Les restos c'est un peu le lieu le plus parfait de ce monde. Après, si c'est maladif, ce doit être désagréable.
Je n'ai pas forcément vu de développement là-dessus, mais peut-être en as-tu parlé avec ta psy. Qu'est-ce qui te fait penser que tu dois te "remplir" de manière "obsessionnelle" et que tu associes cela au fait que tu devrais plutôt "penser à faire l'amour avec ton copain" ? Est-ce que tu compenses ton ancienne anorexie par un comportement inversé ? Tu te fixes un besoin ou une envie de satiété ? Du peu que je peux approcher avec ma compréhension, et avec l'aide d'une de mes ex qui est psychologue (pas psychiatre) spécialisée dans la question du deuil, peut-être que tu n'en as pas totalement terminé avec l'anorexie => le deuil de celle-ci n'est pas complet. Et comportementalement cela pourrait se traduire par ce que l'on appelle "une fuite en avant", tu ne veux tellement plus de l'anorexie que tu n'as pas encore réussi à régler le problème de ton rapport à la nourriture, sa digestion,... et qu'en parallèle cela provoque une "anorexie sexuelle".
Je le redis, je ne suis pas spécialiste. Je vois ça avec mes petits bouts de connaissance et d'interprétation. Et tu as peut-être déjà eu cette discussion avec des spécialistes.
Après, ce problème ne doit pas t'empêcher de te dire "asexuelle" => tu n'as pas d'attirance sexuelle plus que ça, tu tombes sur le coup de la définition du mot. C'est ton état actuel, ou ce qui semble l'être. Comme le disent les autres, à toi de te définir de la sorte si tu penses que cela te convient, ou de ne pas le faire. Cela ne t'empêchera pas d'essayer de modifier ton comportement, et avec le temps, de modifier ton état actuel vis-à-vis de l'attirance sexuelle.
Mais ne cherche pas forcément à tout affronter en même temps de front, il se peut que ce soit trop difficile et que tu perdes encore beaucoup d'énergie. Effectivement, tu as tes études, c'est une période d'intense activité cérébrale qui demande beaucoup d'énergie physique. D'autant plus si tu es impliquée dedans. Donc peut-être que : études = priorité n°1 ; stress : priorité n°2 rapport à la nourriture = priorité n°3 ; sexualité = priorité n°4. Au plus tu t'occupes des choses que tu trouves primordiales en premier, au plus les autres choses se débloquent avec le temps. A toi d'essayer de fixer l'ordre qui t'apparaît le plus judicieux et de trouver des méthodes.
Je reprends didou, il faut que tu sortes de la culpabilisation. Ce n'est pas comme si tu le faisais exprès, tu ne maîtrises pas l'intégralité de ton corps, personne n'y arrive intégralement, même les plus grands yogis, shaolins,... La culpabilité n'a d'intérêt que si tu fais quelque chose sciemment, et pour te dire "Non mais stop maintenant, je déconne !" Surtout que tu ne commets aucun crime, aucun délit, tu es victime d'un état que tu ne maîtrises pas, du moins pas encore.
Je valide les autres possibilités proposées par mes camarades.
Je te propose une autre option en plus : un psychologue/thérapeute comportementaliste et cognitif. L'idée est de détecter les comportements toxiques de ton quotidien, de ta semaine, de ton mois,... et de t'en débarrasser en utilisant des stratégies plus adaptées à ton bien-être, la logique de la thérapie voulant qu'en modifiant ces comportements tes symptômes disparaissent.
Sois la bienvenue, n'hésite pas à poser tes affaires ici autant de temps que tu le voudras