J'ai lu plusieurs sujets, et fait quelques recherches, mais il y a tellement de post et souvent bien définis à une situation personnel ...
Du coup je me permets de créer celui ci, mais si faut poster ailleurs, je suivrais vos indications

Comme dit dans ma présentation, je n'ai jamais aimé les rapports intimes. J'ai toujours trouvé ça sale, extrêmement douloureux et je n'en garde qu'un profond sentiment de dégout, de honte et d'humiliation. De plus, j'ai déjà été abusé une fois, assez jeune, et ça ne m'a pas vraiment pousser à voir la chose d'un bon œil ...
Mais je dois avouer que j'ai toujours été très dysphorique avec certaines parties de mon corps. C'est à un point où je déteste utiliser certains mots pour en parler quand ça me concerne. Je vais les écrire une fois, quand même, pour être clair dans mes propos et aider à la compréhension du reste.
Ce que l'on nomme vagin, je l'appelle la brèche. Ce que l'on nomme clitoris, je l'appelle dicklit.
Donc, j'en viens au vif du sujet. Je n'ai connu avec les autres que des rapports "classique", par pénétration par la brèche. Ça donc, je sais que je ne peux pas, c'est au dessus de mes forces. Je sais que tout ce qui est avec la bouche, c'est pas possible non plus, ça me fou la nausée rien que d'y penser

Mais pendant mes "crises libidineuses", au début de mon traitement hormonal, j'ai essayé de trouver des moyens pour faire passer l'envie. C'était juste impossible de faire quoi que se soit avec une érection en quasi-permanence ... Je me suis débrouillé tout seul, car célibataire et avec aucune envie d'inviter quelqu'un. J'ai testé donc deux choses, la première avec l'utilisation de mon dicklit. Et j'en suis arrivé à un constat navrant, c'est purement et uniquement mécanique

Ça, c'est l'aspect technique. Pour ce qui est de l'aspect relationnel, je m'out principalement comme gay.
Plusieurs raisons à ça :
- Les hors LGBT connaissent ce terme, et il n'y a pas besoin de l'expliquer.
- Je suis certe panromantique, mais les corps féminins me dégoutent et donc je préfère expliquer cet aspect de moi en privé si je sens que je commence à avoir des sentiments plus qu'amicaux avec une personne.
- J'apprécie la vue de beaux corps masculins, cis comme trans.
- J'ai plus de facilité à lié des liens plus qu'amicaux avec des hommes que des femmes.
Je ne suis que rarement out comme poly, parce qu'on me catalogue d'infidèle, et je ne suis pas du tout out asex parce que je ne suis pas tout à faire certain de l'être

Piou, c'est long comme introduction, juste pour une toute petite question ...
Mais voilà, une fois la brèche jetée au passé et oubliée, devrais-je "revoir" toute la partie sexualité de ma vie ? Mon corps à ce moment là sera, après tout, comme je l'ai toujours visionalisé et désiré. J'ai du mal à poser des mots juste sur mes questionnements

Comment vous ressentez votre lien entre votre asexualité et votre corps ? Est-ce que vos parties intimes vous dégoute ?
Du peu que j'ai testé en solo, la sodomie me laisse franchement de marbre. Je ne trouve pas ça bien, mais pas ça horrible non plus. Disons que si je me caresse le bras ça me fait le même effet ... Du coup, est-ce que je devrais essayer avec quelqu'un de confiance pour être fixé ou ça risque de me bousiller mon rapport avec moi-même un peu plus ? J'avoue que si je peux m'en passer, je le ferai, mais j'ignore complétement quelle serait ma réponse si une personne que j'aime et avec qui je me sens 100% en confiance me le proposer ...
Depuis que j'ai découvert le mot asexualité, et que je vous lis, que je parle avec d'autres de ce sujet, je ressens comme un profond soulagement. Comme ce moment où on retrouve nos clefs au fond d'une poche alors que ça fait 10 minutes qu'on panique sous l'orage à ne pas les retrouver. Une "béatitude" que je ne m'explique pas et qui me fait un peu peur quand je m'en rend compte. Dans de nombreux sujets, en vous lisant, je me dis "Mais oui c'est trop ça !" et je commence à me sentir pas trop bien à l'idée de devoir quitter ma bulle. Bulle en dehors de laquelle je suis connu comme homosexuel, parfois trans (mais ça rien n'y changera ^^) et c'est tout.
Et je me demande, est-ce du mensonge si je continue à dire que je suis gay ? Ne suis-je pas illégitime ?
Déjà que lorsque qu'on me demande si je suis passif ou actif, et je réponds "puceau" je me sens pas vraiment dans le vrai, ni très à l'aise ... Pour être franc, maintenant que la "lumière" commence à apparaitre sur les différentes routes possibles, je ne sais pas si j'ai vraiment choisi la bonne. Alors oui l'orientation sexuelle n'est pas une chose de fixe, mais c'est plus profond que ça. Moi qui aime vraiment regarder de beaux mecs, et qui me suis d'ailleurs toujours imaginé avec au moins un homme dans ma vie future, je me demande si j'ai été réellement homosexuel ou si ce n'est pas juste la case la moins "merdique" que j'ai trouvé à ce moment là, en comparaison avec ma situation.
Bon au final ça fait plus qu'une question, et je suis parti dans tout les sens. Aaah je suis désolé, j'arrive pas du tout à résumer mes idées, et c'est un peu voir beaucoup le fouillis dans ma tête là ...