Bonjour ! Encore moi, avec quantité de questions mal résolues...
Personnellement, je me reconnais assez dans tout ce qui est dit ici pour comprendre que je suis probablement asexuelle. C'est bien agréable de pouvoir mettre un mot sur un ressenti, et de se dire que l'on n'est anormale, ni malade, mais seulement différente. Et de cesser de fouiller en vain dans son passé pour y trouver trace d'un traumatisme ou d'un événement qui expliquerait ce peu d'appétence pour la sexualité...
Je suis mariée depuis quinze ans à un homme qui m'a toujours affirmé que lui-même était parfaitement "normal" -traduisez : sexuel. Un mariage très heureux, une harmonie parfaite entre nous. Sauf, évidemment, sur le plan physique... Là, je comprends moins bien. Puisqu'il est S, (comme on dit), il devrait vivre une insupportable frustration avec moi... Il a bien sûr essayé de me "convertir", de me "guérir" ; de mon côté, j'ai accepté de faire des efforts. Chacun de nous considère que la fidélité en matière de sexe n'est pas un absolu : il m'a encouragée à chercher quelqu'un d'autre, pour mettre du piment dans notre relation... ce que bien entendu je n'ai pas pu faire : la seule personne au monde avec qui je sois assez en confiance pour passer outre mes réticences, c'est lui ! Je me contente donc de regarder les beaux hommes qui passent à ma portée, sans avoir envie d'aller plus loin. Inversement, je lui laisse entière liberté d'aller chercher ailleurs ce que je ne peux lui offrir. Et il se montre d'une fidélité totale, ne profitant absolument pas de cette liberté ! En somme, nous sommes des "libertins non-pratiquants", espèce pour le moins bizarre...
Si encore il avait avec moi une sexualité satisfaisante... Mais lui aussi laisse passer parfois plusieurs semaines avant de manifester du désir ; et bien souvent, les rapports ne sont guère satisfaisants, lui trop rapide, moi trop lente...
Le miracle, c'est que cela n'influe nullement sur notre relation. Nous nous entendons parfaitement, nous sommes complices comme au premier jour. Serait-il un asexuel qui s'ignore ??? C'sst au point que parfois je le souhaiterais plus ardent... Un comble !
Les paradoxes de l'asexualité
- Hermione
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Re: Les paradoxes de l'asexualité
sengira a écrit : Puisqu'il est S, (comme on dit), il devrait vivre une insupportable frustration avec moi...
Ou alors tout simplement...... il t'aimesengira a écrit : Serait-il un asexuel qui s'ignore ???
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Re: Les paradoxes de l'asexualité
J'ai l'impression que tu projettes des fantasmes(dans le sens que tu imagines) sur ton mari
Bonne question, mais je n'ai pas la capacité à y répondre.
Le reste du post est pareil "Mais pourquoi il ne va pas voir ailleurs ?"il devrait vivre une insupportable frustration avec moi.
Bonne question, mais je n'ai pas la capacité à y répondre.
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La normalité n'existe pas, surtout ici.
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Re: Les paradoxes de l'asexualité
En quoi est-ce un paradoxe ? Ca je n'ai pas trop saisi. Je pense que ce topic serait bien dans les relations A/S.
Une recherche sans fin d'ailleurs... Que de bons clients chez les psys...sengira a écrit :Bonjour ! Encore moi, avec quantité de questions mal résolues...
Personnellement, je me reconnais assez dans tout ce qui est dit ici pour comprendre que je suis probablement asexuelle. C'est bien agréable de pouvoir mettre un mot sur un ressenti, et de se dire que l'on n'est anormale, ni malade, mais seulement différente. Et de cesser de fouiller en vain dans son passé pour y trouver trace d'un traumatisme ou d'un événement qui expliquerait ce peu d'appétence pour la sexualité...
Ce n'est pas insupportable, puisque tu fais toi aussi des efforts... il ne se sent ni dévalorisé, ni oublié, ni seul dans la situation.sengira a écrit : Je suis mariée depuis quinze ans à un homme qui m'a toujours affirmé que lui-même était parfaitement "normal" -traduisez : sexuel. Un mariage très heureux, une harmonie parfaite entre nous. Sauf, évidemment, sur le plan physique... Là, je comprends moins bien. Puisqu'il est S, (comme on dit), il devrait vivre une insupportable frustration avec moi... Il a bien sûr essayé de me "convertir", de me "guérir" ; de mon côté, j'ai accepté de faire des efforts.
C'est bizarre comme on a encore plus de mal à leur expliquer ça que l'asexualité elle-même.sengira a écrit : Chacun de nous considère que la fidélité en matière de sexe n'est pas un absolu : il m'a encouragée à chercher quelqu'un d'autre, pour mettre du piment dans notre relation... ce que bien entendu je n'ai pas pu faire : la seule personne au monde avec qui je sois assez en confiance pour passer outre mes réticences, c'est lui !
Dont mon couple fait partie. Mais vu les réactions surprises que j'ai eues au début, ça doit rester rare ce genre d'équilibre libertin A/S. Question de caractères, au-delà des pulsions.sengira a écrit : Je me contente donc de regarder les beaux hommes qui passent à ma portée, sans avoir envie d'aller plus loin. Inversement, je lui laisse entière liberté d'aller chercher ailleurs ce que je ne peux lui offrir. Et il se montre d'une fidélité totale, ne profitant absolument pas de cette liberté ! En somme, nous sommes des "libertins non-pratiquants", espèce pour le moins bizarre...
Ben normal, quand on ne le fait pas souvent on n'arrive pas facilement à être coordonnés Il n'ose pas le manifester parce qu'il sait que tu n'aimes pas trop ça. T'aurais envie toi, de lui demander souvent de faire un truc qui le fait chier ? Je ne sais pas moi : du jardinage, un footing, un musée...sengira a écrit : Si encore il avait avec moi une sexualité satisfaisante... Mais lui aussi laisse passer parfois plusieurs semaines avant de manifester du désir ; et bien souvent, les rapports ne sont guère satisfaisants, lui trop rapide, moi trop lente...
Non c'est normal. Le fait qu'il ne soit pas trop demandeur (sinon il serait déjà parti, chaque S a son degré d'envie), avec un caractère assez conciliant, tolérant, une bonne dose d'amour et de bienveillance. Et le fait que tu ais envie parfois qu'il se lâche, par souci de son bien être. Chez moi aussi on se lâche parfois "tu as envie ?" "non ça va, pas tant que ça." "c'est bon alors ^^"sengira a écrit : Le miracle, c'est que cela n'influe nullement sur notre relation. Nous nous entendons parfaitement, nous sommes complices comme au premier jour. Serait-il un asexuel qui s'ignore ??? C'sst au point que parfois je le souhaiterais plus ardent... Un comble !
Se forcer à avoir envie de ce qu'on ne veut pas est une contrainte... Pq donc nous forcer à associer un si vilain mot avec l'acte d'amour ?
"C'est sa catastrophe , le Belge ne va au désir que par le chemin du besoin" Denys-Louis Colaux
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Re: Les paradoxes de l'asexualité
Tout à fait Le titre n'est pas très évocateur, je pensais arriver sur une discussion philosophique concernant la nature de l'asexualité.reverine a écrit :En quoi est-ce un paradoxe ? Ca je n'ai pas trop saisi. Je pense que ce topic serait bien dans les relations A/S.