J'ai voulu savoir s'il existait d'autres fables du même genre et effectivement, ce n'est pas le seul site à parler d'aphrodisie. Notamment ici avec une phrase en particulier qui m'a bien fait rire :
Je suppose que ça peut être le cas chez certains s mais puisqu'on traite d'asexualité, pardon, d'«anorexie sexuelle» lol, la performance de l'autre n'a rien à faire là.si une femme arrive à l'orgasme seule, c'est peut-être que son partenaire ne sait pas s'y prendre.
Ça me fait vraiment de la peine d'apprendre qu'il existe des thérapies de reconversion même pour nous. C'est dans ces moments là qu'on se rend compte à quel point la visibilité est importante : si on parle de l'anaphrodisie au lieu de parler d'asexualité, beaucoup d'entre nous peuvent penser qu'ils sont malades, se sentir mal dans leur peau et se forcer. Pas la peine d'en rajouter alors que plusieurs asexuels ont déjà vécu une de ces situations !
Je suis entièrement d'accord avec vous : l'auteur de cet article scande un discours très sexiste. Sans compter la désinformation qu'il propage.
Au moins, quand on recherche «sexual anorexia» sur Google, les premiers sites proposés abordent un tout autre sujet qui semble, lui, être bel et bien être pathologique. On peut donc espérer que de telles idioties ne se sont pas répandues dans d'autres langues.
Je me demande s'il existe le même type de propagande sur l'aromantisme.