Bienvenue et merci pour ton témoignage
Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce qui a été mais je te souhaite bon courage avec ta situation, je suis certain que tu vas trouver une solution.
Oh de la lumière par ici !
Re: Oh de la lumière par ici !
"J'ai vu je ne sais combien de psy sans succès. J'ai moi-même une longue formation en développement personnel et psycho. Rien ne marche..."
Perso, mon côté analytique, si je devais considérer une telle situation pour moi, me dirait : rien ne marche ? Soit j'ai mal posé le problème, soit il n'y a pas de problème. Sachant qu'après avoir tenté de poser plusieurs fois le problème, c'est la seconde solution qui est la plus probable
Ce n'est pas parce que socialement ce qui te constitue te renvoient à une anomalie (quelque chose qui n'est pas normal/dans la norme => la majorité des situations), que cette anomalie est un problème pathologique (on a bien démontré que l'homosexualité n'en était pas une alors qu'il s'agit d'un comportement non normal, la norme étant l'hétérosexualité).
A te lire, on sent que tu es équilibrée, que même si tu as du mal à digérer le diagnostic TDAH + HP bah tu sembles intégrer la chose petit à petit. Et pif pouf, vient se greffer l'asexualité/fraysexualité ! Cela en fait un paquet de nouvelles infos. Je dirais : normal que tu rumines en attendant de digérer complètement.
Sinon, faut intégrer l'idée que tu ne fais pas souffrir ton partenaire, tu ne fais rien, tu n'es donc responsable d'aucune action dommageable, on ne peut pas être responsable de quelque chose que l'on ne fait pas, la responsabilité étant le fait d'assumer ce que l'on fait. Exit la culpabilité, tu n'en as pas besoin. Par contre, la pression sexuelle/libidinale/... que s'impose ton partenaire à lui-même et toi, là il y a matière à responsabilité => c'est son action, son désir, sa manière d'aborder la chose ensemble qui semble poser un problème. C'est lui qui est en demande, il est le moteur de l'action. Et il se donne une légitimité de le faire sous couvert de "normalité des choses" vis-à-vis de la sexualité, on est dans le comportement abusif, du moins à la frontière. Maintenant, ce n'est peut-être pas intentionnel de sa part, mais le fait est là : tu culpabilises alors que tu n'es pas responsable => problème (et la solution vient de sa compréhension à lui du problème qu'il pose, pas de toi qui doit te conformer à l'autre).
Pour toutes les causes à l'asexualité possible, dis-toi que celle qui correspond le plus à la majorité des cas est la suivante : nous sommes ainsi, ce n'est pas un traumatisme, ce n'est pas nos hormones, ce n'est pas un dégoût,... Les autres cas sont plus rares, comme il est rare de trouver une personne homo parmi une foule de 100 personnes (a priori, tu as 6-8% de chances de tomber sur une personne homo).
De mon côté, le TDA est peu probablement la cause de mon asexualité, mes problèmes auditifs pareil,...
Sois la bienvenue
Perso, mon côté analytique, si je devais considérer une telle situation pour moi, me dirait : rien ne marche ? Soit j'ai mal posé le problème, soit il n'y a pas de problème. Sachant qu'après avoir tenté de poser plusieurs fois le problème, c'est la seconde solution qui est la plus probable
Ce n'est pas parce que socialement ce qui te constitue te renvoient à une anomalie (quelque chose qui n'est pas normal/dans la norme => la majorité des situations), que cette anomalie est un problème pathologique (on a bien démontré que l'homosexualité n'en était pas une alors qu'il s'agit d'un comportement non normal, la norme étant l'hétérosexualité).
A te lire, on sent que tu es équilibrée, que même si tu as du mal à digérer le diagnostic TDAH + HP bah tu sembles intégrer la chose petit à petit. Et pif pouf, vient se greffer l'asexualité/fraysexualité ! Cela en fait un paquet de nouvelles infos. Je dirais : normal que tu rumines en attendant de digérer complètement.
Sinon, faut intégrer l'idée que tu ne fais pas souffrir ton partenaire, tu ne fais rien, tu n'es donc responsable d'aucune action dommageable, on ne peut pas être responsable de quelque chose que l'on ne fait pas, la responsabilité étant le fait d'assumer ce que l'on fait. Exit la culpabilité, tu n'en as pas besoin. Par contre, la pression sexuelle/libidinale/... que s'impose ton partenaire à lui-même et toi, là il y a matière à responsabilité => c'est son action, son désir, sa manière d'aborder la chose ensemble qui semble poser un problème. C'est lui qui est en demande, il est le moteur de l'action. Et il se donne une légitimité de le faire sous couvert de "normalité des choses" vis-à-vis de la sexualité, on est dans le comportement abusif, du moins à la frontière. Maintenant, ce n'est peut-être pas intentionnel de sa part, mais le fait est là : tu culpabilises alors que tu n'es pas responsable => problème (et la solution vient de sa compréhension à lui du problème qu'il pose, pas de toi qui doit te conformer à l'autre).
Pour toutes les causes à l'asexualité possible, dis-toi que celle qui correspond le plus à la majorité des cas est la suivante : nous sommes ainsi, ce n'est pas un traumatisme, ce n'est pas nos hormones, ce n'est pas un dégoût,... Les autres cas sont plus rares, comme il est rare de trouver une personne homo parmi une foule de 100 personnes (a priori, tu as 6-8% de chances de tomber sur une personne homo).
De mon côté, le TDA est peu probablement la cause de mon asexualité, mes problèmes auditifs pareil,...
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Re: Oh de la lumière par ici !
Ah oui vu comme comme ça c'est d'une logique implacable... Si l'association et le travail d'une cause (ou plusieurs) ne fonctionne(nt) pas avec un comportement donné c'est que cette association n'est pas la bonne... Effectivement !Mr.Nya a écrit : ↑19 mars 2018, 15:09 Perso, mon côté analytique, si je devais considérer une telle situation pour moi, me dirait : rien ne marche ? Soit j'ai mal posé le problème, soit il n'y a pas de problème. Sachant qu'après avoir tenté de poser plusieurs fois le problème, c'est la seconde solution qui est la plus probable
Ce n'est pas parce que socialement ce qui te constitue te renvoient à une anomalie (quelque chose qui n'est pas normal/dans la norme => la majorité des situations), que cette anomalie est un problème pathologique (on a bien démontré que l'homosexualité n'en était pas une alors qu'il s'agit d'un comportement non normal, la norme étant l'hétérosexualité).
Hors sujet
Ça fait plez de voir qqn qui fait la distinction entre norme/normal/majorité statistique et légitimité/bien/mal ah ah !
Je fais un aparté mais j'ai eu tout un débat comme ça sur le terme "normopensant" qui pour moi est purement mathématique (courbe de gauss, norme = moyenne) et pas rabaissant ou quoi. Enfin à la base. Eh bien je me sentais seule !
Fin du HS
Pour la responsabilité je suis plutôt d'accord mais pas à 100%. Parce qu'en se mettant ensemble je n'avais pas conscience de ça (enfin si mais en tant que pathologie !) Donc le couple s'est construit sur une idéologie "normale" pour lui mais erronée pour moi quelque part. Tres sincèrement, il ne serait pas restée avec moi je pense. Alors j'ai une part de responsabilité...Mr.Nya a écrit : ↑19 mars 2018, 15:09 Sinon, faut intégrer l'idée que tu ne fais pas souffrir ton partenaire, tu ne fais rien, tu n'es donc responsable d'aucune action dommageable, on ne peut pas être responsable de quelque chose que l'on ne fait pas, la responsabilité étant le fait d'assumer ce que l'on fait.
[...]
C'est lui qui est en demande, il est le moteur de l'action. Et il se donne une légitimité de le faire sous couvert de "normalité des choses" vis-à-vis de la sexualité, on est dans le comportement abusif, du moins à la frontière. Maintenant, ce n'est peut-être pas intentionnel de sa part, mais le fait est là : tu culpabilises alors que tu n'es pas responsable => problème (et la solution vient de sa compréhension à lui du problème qu'il pose, pas de toi qui doit te conformer à l'autre).
Nous avions cet objectif de couple commun à beaucoup d'autres en nous mettant ensemble... Être épanoui à deux. Mais le "comment l'être", nous éloigne à l'évidence puisque pour lui le sexe est primordial.
Aujourd'hui si je lui dis que je suis fray/ace c'est clair qu'il ne se sentira plus en confiance (y a de quoi...!) et que la relation risque en pâtir voir s'arrêter... Je suis pas prête à ça.
Merci pour ton com plein de bon sens
Hakuna Matata !
Re: Oh de la lumière par ici !
Je travaille sur les solutions les plus simples possibles que l'on puisse trouver XD, cela a même été une composante de mon métier d'avant ^^
La vie et notre corps sont suffisamment compliqués pour que je cherche plus compliqué encore, je suis trop fainéant pour ça
Pour le couple, pareil, je fais simple. Sur le sujet en question, c'est son désir le noeud de la situation plus que ton non-désir. Après, un couple, c'est deux personnes, dans la construction même de la chose la responsabilité est partagée. C'est un contrat moral/tacite qui peut même se transformer en contrat légalement reconnu, et il y a toujours au minimum deux co-contractant
Je comprends donc ta réticence à changer "les termes du contrat", il y a toujours des coûts à gérer pour les deux personnes, et le plus souvent à la charge de la personne qui change "les termes". Pour le coup, pas de solution miracle, ta situation est délicate (peut-être que dans la section couple A/S tu trouveras des témoignages qui peuvent t'ouvrir des pistes), disons que pour votre pitchoune il faut essayer de lui offrir l'environnement le plus sain possible, avec le minimum d'anxiétés/contrariétés/frustrations/... vous n'y pouvez rien, il enregistre, à son âge, bien plus facilement ce qui provient de la communication non verbale => les attitudes/comportements. Qu'au bout du compte, si jamais il y a incompatibilité totale, il vaut mieux vivre avec des parents séparés qui s'entendent bien qu'avec des parents qui n'arrivent plus à s'accorder au quotidien (du coup, que le "problème sexe" reste cloisonné à la sexualité, que ça ne se déborde pas sur d'autres problématiques).
De rien, si au moins il y avait du sens, c'est cool
La vie et notre corps sont suffisamment compliqués pour que je cherche plus compliqué encore, je suis trop fainéant pour ça
Pour le couple, pareil, je fais simple. Sur le sujet en question, c'est son désir le noeud de la situation plus que ton non-désir. Après, un couple, c'est deux personnes, dans la construction même de la chose la responsabilité est partagée. C'est un contrat moral/tacite qui peut même se transformer en contrat légalement reconnu, et il y a toujours au minimum deux co-contractant
Je comprends donc ta réticence à changer "les termes du contrat", il y a toujours des coûts à gérer pour les deux personnes, et le plus souvent à la charge de la personne qui change "les termes". Pour le coup, pas de solution miracle, ta situation est délicate (peut-être que dans la section couple A/S tu trouveras des témoignages qui peuvent t'ouvrir des pistes), disons que pour votre pitchoune il faut essayer de lui offrir l'environnement le plus sain possible, avec le minimum d'anxiétés/contrariétés/frustrations/... vous n'y pouvez rien, il enregistre, à son âge, bien plus facilement ce qui provient de la communication non verbale => les attitudes/comportements. Qu'au bout du compte, si jamais il y a incompatibilité totale, il vaut mieux vivre avec des parents séparés qui s'entendent bien qu'avec des parents qui n'arrivent plus à s'accorder au quotidien (du coup, que le "problème sexe" reste cloisonné à la sexualité, que ça ne se déborde pas sur d'autres problématiques).
De rien, si au moins il y avait du sens, c'est cool