Y'était temps
- Alpacapable
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Y'était temps
Bon, je savais que ce site (du moins la version anglaise) existe depuis un bon bout de temps déjà, mais comme je me sens à l'aise avec mon orientation sexuelle depuis quelques années, je ne pensais pas qu’un forum de ce genre pouvait m’apporter quoi que ce soit au plan de mon épanouissement personnel (ça et le fait que je n’aime pas particulièrement les discussions via la technologie, de par mes 22 ans de grand-mère lol).
Mais même si je sais depuis l’adolescence que je suis asexuelle (hétéromantique…hétéroromantique ? Comment dit-on ? Anyway, j’ai eu mon premier ‘’crush’’ à 21 ans, ô mais quel miracle), que je trouve cet élément de mon identité tout à fait sain et viable, et que mes rares amis proches/petite sœur m’acceptent et s’intéressent à ma façon de voir et ressentir les choses, je dois m’avouer que les commentaires et le comportement non verbal des ‘’autres’’ ont commencé à s’accumuler au stress d’un programme universitaire difficile où régnait une ambiance de compétition malsaine.
Que ce soit mes parents, qui se sont rencontrés en première année dans le même programme et la même fac’ que moi, et qui s’attendent à ce qu’un jour proche je leur présente un(e) conjoint(e) pour leur donner les petits-enfants qu’ils voudraient tant…ou encore toutes ces activités ‘’d’initiation’’ (aka de débauche alcoolisée et dénudée, vive l’américanisation du Québec pour ça) où je me suis faite dévisager par mes pairs après avoir dit le plus platement du monde que je suis vierge et que y’a rien là, comme si je leur avais avoué une adoration viscérale pour les plantes carnivores…ou des traditionnels « tu verras, un jour ça va t’arriver » de ces gens adorables qui pavent le plancher de l’enfer sans même s’en rendre compte (ok j’exagère, j’aime juste les figures de style bon).
BREF, je ne me cherche pas et je ne me questionne pas trop, mais je veux juste pouvoir parler de l’asexualité, de la mienne, des autres et de celle dans l’abstrait, sans faire froncer des sourcils ou sans me lancer dans un débat de définitions :B
(De ce que j’ai compris, les gens sont très tolérants des longs messages sur ce forum, haha)
Mais même si je sais depuis l’adolescence que je suis asexuelle (hétéromantique…hétéroromantique ? Comment dit-on ? Anyway, j’ai eu mon premier ‘’crush’’ à 21 ans, ô mais quel miracle), que je trouve cet élément de mon identité tout à fait sain et viable, et que mes rares amis proches/petite sœur m’acceptent et s’intéressent à ma façon de voir et ressentir les choses, je dois m’avouer que les commentaires et le comportement non verbal des ‘’autres’’ ont commencé à s’accumuler au stress d’un programme universitaire difficile où régnait une ambiance de compétition malsaine.
Que ce soit mes parents, qui se sont rencontrés en première année dans le même programme et la même fac’ que moi, et qui s’attendent à ce qu’un jour proche je leur présente un(e) conjoint(e) pour leur donner les petits-enfants qu’ils voudraient tant…ou encore toutes ces activités ‘’d’initiation’’ (aka de débauche alcoolisée et dénudée, vive l’américanisation du Québec pour ça) où je me suis faite dévisager par mes pairs après avoir dit le plus platement du monde que je suis vierge et que y’a rien là, comme si je leur avais avoué une adoration viscérale pour les plantes carnivores…ou des traditionnels « tu verras, un jour ça va t’arriver » de ces gens adorables qui pavent le plancher de l’enfer sans même s’en rendre compte (ok j’exagère, j’aime juste les figures de style bon).
BREF, je ne me cherche pas et je ne me questionne pas trop, mais je veux juste pouvoir parler de l’asexualité, de la mienne, des autres et de celle dans l’abstrait, sans faire froncer des sourcils ou sans me lancer dans un débat de définitions :B
(De ce que j’ai compris, les gens sont très tolérants des longs messages sur ce forum, haha)
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Re: Y'était temps
Bienvenue
Je pense que tu es à la bonne place pour discuter d'asexualité, mais aussi de tout et de rien. Tu es dans la période d'âge qui est peut-être la plus difficile vis à vis de l'incompréhension des autres, parce que c'est le printemps de l'humanité et que tous et toutes ne pensent qu'à ça - sentiment exacerbé par une culture sexuelle très libre qui érige la chose en totem de l'accomplissement. Alors ne pas le désirer, quelque part, c'est comme ne pas vouloir faire partie de notre société - rejeter une des valeurs fondamentale. Difficile d'expliquer qu'il ne s'agit pas d'un rejet issue d'une décision consciente, mais qu'on ne ressent juste pas cette force qui les poussent à se percuter, corps à corps, afin de s'aimer.
Je pense que tu es à la bonne place pour discuter d'asexualité, mais aussi de tout et de rien. Tu es dans la période d'âge qui est peut-être la plus difficile vis à vis de l'incompréhension des autres, parce que c'est le printemps de l'humanité et que tous et toutes ne pensent qu'à ça - sentiment exacerbé par une culture sexuelle très libre qui érige la chose en totem de l'accomplissement. Alors ne pas le désirer, quelque part, c'est comme ne pas vouloir faire partie de notre société - rejeter une des valeurs fondamentale. Difficile d'expliquer qu'il ne s'agit pas d'un rejet issue d'une décision consciente, mais qu'on ne ressent juste pas cette force qui les poussent à se percuter, corps à corps, afin de s'aimer.
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Re: Y'était temps
On est quelques-uns ici à être parfaitement à l'aise avec notre orientation, mais il y a diverses raisons qui peuvent pousser quelqu'un à s'inscrire ! Parfois ce n'est même pas forcément pour soi, mais aussi pour pouvoir aider d'autres personnes par le biais de son expérience. Un échange c'est quand même très souvent enrichissant Mais tu verras bien si tu trouves ton bonheur ici ou non. Bienvenue !
(Ces jeunes qui se sentent plus vieux que les vieux, c'est fou )
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Re: Y'était temps
Jamais le premier soir... les suivants non plus d'ailleurs!
À ce niveau-là, c’est plus de la gastronomie, c’est de l’érotisme !
Karadoc
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Re: Y'était temps
Bienvenue à toi, Alpacapable !
C’est une force d’avoir su assez tôt que tu n’éprouvais aucun attrait pour les relations sexuelles ; de même que de ne jamais t’être conformée à ce que tes parents ou tes pairs attendaient de toi.
En effet, nous pouvons parfois avoir la sensation d’être obligés de faire certaines chose à cause de la pression de la société dans laquelle nous vivons. Mais il ne faut jamais oublier que nous sommes les seuls maîtres de nos émotions et de notre corps. Et, de ce fait, personne ne sait mieux que nous ce que nous voulons ou ressentons.
C’est une force d’avoir su assez tôt que tu n’éprouvais aucun attrait pour les relations sexuelles ; de même que de ne jamais t’être conformée à ce que tes parents ou tes pairs attendaient de toi.
En effet, nous pouvons parfois avoir la sensation d’être obligés de faire certaines chose à cause de la pression de la société dans laquelle nous vivons. Mais il ne faut jamais oublier que nous sommes les seuls maîtres de nos émotions et de notre corps. Et, de ce fait, personne ne sait mieux que nous ce que nous voulons ou ressentons.
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Re: Y'était temps
Bienvenue Alpacapable
"La différence entre ce qui est impossible et ce qui est possible est la mesure de la volonté de l'homme."
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- Non, j'aime bien le mien, merci. "
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