preuve de lâcheté, je dirais qu'il est au contraire une preuve de courage. Certaines personnes ne sont en vie que parce qu'elles ont peur de la mort. Oser mourir c'est oser l'irrémédiable et oser afronter l'inconnu. Je soupçonne les suicidés d'un tempérament très aventurier. On peut toujours dire qu'il faut du courage pour vivre mais je crois la question ne se pose pas : on nait, on vit; cela ne constitue pas un choix. Le suicide est malheureusement souvent le seul moyen trouvé pour faire cesser une souffrance devenue insoutenable. Ensuite il faut savoir dans quelles condition on se suicide. Si c'est un acte raisonné, rationnel, on peut le considérer comme courageux, car il va à l'encontre de notre instinct de conservation. Il faut savoir aussi que l plus souvent le suicide est l'aboutissement d'une grave dépression et que celle maladie altère le jugement, par conséquent j'ignore si l'on peut encore parler de courage ? Le courage quand il n'y a pas d'espoir, ne sert pas plus à vivre qu'à mourir. Objectivement, il n'y a pas plus de raison de mourir que de rester en vie mais puisqu'en principe nous sommes tous censé (dumoins pour le moment) finir de la même manière, le suicide n'est plus une affaire de courage mais temps et d'objectivité. Vaut-il mieux vivre toute une vie une situation qui ne peut changer et qui ne dépend pas de soi ou prendre la résolution d'en finir ? Il est des cas de suicides qui me semblent courageux et idiot à la fois (sans en faire l'apologie) comme celui de terroristes capables de sacrifier leur vie au noms d'une cause perdue. La question n'est pas simple mais j'aurais tendance à penser qu'il est plus courageux de choisir la mort plutôt que de poursuivre une vie qui ne serait que soufrance. Le suicide est plutôt souvent généralement l'expression d'un ras-le bol qu'une peur de vivre (je ne vois pas comment on peut avoir peur de vivre, puisque de toute manière on n'a pas le choix) ou celui d'un courage particulier.
Pas évident comme débat.
Pour moi, le suicide, est perçu comme un échappatoire pour ceux qui perdent pied et qui voient dans la mort la meilleure solution à leurs yeux pour cesser de vivre dans les problèmes, l'indifférence, les complexes ou le rejet des autres. C'est clair qu'il s'agit d'une manière assez lâche de fuir ses problèmes au lieu de les affronter mais je ne me permet pas de les juger car quelqu'un qui met fin à ses jours délibérément occasionne une peine immense à sa famille et à ses proches en la laissant dans l'incompréhension mais dans sa tête c'est ce qu'il croit être le mieux pour tout le monde.
Pour moi, le suicide, est perçu comme un échappatoire pour ceux qui perdent pied et qui voient dans la mort la meilleure solution à leurs yeux pour cesser de vivre dans les problèmes, l'indifférence, les complexes ou le rejet des autres. C'est clair qu'il s'agit d'une manière assez lâche de fuir ses problèmes au lieu de les affronter mais je ne me permet pas de les juger car quelqu'un qui met fin à ses jours délibérément occasionne une peine immense à sa famille et à ses proches en la laissant dans l'incompréhension mais dans sa tête c'est ce qu'il croit être le mieux pour tout le monde.
-
- Adepte
- Messages : 215
- Inscription : 15 déc. 2006, 05:35
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
mourir
est une option que je conserve au cas où , je n'ai pas eu le choix de naître mais j'entends bien avoir tous les droits sur ma vie , sauf si mon heure vient , ce contre quoi évidemment personne ne peut lutter
Dernière modification par memomagique le 17 mars 2007, 19:33, modifié 1 fois.
- cyclodocus
- Pâtissier dans une cale à Hambourg
- Messages : 4388
- Inscription : 19 sept. 2006, 09:42
- Localisation : qq part ds les alpes
- A aimé : 67 fois
- A été aimé : 130 fois
- Contact :
- Marion1916
- Membre junior
- Messages : 14
- Inscription : 07 mars 2007, 11:09
- Localisation : Paris
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
moi je n'ai pas répondu, il manquait la réponse "une connerie". On n'a qu'une seule vie, et sans être du tout catholique ou pro-life, je trouve que se suicider est vraiment con en soit. C'est pas parce qu'on n'est pas comme les autres qu'on a rien à faire dans ce monde. La connaissance, la lecture, les arts, les sciences, il y a tant de choses à découvrir que ça serait bien bête, à mes yeux, que de se fermer soit même à tout ça.
Ne laissons pas les gens "normaux" seuls au monde, on a plein de chose à leur dire pour les déranger dans leur petit confort conformiste
Ne laissons pas les gens "normaux" seuls au monde, on a plein de chose à leur dire pour les déranger dans leur petit confort conformiste
-
- Adepte
- Messages : 215
- Inscription : 15 déc. 2006, 05:35
- A aimé : 0
- A été aimé : 0
c'est clair
c'est la seule certitude qu'on a , mais celle - là on peut y croire , on ira tous : pas de fausses promesses hihihi