Stress ou asexualité ?

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Hestia
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Re: Stress ou asexualité ?

Message par Hestia »

waminaxa a écrit :Hestia, ton message sur la méditation m'intéresse. Tu es d'abord passée par un professionnel ? Il est possible au bout d'un certain temps de pratique de le faire par soi-même ?
Pour répondre à ta question, je dirais plus au moins. Durant ma période de scolarité, j'ai bien été voir quelqu'un qui travaillait dans l'école, et participé à un psychodrame; qui au passage ne m'ont servis à rien à part exprimer mes interrogations sur la vie en général et louper une heure de cours par semaine pour pratiquer l'art dramatique avec d'autres filles et 2 psy.

Pour ce qui est la méditation, non je n'ai pas consulté avant de m'y mettre, lorsque j'ai décidé de pratiquer la méditation, j'ai fait des recherches, et découvert ainsi l'existence de la pleine de conscience et l’intérêt que le secteur médical lui porte. Donc oui, il est possible de commencer sans avoir consulté un psychothérapeute, j'ai simplement voulu que tu saches que cette forme de méditation a visiblement fait ses preuves dans le milieux médical, afin que tu saches pourquoi je me permets de te la proposer, et aussi parce que la méditation peut faire penser à une pratique liée à certaines spiritualités et religions, ce qui n'a rien avoir avec le sujet dont on parle ici.
Je suis une personne non-binaire. J'apprécie qu'on parle de moi avec des mots et des phrases épicènes. Mais j'accepte qu'en m’accorde au féminin lorsqu'il est difficile de faire autrement.
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FTC
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Re: Stress ou asexualité ?

Message par FTC »

waminaxa a écrit :
FTC, je fais de la musculation 5 jours par semaine, en effet cela m'aide à me vider l'esprit mais uniquement pendant la durée de ma séance après mon stress revient. J'ai parfois tenté de dompter mes pensées négatives et mon anxiété mais je vis dans un environnement très stressant. Le milieu comptable de base est stressant, nos profs sont sans pitié (oui vraiment lol) et j'ai une famille de stressés alors même quand je veux souffler, tout autour de moi me ramène à la dure réalité...
Haha bon on partage la même activité sportive alors !
Après je sais un peu ce que c'est ton quotidien, car ma soeur est en L3 CCA.
Ce que je veux dire, c'est que tu peux tenter de te simplifier tes petits tracas, qui à la longue des différentes additions en font un gros.
Je suis moi-même qqn d'assez anxieux, et j'essaie de me lacher prise sur certains trucs, d'apprendre à échouer sur des trucs pour éviter une pression inutile, etc.
'fin après, chacun gère comme il peut/veut :)
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didou
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Re: Stress ou asexualité ?

Message par didou »

waminaxa a écrit : didou, qu'entends tu par la chimie ? En tout cas tu as raison il faut que je dépasse cette culpabilité et que je me fasse aider, c'est pas normal de souffrir alors que j'ai tellement de chance d'avoir un copain qui m'aime comme ça :)
La chimie, c'est les médicaments. Genre, anti-dépresseurs pour ne pas tourner autour du pot :)

En tout cas, la culpabilité, c'est sûr, médicaments ou pas ou plus, reste toujours à ne pas se rabaisser soi-même d'avoir eu des moments compliqués que quelques imbéciles (pas forcément heureux au demeurant) ne manquent jamais de qualifier de "moments de faiblesse" :roll:

il est curieux de noter que l'on est souvent plus sévère envers soi-même pour ce genre de question que les autres envers soi.
Règle n°1 : pas avant le mariage. Règle n°2 : ne pas se marier
Ramón

Re: Stress ou asexualité ?

Message par Ramón »

Les restos c'est un peu le lieu le plus parfait de ce monde. Après, si c'est maladif, ce doit être désagréable.
Je n'ai pas forcément vu de développement là-dessus, mais peut-être en as-tu parlé avec ta psy. Qu'est-ce qui te fait penser que tu dois te "remplir" de manière "obsessionnelle" et que tu associes cela au fait que tu devrais plutôt "penser à faire l'amour avec ton copain" ? Est-ce que tu compenses ton ancienne anorexie par un comportement inversé ? Tu te fixes un besoin ou une envie de satiété ? Du peu que je peux approcher avec ma compréhension, et avec l'aide d'une de mes ex qui est psychologue (pas psychiatre) spécialisée dans la question du deuil, peut-être que tu n'en as pas totalement terminé avec l'anorexie => le deuil de celle-ci n'est pas complet. Et comportementalement cela pourrait se traduire par ce que l'on appelle "une fuite en avant", tu ne veux tellement plus de l'anorexie que tu n'as pas encore réussi à régler le problème de ton rapport à la nourriture, sa digestion,... et qu'en parallèle cela provoque une "anorexie sexuelle".
Je le redis, je ne suis pas spécialiste. Je vois ça avec mes petits bouts de connaissance et d'interprétation. Et tu as peut-être déjà eu cette discussion avec des spécialistes.

Après, ce problème ne doit pas t'empêcher de te dire "asexuelle" => tu n'as pas d'attirance sexuelle plus que ça, tu tombes sur le coup de la définition du mot. C'est ton état actuel, ou ce qui semble l'être. Comme le disent les autres, à toi de te définir de la sorte si tu penses que cela te convient, ou de ne pas le faire. Cela ne t'empêchera pas d'essayer de modifier ton comportement, et avec le temps, de modifier ton état actuel vis-à-vis de l'attirance sexuelle.
Mais ne cherche pas forcément à tout affronter en même temps de front, il se peut que ce soit trop difficile et que tu perdes encore beaucoup d'énergie. Effectivement, tu as tes études, c'est une période d'intense activité cérébrale qui demande beaucoup d'énergie physique. D'autant plus si tu es impliquée dedans. Donc peut-être que : études = priorité n°1 ; stress : priorité n°2 rapport à la nourriture = priorité n°3 ; sexualité = priorité n°4. Au plus tu t'occupes des choses que tu trouves primordiales en premier, au plus les autres choses se débloquent avec le temps. A toi d'essayer de fixer l'ordre qui t'apparaît le plus judicieux et de trouver des méthodes.

Je reprends didou, il faut que tu sortes de la culpabilisation. Ce n'est pas comme si tu le faisais exprès, tu ne maîtrises pas l'intégralité de ton corps, personne n'y arrive intégralement, même les plus grands yogis, shaolins,... La culpabilité n'a d'intérêt que si tu fais quelque chose sciemment, et pour te dire "Non mais stop maintenant, je déconne !" Surtout que tu ne commets aucun crime, aucun délit, tu es victime d'un état que tu ne maîtrises pas, du moins pas encore.

Je valide les autres possibilités proposées par mes camarades.
Je te propose une autre option en plus : un psychologue/thérapeute comportementaliste et cognitif. L'idée est de détecter les comportements toxiques de ton quotidien, de ta semaine, de ton mois,... et de t'en débarrasser en utilisant des stratégies plus adaptées à ton bien-être, la logique de la thérapie voulant qu'en modifiant ces comportements tes symptômes disparaissent.


Sois la bienvenue, n'hésite pas à poser tes affaires ici autant de temps que tu le voudras :)
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