Sleepless Knight a écrit :Si il y a choix, c'est pas de la manière que ton exemple illustre. C'est pas une décision ou deux décisions à un moment X, mais des milliers de choix interconnectés dont on ignore souvent les conséquences.
On choisirai donc ce qu'on est et ce qu'on pas, sans être le maître de ce qu'on est (ou ce qu'on est pas). C'est pour ça que je pense que ton exemple ne contredit pas l'hypothèse de Mr. Nya
Oh, j'avais mal compris dans ce cas, et ça me semble bien plus logique maintenant en effet, désolée.
Je suis d'accord pour dire que la personne que nous sommes est le reflet de nos actes autant que de ce que nous étions au départ. La vie est un long chemin entrecoupé d'embranchements, et chaque choix nous ouvre de nouvelles possibilités de destins et en ferme d'autres, en quelque sorte.
Un enfant de sept ans peu décider de voler ou non un bonbon dans un magasin. S'il le fait et qu'il s'en sort sans conséquences, il pourrait bien recommencer, en allant toujours plus loin. S'il décide de ne pas le faire parce qu'il a conscience que c'est mal, ou bien qu'il se fait attraper et que ses parents le réprimandent fermement, alors les chances qu'il vole encore plus tard sont réduites.
Mais imaginons un enfant du même âge qui joue avec un autre du même sexe. Il veut le prendre dans ses bras, parce que c'est son ami, rien de plus. Si personne ne lui fait de remarque, il n'aura sans doute pas de problème à recommencer. Mais mettons qu'un adulte lui fasse comprendre que "deux garçons ne peuvent pas se faire des câlins, tu dois uniquement en faire aux filles, bla bla", et de même chaque fois qu'il devient intimement proche avec un autre garçon. Les chances qu'il se révèle homosexuel en grandissant sont elles réduites pour autant?
La question serait alors maintenant de savoir si la sexualité est du domaine de l'inné, de l'acquis ou un mélange des deux, je suppose...