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Petit écrit du soir : Une seconde chance

Publié : 19 févr. 2018, 19:42
par Ptite-mel
Prologue :


Laissez-moi me présenter, je m’appelle Mélanie. J’ai 20 ans. Physiquement, je suis petite avec une chevelure châtain assez épaisse. Pour casser cette masse de cheveux je possède des mèches blondes et bordeaux. Je possède de beaux yeux bleus clairs dont je suis fière.
Non, je ne me vante pas, je sais simplement reconnaitre c’est qui est juste surtout lorsque j’ai entendu de nombreux compliments sur mes beaux yeux bleus. Parfois ces derniers virent au gris.

Je ne suis pas l’héroïne d’un roman fantastique ou autre, je suis une jeune fille qui aime écrire, partager avec les autres. J’ai différentes passions, la lecture, l’écriture, la photographie, les animaux. La lecture est pour moi un refuge, je m’évade à travers les romans que je dévore avec engouement. L’écriture me permet de laisser libre court à mes pensées, pensées bien souvent trop confuse pour être exploitée. Mais quand j’écris tout semble plus facile, les mots viennent naturellement. Cet écrit sur à l’image de mon esprit : désordonné. Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, peut-être pour partager avec d’autres mes pensées, mes impressions, mon vécue. En espérant que cela aide quelqu’un. Mais du haut de mon un mètre cinquante-trois et de mes vingt ans que pourrais-je bien avoir à raconter ? Eh bien, voyez-vous je pense avoir des choses à raconter. Tout ne sera pas forcément joyeux, mais en même temps si j’occultais une partie de mon vécu, comment vous montrez tout le chemin que j’ai parcouru. Mes choix ne sont peut-être pas les meilleurs mais ce sont les miens, et je dois vivre avec, alors autant les accepter et aller de l’avant. Faire en sorte que les années qu’il me reste à passer sur cette terre servent à quelque chose.

Inceste, dépression, tentative de suicide, chagrin d’amour, manque de confiance en soi, peur du regard des autres … Tout ça fait ou a fait partie de moi. Bon je vous l’accorde tout ça n’est pas très joyeux ni très positif. Mais j’ai vécu aussi d’excellent moment, avec mes amis, mon copain, ma famille. Le problème c’est que lorsque l’on va mal on a tendance à oublier tout ça et à ne voir que les mauvais moments de sa vie. Ça je le sais que trop bien. Alors oui, je pourrais raconter ici tous les bons moments que j’ai vécu mais le problème c’est que ces bons moments je ne veux pas les partager. Je veux les garder pour moi, comme un trésor. Mon trésor, la raison pour laquelle je continue à vivre.

C’est étrange comme les bons moments ont tendances à être oublié alors qu’au contraire tous les mauvais moments restent enregistrés à tout jamais. Dans mon cas, je ne garde que des brides de mes pires moments, ce qui est pire, cela laisse place au doute, à l’incertitude.

Si vous m’aviez connue il y a quelques années - 3ans – je n’étais absolument pas ainsi. Je n’étais pas aussi bien dans ma peau. Tout n’est pas parfait, mais je suis fière de voir les progrès accomplis. Alors oui, je me ronge toujours les ongles, malheureusement, mais je suis plus ouverte au monde. Quel est le rapport me diriez-vous ? Aucun, si ce n’est l’évolution.
On me répète sans cesse que je dois demander de l’aide quand je vais mal, au lieu de faire des bêtises, mais les gens qui me donnent des conseils ne sont pas dans ma tête. D’ailleurs, est ce qu’ils appliquent ses conseils eux-mêmes ?

Je pense que comparer à de nombreuses personnes je demande de l’aide. Peut-être un peu trop tard en effet, mais je parle quand je m’en sens réellement capable. Peut-on réellement me reprocher de ne pas assez faire confiance aux gens, quand je me suis fait avoir de nombreuses fois. Je sais que tout le monde n’est pas méchant, que le monde n’est pas noir ou blanc mais que voulez-vous je ne changerais pas sur certains points.

J’ai longtemps gardé tous mes sentiments pour moi, puis je suis tombée amoureuse, et là tout à changer. Les barrières que j’avais construites se sont toutes brisées et j’ai dû affronter une tonne d’émotion que j’avais rejetée. Je suis tombée amoureuse comme l’on respire, sans m’en rendre compte. L’amour c’était pour les autres, pas pour moi. En tombant amoureuse pour la première fois, des tonnes de questions sont venus se bousculer dans ma tête. Le problème avec les questions ce que ça vous embrouille l’esprit. Le plus dur est de les ignorer et de se laisser aller et voir où ça nous mène. J’ai toujours voulu tout contrôler, jouer la carte de la sécurité. Mais lorsque l’on est deux, on ne peut plus tout contrôler, surtout quand les sentiments entrent en jeu.

Vivre avec moi peut être génial mais aussi affreusement compliquée. Pourquoi ? Tout simplement car je doute facilement de tout. Que je n’ai pas confiance en moi. Que la vie n’est pas aussi simple que ce qu’on lit dans les livres. Les sentiments n’ont rien de simple et les comprendre est encore plus ardu. Alors vous savez quoi j’ai arrêté de chercher à comprendre mes émotions. Oui, j’ai baissé les bras, mais ça fait un bien fou ! Ne plus se demander constamment est ce que je l’aime vraiment ? Qu’ai-je fais pour mériter cette vie ?
Une fille mérite-t-elle de se faire violer par quelqu’un en qui elle avait confiance ? Bien sûr que non, personne ne mérite ça, pourtant ça arrive.
J’aimerais vous dire que peu importe ce que vous avez pu vivre, il y a quelqu’un de plus malheureux que vous. C’est peut-être vrai et alors ? Cela n’aide pas à aller mieux. Par contre sentir que l’on n’est pas le seul ça, ça aide.

Au lieu d’écrire tout ça, j’aurais pu simplement dire que je suis une gentille personne à qui il est arrivé de mauvaise chose.

Et vous savez quoi c’est vrai et je n’ai plus peur d’en parler. Je ne me cache plus dans le silence. A quoi ça sert de garder tout ça pour soi, de s’empoisonner la vie avec des secrets ? Souffrir en silence ? Alors qu’il suffit juste de sortir du silence. Tout ça rend la chose plus réelle parce que tout simplement elle est réelle.

- Alors oui, à huit ans, j’ai subi un inceste dont je ne me suis souvent qu’à l’adolescence.
- Vers mes douze ans, j’étais dépressive, j’ai essayé de m’étrangler plusieurs fois. J’étais mal dans ma peau.
- A quatorze ans, j’ai été victime d’harcèlement au lycée.
- A seize ans, je suis tombée amoureuse. J’allais mieux.
- A dix-sept ans, les premiers doutes. Les premiers problèmes. Rapport douloureux. Dépression de plus en plus fréquente.
- A dix-huit ans, j’ai demandé de l’aide. Mon secret n’en est plus un. Ma famille est toujours entière. Mais moi dans tout ça ? Rien à changer. J’ai toujours l’impression que j’invente le fait de m’être fait violée. Ma sexualité est toujours chaotique.
- A dix-neuf ans, psychiatre et antidépresseurs. Je n’ai plus peur du regard des autres. Serais-je asexuelle ? Cela expliquera bien des choses. Ça ne serait pas de ma faute si ma sexualité est aussi chaotique. Mais en même temps, n’est-ce pas psychologique ?
- A vingt ans, mon copain et moi avons rompu, pourtant on s’aimait encore. Je me suis effondrée une nouvelle fois, j’ai pris beaucoup de médicament mais j’ai survécu.
- Aujourd’hui, je prends ma vie en main, je vais de l’avant. Je recommence sur de nouvelles bases. J’arrête de m’empoisonner l’esprit avec toutes ces questions et ces doutes. Tout ce que je sais c’est que je l’aime et que je ne veux pas que ça soit finit. Alors asexuelle ou non, je vois où la vie me mène. Et essaye de me détendre, de ne plus avoir peur, de ne plus croire à tout ce qu’on raconte dans les livres.

Re: Petit écrit du soir

Publié : 19 févr. 2018, 20:53
par Baelfire
Tu arrives à aimer. C'est toujours compliqué l'amour. On n' aime pas être pris par surprise et que tout soit hors de contrôle. Mais c'est pas donné à tout le monde. Il y en a qui n'y arrivent pas, qui n'y croient pas... Alors peut être qu'à quelque part c'est une chance. Surtout avec un vécu tel que le tien. En tous cas ça dénote d'un sacré caractère de Warrior.

Sois la (re)bienvenue Mélanie. Avec tes joies, tes peines, tes peurs, tes questions, tes réponses, tes doutes, tes certitudes. Tout...

Ton écrit (même si il ne raconte peut être pas ta vie) me touche

Re: Petit écrit du soir

Publié : 19 févr. 2018, 22:09
par PassionA
Merci de partager :)

Re: Petit écrit du soir

Publié : 19 févr. 2018, 22:22
par Ptite-mel
Baelfire a écrit : 19 févr. 2018, 20:53 Tu arrives à aimer. C'est toujours compliqué l'amour. On n' aime pas être pris par surprise et que tout soit hors de contrôle. Mais c'est pas donné à tout le monde. Il y en a qui n'y arrivent pas, qui n'y croient pas... Alors peut être qu'à quelque part c'est une chance. Surtout avec un vécu tel que le tien. En tous cas ça dénote d'un sacré caractère de Warrior.

Sois la (re)bienvenue Mélanie. Avec tes joies, tes peines, tes peurs, tes questions, tes réponses, tes doutes, tes certitudes. Tout...

Ton écrit (même si il ne raconte peut être pas ta vie) me touche

Merci, pour ce qui est de l'écrit il raconte les grandes lignes de ma vie. J'écris également de la fiction mais j'ai eu une subite envie d'écrire une pseudo "autobiographie". Que je continuerais sans doute ^^.
J'essaie en effet de me battre, même si j'ai un peu baisser les bras pendant un moment :/. Mais la vie m'a offert une seconde chance ! Alors je compte bien en profiter et essayer de faire ce que j'aime ! Sans me prendre la tête :D

Re: Petit écrit du soir

Publié : 19 févr. 2018, 23:58
par fiffi
Rebienvenue Ptite-mel ,

ton écrit me touche aussi ; j' y vois de la souffrance mais aussi un message d ' espoir : tu continues à te battre , de croire que tout n' est pas fini . Tu as raison , il ne faut pas laisser passer une chance lorsqu' elle se présente . Tu es une battante , tu y arriveras .

Bonne chance , je te souhaite plein de bonheur . :-)

Re: Petit écrit du soir

Publié : 20 févr. 2018, 07:24
par didou
Eh beh, effectivement, Ptite-mel, une vingtaine d'années bien remplie, enfin ... "bien".
Courage, continue à te battre en faisant fi du regard des autres ! Le regard des autres... certainement l'un des trucs les pires dont on n'arrive malheureusement pas facilement à se foutre :roll:
Et ... bienviendue dans le coin-coin :)

Re: Petit écrit du soir

Publié : 20 févr. 2018, 07:41
par Olib
Un bel écrit, et très cohérent derrière l'apparence désordonnée.

Ce forum est là pour ça, partager ce qu'on a sur le cœur quand on en ressent le besoin.

Tu n'as pas eu une vie simple, c'est le moins qu'on puisse dire. Courage pour faire avec tout ça et pour trouver un peu d'apaisement dans cette vie.

Re: Petit écrit du soir

Publié : 20 févr. 2018, 09:52
par clotaire
Merci pour ce beau texte Ptite-mel :-)
Je souscris aux avis précédents !

Re: Petit écrit du soir : Une seconde chance

Publié : 21 févr. 2018, 15:37
par Ramón
Du coup, "si c'était à recommencer" voudrais-tu "effacer tes joies, tes solitudes, qu'on oublie une virgule à ton passé" ?

En tout cas, voilà une autobiographie riche en humanité. Au plaisir d'en lire d'autres bouts à l'occasion :)
Merci à toi !

Re: Petit écrit du soir : Une seconde chance

Publié : 28 févr. 2018, 21:46
par Ptite-mel
Mr.Nya a écrit : 21 févr. 2018, 15:37 Du coup, "si c'était à recommencer" voudrais-tu "effacer tes joies, tes solitudes, qu'on oublie une virgule à ton passé" ?

En tout cas, voilà une autobiographie riche en humanité. Au plaisir d'en lire d'autres bouts à l'occasion :)
Merci à toi !
J'ai longtemps réfléchi à la question et m'en suis voulu. C'est affreux ce "et si ?", car on pourrait refaire le monde avec ...
Honnêtement, actuellement je te répondrais "Non". Non, je n'ai pas envie de tout effacer. Parce que j'ai fait tellement de chemin pour m'en sortir. Que je vais mieux. Donc non, puisque le bouton RESET n'existe pas, autant vivre sa vie comme elle est et faire en sorte de garder la tête hors de l'eau !

Suite : Une seconde chance

Publié : 28 févr. 2018, 21:59
par Ptite-mel
Le début de la fin

« Car au fond, et précisément pour les choses les plus profondes et les plus importantes, nous sommes inqualifiablement seuls. »
Lettres à un jeune poète, Rainer Maria Rilke.

Je m’excuse si certains détails ne sont pas placés chronologiquement, j’avoue avoir du mal à tout resituer correctement. En écrivant cette phrase, je me suis rendu compte que vous lecteur ne pouviez pas savoir, si je me plantais ou pas ! Mais bon, j’ai décidé d’écrire ce récit comme il vient dans mon esprit, et donc j’évite au maximum d’effacer quelques choses ou de revenir sur un évènement. Peut-être un événement sera-t-il plus détaillé à un chapitre suivant ou peut-être pas. N’hésitez pas vous aussi à me demander d’approfondir sur tel ou tel point.

A douze ans, j’ai eu mon premier petit ami, qui s’avérait être mon meilleur ami. On passait beaucoup de temps ensemble, à jouer au ballon. Je me rappelle que je le mettais au défi de sauté d’une certaine hauteur pour avoir un bisou. Oui, oui, vous avez bien lu. S’il voulait m’embrasser il devait le mériter. Toute cette histoire n’a pas duré longtemps et je m’en moque. Quand il a rompu, je n’étais pas le moins du monde triste. Il est ensuite sorti avec ce qui est devenu l’une de mes meilleures amies. La seule qui fasse encore parti de ma vie actuellement. J’en parlerais un peu plus bas. La distance a fait que nous nous sommes éloignées sans jamais nous perdre de vue.
J’ai ensuite déménagé, comme environ tous les 3 ans. Mais cette fois c’est arrivé en milieu d’année scolaire. J’avais 12 ans et j’étais en 5ème et je devais encore me faire de nouveaux amis … Par chance, mon frère était dans le même établissement que moi.
L’adolescence, cette période ou tout change. Je vous mentirais si je vous disais qu’elle m’a épargné. Cette période a été pour moi le début de la fin. Les hormones sont arrivées … Amenant avec elles des souvenirs que j’avais inconsciemment pris soin d’enfouir profondément.
A cette époque, il était pour hors de question d’avoir une vie amoureuse. Cela ne m’attirait pas. J’étais plutôt du style garçon manqué. La mode, les garçons, le maquillage … tout ça était à des années lumières. Et puis je n’étais pas à l’aise avec mon corps, comme beaucoup d’entre vous à cet âge-là.

Je pense que chacun vis son adolescence à sa façon … J’étais de ceux qui souffraient en silence et qui n’étaient pas populaire. Je ne vais pas me plaindre non plus, ça aurait pu être pire, j’aurais pu être le souffre-douleur d’autres élèves. A cette époque, j’ai certainement traumatisé certains de mes amis. J’étais plutôt énervante. Une fille, me diriez-vous !
J’avais tendance à frapper mes amis, pas forcément très fort mais quand même … Je traînais beaucoup avec des garçons, parce que les filles de mon âge n’était pas intéressante. Mais il y avait une fille avec qui je passais tout mon temps, que je considérais comme ma meilleure amie. Sauf qu’elle est devenue populaire, et moi dans tout ça ? Ba, j’étais connue comme l’amie de cette fille. Elle est tombée amoureuse, s’est mise à fumer, à sécher les cours. Bref, cette année-là, j’ai perdu ma meilleure amie. La seule personne à qui j’avais eu le courage de dire ce que j’avais subit à l’âge de 8 ans et qui m’avait cru et écouté.

Quelques temps après, j’ai rencontré une fille, elle était triste, se faisait marcher sur les pieds … J’ai pris sa défense et l’ai aidé. Nous sommes devenus meilleures amies. Elle était plus jeune que moi, j’étais de 4 ans son aîné. On avait la même passion : l’équitation. Je passais tous mes mercredis avec elle. Un jour, elle m’a envoyé un message qui ne m’était pas destiné. J’ai appris qu’elle s’était faite violée au club équestre où l’on montait. Le pire dans tout ça, c’est que je l’ai ramené chez ses grands-parents sans me douter de rien. On parlait beaucoup de ce qui lui était arrivé, je lui donnais des conseils … Je lui ai confié ce qui m’était arrivé. Notre expérience était loin d’être comparable, pour elle c’était un inconnu, une fois, et elle a porté plainte. Pour moi, c’est un membre de mon cercle familial proche, sur plusieurs jours. J’ai souvent cru que ce n’était qu’un rêve, mais comment pouvais-je avoir autant de détail. Je voulais me confier à ma mère, je lui ai écrit maintes lettres sans jamais lui donner. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas briser ma famille. Que je me sentais coupable, coupable de ne avoir dit non. D’avoir accepté lorsqu’il m’a demandé qu’on fasse l’amour. Tout ce que je voulais c’était lui faire plaisir. Mais à 8 ans comment étais-je censée comprendre l’ampleur de ma réponse ? Et à 12 ans, je n’avais pas encore le recul nécessaire pour comprendre ça, toute seule.
Le lycée était pour moi un enfer, je ne me sentais pas à ma place. Et chez moi, ce n’était pas mieux, je me sentais seule, extrêmement seule. Je n’avais personne à qui parler. J’ai commencé à déprimer, à essayer de me suicider. Juste pour appeler à l’aide. Je ne suis jamais allée assez loin pour mettre ma vie en danger. Parce que le suicide est un acte lâche, que je ne voulais pas rendre mes proches tristes. Mais personne ne voyait ma tristesse.
A la même période, ma meilleure amie a déménagé, notre relation s’est dégradée. Jusqu’à ce que l’on perde contact, volontairement. Nous avons toute les deux grandis et construit nos vies différemment.

Quant à la meilleure amie qu’il me reste, notre relation s’est elle aussi dégradé. J’ai fini par lui avouer que j’avais été victime d’inceste, mais cette dernière ne m’a pas cru sur le moment. Comment vous dire que tout le chemin que j’avais fait grâce à mes anciennes meilleures amies s’est effondré. Elles m’avaient cru et soutenus et là … j’étais sur le cul. Ma meilleure amie pensait que c’était une blague … Sa réaction m’a extrêmement blessé et à renforcer ma peur d’en parler à ma mère.

Re: Petit écrit du soir : Une seconde chance

Publié : 28 févr. 2018, 23:39
par PassionA
Surtout n'arrête pas. J'imagine que ça doit faire du bien d'évacuer ça, d'une manière ou d'une autre.