"Une petite copine" (vu que je suis un gars) => bah pourquoi tricher au jeu de l'intimité quand je sais pertinemment qu'il n'y a pas de réelle compréhension possible dans une relation intime, que la seule chose possible c'est d'accepter l'autre, et que l'autre finira tôt ou tard par nous blesser ou nous décevoir. Comme le chantait Barbara, "Je n'ai pas le goût du malheur. Vas-t-en voir ailleurs si j'y suis." (même si ce n'est pas une chanson asexuelle)
Pour la question des enfants, il y a un mouvement qui s'appelle "Childfree". Il y a plein de gens bien, et qui se sentent bien, et qui aiment les enfants quand même
Après, à une question qui gêne, en général, j'en pose une qui gêne aussi. Nous n'avons pas à passer notre vie à nous justifier, il y a bien mieux à faire. Et à la personne qui joue le choqué ou le blessé ("pourquoi tu réagis comme ça"), je lui dis que ma vie ne concerne que moi, que la sienne ne concerne qu'elle. Ce passage du poème en prose "La solitude" de Baudelaire m'est très parlant :
"Je désire surtout que mon maudit gazetier me laisse m'amuser à ma guise. "Vous n'éprouvez donc jamais, - me dit-il, avec un ton de nez très apostolique, - le besoin de partager vos jouissances?" Voyez-vous le subtil envieux! Il sait que je dédaigne les siennes, et il vient s'insinuer dans les miennes, le hideux trouble-fête!"
J'espère que depuis septembre cela se passe mieux.