Bonjour !
- Darboria
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Bonjour !
Par où commencer ?
D'abord, déjà, j'ai 28 ans et je m'appelle Gwenn.
Mon parcours romantique et sexuel est sans doute des plus ennuyeux :
Ces dernières années, je vois mes ami(e)s se mettre en couple, avoir des enfants, ou continuer à faire la fête et cumuler les conquêtes, et moi... rien. J'ai mon petit appart, mon chez moi et ma solitude que j'aime bien (et dont j'ai besoin après une journée de boulot), et pas de compagnon à l'horizon...
J'ai fais des études, j'ai fais des séjours à l'étranger (Erasmus ! ), avec la vie fêtarde que ça implique, mais je n'ai jamais été tentée par la chose, je ne me suis jamais sentie attirée sexuellement par un mec.
Alors je me suis posée des questions : est-ce que j'interpréterais mal cette reconnaissance de la beauté et c'est ça en fait la libido ? (vite écartée, cette question) Est-ce que je suis lesbienne ? (je ne sais toujours pas si je suis homo-romantique, mais je sais que les femmes ne me rendent pas plus chose que les hommes) Est-ce que j'intellectualise trop les choses ? (ça, par contre, ce n'est toujours pas écarté...).
Et voilà que ce week end, je tombe sur un article de Madmoizelle qui parle d'asexualité. Je suis curieuse de tout ce qui peut toucher à l'identité (sexualité, romantisme, genre...) et je ne connaissais pas vraiment ce concept, alors j'ai lu.
Et je me suis pris une claque magistrale. L'article n'était pas parfait, mais c'était la première fois que je me reconnaissais dans un article parlant de sexualité.
Depuis, je fouille un peu, et me voilà ici.
Je veux en savoir plus sur moi, sur cette notion d'asexualité qui me semble me correspondre si bien, et surtout échanger, quelque part être rassurée : je ne suis pas anormale.
Je suis en train de comprendre que ce n'est pas parce que j'ai 30 ans dans deux ans que j'ai raté ma vie si je ne me suis pas mise en couple d'ici là, que je n'ai pas besoin de me mettre une pression folle pour trouver quelqu'un avec qui "je me sentirais suffisamment en confiance pour perdre ma virginité". Je suis en train de comprendre que ce n'est pas forcément une histoire de confiance. Peut-être que ça en est... Mais je n'ai pas besoin de me dire : OK, faut que d'ici la nouvelle année, tu sautes enfin le pas, ma fille, sinon tu finiras vieille fille.
Je suis en train de comprendre que peut-être que je n'ai pas besoin de tomber amoureuse dans un laps de temps socialement acceptable...
Alors je vais passer un peu de temps avec vous, le temps que ces notions en théorie assimilées soient bien acceptées, et peut-être un peu plus,
et déjà d'avance, merci en tout cas d'exister et de me permettre de mettre un mot sur cette absence d'envie qui commençait sérieusement à m'angoisser...
D'abord, déjà, j'ai 28 ans et je m'appelle Gwenn.
Mon parcours romantique et sexuel est sans doute des plus ennuyeux :
Ces dernières années, je vois mes ami(e)s se mettre en couple, avoir des enfants, ou continuer à faire la fête et cumuler les conquêtes, et moi... rien. J'ai mon petit appart, mon chez moi et ma solitude que j'aime bien (et dont j'ai besoin après une journée de boulot), et pas de compagnon à l'horizon...
J'ai fais des études, j'ai fais des séjours à l'étranger (Erasmus ! ), avec la vie fêtarde que ça implique, mais je n'ai jamais été tentée par la chose, je ne me suis jamais sentie attirée sexuellement par un mec.
Alors je me suis posée des questions : est-ce que j'interpréterais mal cette reconnaissance de la beauté et c'est ça en fait la libido ? (vite écartée, cette question) Est-ce que je suis lesbienne ? (je ne sais toujours pas si je suis homo-romantique, mais je sais que les femmes ne me rendent pas plus chose que les hommes) Est-ce que j'intellectualise trop les choses ? (ça, par contre, ce n'est toujours pas écarté...).
Et voilà que ce week end, je tombe sur un article de Madmoizelle qui parle d'asexualité. Je suis curieuse de tout ce qui peut toucher à l'identité (sexualité, romantisme, genre...) et je ne connaissais pas vraiment ce concept, alors j'ai lu.
Et je me suis pris une claque magistrale. L'article n'était pas parfait, mais c'était la première fois que je me reconnaissais dans un article parlant de sexualité.
Depuis, je fouille un peu, et me voilà ici.
Je veux en savoir plus sur moi, sur cette notion d'asexualité qui me semble me correspondre si bien, et surtout échanger, quelque part être rassurée : je ne suis pas anormale.
Je suis en train de comprendre que ce n'est pas parce que j'ai 30 ans dans deux ans que j'ai raté ma vie si je ne me suis pas mise en couple d'ici là, que je n'ai pas besoin de me mettre une pression folle pour trouver quelqu'un avec qui "je me sentirais suffisamment en confiance pour perdre ma virginité". Je suis en train de comprendre que ce n'est pas forcément une histoire de confiance. Peut-être que ça en est... Mais je n'ai pas besoin de me dire : OK, faut que d'ici la nouvelle année, tu sautes enfin le pas, ma fille, sinon tu finiras vieille fille.
Je suis en train de comprendre que peut-être que je n'ai pas besoin de tomber amoureuse dans un laps de temps socialement acceptable...
Alors je vais passer un peu de temps avec vous, le temps que ces notions en théorie assimilées soient bien acceptées, et peut-être un peu plus,
et déjà d'avance, merci en tout cas d'exister et de me permettre de mettre un mot sur cette absence d'envie qui commençait sérieusement à m'angoisser...
- didou
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Re: Bonjour !
Bonjour Darboria, et bienvenue,
Bof, certainement pas plus que toutes et tous qui sont venus se présenter ici, moi y compris La rubrique présentation sert ... à se présenter, curieusement.Darboria a écrit :Par où commencer ?
Mon parcours romantique et sexuel est sans doute des plus ennuyeux :
Le fait de dire que tu en as besoin reflète bien que c'est un havre de paix qui t'est important !Darboria a écrit :Ces dernières années, je vois mes ami(e)s se mettre en couple, [...] J'ai mon petit appart, mon chez moi et ma solitude que j'aime bien (et dont j'ai besoin après une journée de boulot)
Oops... Ca me rappelle quelques souvenirs d'étudiant ... certes, jamais de la "chose" mais forcément toujours racontablesDarboria a écrit :J'ai fais des études, j'ai fais des séjours à l'étranger (Erasmus ! ), avec la vie fêtarde que ça implique [...]
La beauté n'est pas forcément liée à la libido (enfin, de mon humble point de vue). Personnellement, j'ai vu et vois de temps en temps de jolies filles ou femmes. Pour autant, jamais il ne me viendrait en tête de les inviter dans mon lit (qui reste un endroit privé entre moi et moi-même). Donc, on peut trouver des filles belles, jolies, mignonnes (terme que je préfère car il se détache le plus de la connotation sexuelle), sans pour autant chercher un lien avec la libido.Darboria a écrit :Alors je me suis posée des questions : est-ce que j'interpréterais mal cette reconnaissance de la beauté et c'est ça en fait la libido ?
Question à débattre, il ne serait peut-être pas inutile de poser la question... sauf si ça a déjà été abordé dans le forum (je n'ai pas encore fait la recherche, je suis également un Pikachu ici ).Darboria a écrit :Est-ce que j'intellectualise trop les choses ? (ça, par contre, ce n'est toujours pas écarté...).
C'est dingue comme le schéma se répèteDarboria a écrit : Et voilà que ce week end, je tombe sur un article de Madmoizelle qui parle d'asexualité. Je suis curieuse de tout ce qui peut toucher à l'identité (sexualité, romantisme, genre...) et je ne connaissais pas vraiment ce concept, alors j'ai lu. [...]
Depuis, je fouille un peu, et me voilà ici.
Pression, je trouve ce mot affreux dans ce contexte (sachant qu'il m'a coûté). Mon petit avis (après une bonne moitié de vie écoulée -- enfin, je pense): le mot pression ne devrait plus, ô grand jamais, être utilisé dans ce contexteDarboria a écrit : Je suis en train de comprendre que ce n'est pas parce que j'ai 30 ans dans deux ans que j'ai raté ma vie si je ne me suis pas mise en couple d'ici là, que je n'ai pas besoin de me mettre une pression folle pour trouver quelqu'un avec qui [...]
Eh bien, je pense que tout le monde ici sera ravi que tu passes le temps qu'il te plaira iciDarboria a écrit : Alors je vais passer un peu de temps avec vous, le temps que ces notions en théorie assimilées soient bien acceptées, et peut-être un peu plus,
et déjà d'avance, merci en tout cas d'exister et de me permettre de mettre un mot sur cette absence d'envie qui commençait sérieusement à m'angoisser...
Règle n°1 : pas avant le mariage. Règle n°2 : ne pas se marier
- Zimou
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Re: Bonjour !
Bienvenue! Tu es sur le bon forum en effet et content que ce qu'a fait Mademoizelle porte ses fruits pour l'AAW
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
- Darboria
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Re: Bonjour !
@Lilly : il est superbe ce gâteau, merci !
@tous et toutes : merci pour votre accueil !
@didou : Oo, ça c'est de la réponse détaillée !
Je fais la distinction entre beauté et libido, aujourd'hui. Je l'ai fait sur le tard car je n'avais jamais eu de libido jusqu'à... récemment on va dire (quand j'ai découvert les fics pornos en ligne, pour être toute à fait honnête). Maintenant, je sais que je peux trouver quelqu'un beau, sans être attirée par lui/elle, ou avoir envie de faire quoi que soit d'autre que regarder.
Quant à la pression... le terme n'est pas mal choisi par rapport à ce que j'ai ressenti, et je ressens toujours, je trouve. J'ai l'impression que quelque part, on me force à entrer dans un moule de conformité, où je dois avoir un mari, des enfants... ou tout du moins avoir envie de ça. Je fais déjà "tâche" parmi mes collègues au travail parce que je n'ai pas d'ambitions professionnelles et que mon boulot au SMIC pas très bien considéré me va trèèèès bien. Ils ont du mal à comprendre que je suis heureuse comme ça, que je m'épanouis ailleurs que dans mon travail ou dans une vie sentimentale ou familiale.
J'ai une très forte imagination, plein de rêves, j'écris et je lis énormément, et je préfère largement passer ma soirée devant mon ordi avec une tasse de thé chaud et mes doigts à courir sur un clavier pour remplir un document texte de mes histoires, qu'à bosser des heures sans fin sur quelque chose qui ne m'apporte rien personnellement (fait, et ça ne m'a apporté qu'un burn-out... non merci...) ou à devoir faire des concessions tous les soirs sur mes habitudes de vie pour tenir compte d'un compagnon (ou pire, d'enfants...).
Je ne rentre pas dans leurs cases de jeune femme futur success woman ou future maman comblée. Et j'ai mis beaucoup de temps à accepter que tant qu'à laisser ma vie professionnelle de côté pour favoriser ma vie privée, cela ne voulait pas forcément dire que je devais absolument y faire entrer quelqu'un.
Je suis l'aînée de quatre filles, ma mère me demande à chaque fois qu'on se voit quand je vais lui ramener un "Jules". Elle n'aurait rien contre une "Juliette", mais elle ne conçoit pas que je n'ai envie de ramener personne. Pour elle, ne pas avoir envie signifie forcément un mal-être quelque part. C'était d'autant plus dur pour elle que moi-même, je ne me comprenais pas, et je ne savais pas répondre à ses interrogations...
Mes collègues et amis s'imaginent que c'est parce que je suis une "adulescente" et que "ça viendra" et "tu vas forcément rencontrer quelqu'un". Peut-être. Peut-être pas.
Mais en attendant, tout le monde se plait à penser que mon célibat est temporaire, parce que je sors d'une phase difficile, et que lorsque j'irai mieux, les amours aussi. Ils ne sont pas méchants, mais ça n'arrête pas... et du coup, je me questionne, je me demande ce qui cloche chez moi, et leurs inquiétudes et meilleures intentions me rendent finalement malheureuse.
C'est aussi pour ça que quelque part, je suis contente d'avoir découvert cette notion d'asexualité. C'est un peu mon bouclier personnel contre leurs bonnes intentions. Même si je ne suis pas prête encore à en parler ouvertement, je sais que je n'ai rien qui cloche chez moi, et c'est du coup beaucoup plus facile de répondre "pas maintenant" quand on me demande une date pour ma vie sentimentale...
@tous et toutes : merci pour votre accueil !
@didou : Oo, ça c'est de la réponse détaillée !
Je fais la distinction entre beauté et libido, aujourd'hui. Je l'ai fait sur le tard car je n'avais jamais eu de libido jusqu'à... récemment on va dire (quand j'ai découvert les fics pornos en ligne, pour être toute à fait honnête). Maintenant, je sais que je peux trouver quelqu'un beau, sans être attirée par lui/elle, ou avoir envie de faire quoi que soit d'autre que regarder.
Quant à la pression... le terme n'est pas mal choisi par rapport à ce que j'ai ressenti, et je ressens toujours, je trouve. J'ai l'impression que quelque part, on me force à entrer dans un moule de conformité, où je dois avoir un mari, des enfants... ou tout du moins avoir envie de ça. Je fais déjà "tâche" parmi mes collègues au travail parce que je n'ai pas d'ambitions professionnelles et que mon boulot au SMIC pas très bien considéré me va trèèèès bien. Ils ont du mal à comprendre que je suis heureuse comme ça, que je m'épanouis ailleurs que dans mon travail ou dans une vie sentimentale ou familiale.
J'ai une très forte imagination, plein de rêves, j'écris et je lis énormément, et je préfère largement passer ma soirée devant mon ordi avec une tasse de thé chaud et mes doigts à courir sur un clavier pour remplir un document texte de mes histoires, qu'à bosser des heures sans fin sur quelque chose qui ne m'apporte rien personnellement (fait, et ça ne m'a apporté qu'un burn-out... non merci...) ou à devoir faire des concessions tous les soirs sur mes habitudes de vie pour tenir compte d'un compagnon (ou pire, d'enfants...).
Je ne rentre pas dans leurs cases de jeune femme futur success woman ou future maman comblée. Et j'ai mis beaucoup de temps à accepter que tant qu'à laisser ma vie professionnelle de côté pour favoriser ma vie privée, cela ne voulait pas forcément dire que je devais absolument y faire entrer quelqu'un.
Je suis l'aînée de quatre filles, ma mère me demande à chaque fois qu'on se voit quand je vais lui ramener un "Jules". Elle n'aurait rien contre une "Juliette", mais elle ne conçoit pas que je n'ai envie de ramener personne. Pour elle, ne pas avoir envie signifie forcément un mal-être quelque part. C'était d'autant plus dur pour elle que moi-même, je ne me comprenais pas, et je ne savais pas répondre à ses interrogations...
Mes collègues et amis s'imaginent que c'est parce que je suis une "adulescente" et que "ça viendra" et "tu vas forcément rencontrer quelqu'un". Peut-être. Peut-être pas.
Mais en attendant, tout le monde se plait à penser que mon célibat est temporaire, parce que je sors d'une phase difficile, et que lorsque j'irai mieux, les amours aussi. Ils ne sont pas méchants, mais ça n'arrête pas... et du coup, je me questionne, je me demande ce qui cloche chez moi, et leurs inquiétudes et meilleures intentions me rendent finalement malheureuse.
C'est aussi pour ça que quelque part, je suis contente d'avoir découvert cette notion d'asexualité. C'est un peu mon bouclier personnel contre leurs bonnes intentions. Même si je ne suis pas prête encore à en parler ouvertement, je sais que je n'ai rien qui cloche chez moi, et c'est du coup beaucoup plus facile de répondre "pas maintenant" quand on me demande une date pour ma vie sentimentale...
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Re: Bonjour !
Vi, c'est toujours Lilly qui fait de beaux gâteaux ! J'ai constaté ça depuis mon arrivée (récente par ailleurs).Darboria a écrit :@Lilly : il est superbe ce gâteau, merci !
Merci J'essaye souvent de rendre mes vaseux propos presque intelligibles Donc, pour m'y retrouver moi-même, je fais en sorte de séparer chaque phrase à laquelle répondreDarboria a écrit :@didou : Oo, ça c'est de la réponse détaillée !
Curieusement, accepter que l'on puisse être ravi par un beau paysage sans vouloir gravir la colline, est un cheminement qui prend du temps à assimiler... Au passage, "fics pornos", c'est une typo ou un truc que je ne connais vraiment pas ?Darboria a écrit :Je fais la distinction entre beauté et libido, aujourd'hui. Je l'ai fait sur le tard car je n'avais jamais eu de libido jusqu'à... récemment on va dire (quand j'ai découvert les fics pornos en ligne, pour être toute à fait honnête). Maintenant, je sais que je peux trouver quelqu'un beau, sans être attirée par lui/elle, ou avoir envie de faire quoi que soit d'autre que regarder.
Je faisais allusion à "l'horreur" de ce mot, non pas par rapport à la manière dont tu l'as employé, mais par rapport à ce qu'il représente (malheureusement). Forcer les gens à rentrer dans des cases est une constante. Et pas forcément uniquement en terme de sexualitéDarboria a écrit :Quant à la pression... le terme n'est pas mal choisi par rapport à ce que j'ai ressenti, et je ressens toujours, je trouve. J'ai l'impression que quelque part, on me force à entrer dans un moule de conformité, où je dois avoir un mari, des enfants... ou tout du moins avoir envie de ça.
Le point important dans ta phrase précédente est "me va trèèèès bien" ! Bon, sans entrer dans des détails inutiles et aussi chiants que la prose de Marguerite Duras (c.f le traumatisme que j'ai involontairement causé à @Sleepless Knight -- http://www.asexuality.org/fr/forum/view ... s#p177756@), le fait d'être content (ou parfois presque) de sa situation par rapport à ce que les autres pensent qu'il serait "bien" est très important ! Voire primordial !Darboria a écrit :Je fais déjà "tâche" parmi mes collègues au travail parce que je n'ai pas d'ambitions professionnelles et que mon boulot au SMIC pas très bien considéré me va trèèèès bien.
J'ai changé de boulot en "perdant" "plein" (enfin,bon, la base de comparaison était déjà réduite) de fric, cela dit, ce que je fais me va trèèèès bien, j'y trouve de quoi exercer mes convictions. Donc, tant que ma contrainte de payer ses factures n'est pas un obstacle, il faut faire fi des grands idéaux des autres.
Bon, pour les enfants, c'est un peu différent. On peut fort bien aimer ses enfants, même si on a "souffert" en les concevant... enfin, je parle pas du côté de la Maman qui a dû souffrir physiquement largement plus que le Papa, qui lui, a soi-disant eu 3 mn de plaisir....Darboria a écrit : ou à devoir faire des concessions tous les soirs sur mes habitudes de vie pour tenir compte d'un compagnon (ou pire, d'enfants...).
Habituel... Je me souviens encore de mon P'pa, avant que j'ai connu ma future-ex-femme, vers 20 piges, qui me disait "mais une expérience, même avec une prostituée, non ?"Darboria a écrit : Je suis l'aînée de quatre filles, ma mère me demande à chaque fois qu'on se voit quand je vais lui ramener un "Jules" Pour elle, ne pas avoir envie signifie forcément un mal-être quelque part.
Ah oui, le coup de l'adulte qui n'a pas encore grandi... J'en connais un autre qui n'a pas encore grandi et qui s'y refuse pour en pas tomber dans l'univers pourri du paraître et des effets "politiques"... Cela dit, quel que soit le point abordé ne rentrant pas dans une case, cet argument revient toujours rapidement sur le tapisDarboria a écrit :Mes collègues et amis s'imaginent que c'est parce que je suis une "adulescente" et que "ça viendra"
Seule toi saura déterminer s'il cloche quelque chose chez toi ou non. Même pas nous, car, disons-le bien, nous avons un biais ici Même si l'on peut avoir quelques penchants de réponse...Darboria a écrit :et du coup, je me questionne, je me demande ce qui cloche chez moi
Bon, bin avec tout ça, j'ai encore fait un pavé, et on va me maudire pour la lecture à rallonge
Mais sinon, confiance et courage
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Re: Bonjour !
Bienvenue
La civilisation ne consiste pas à multiplier les besoins mais à les réduire volontairement, délibérément. Cela seul amène le vrai bonheur.
Nous vivons dans une culture où le superflu est devenu si nécessaire que nous sommes condamnés à toujours vivre dans le manque!
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