Asexualité et sublimation

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
Piccolo
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :Certain asexuels ne veulent pas, pas ne peuvent pas
Ne veulent pas ET ne peuvent pas, sinon on pourrait croire qu'il s'agit d'un caprice ( dans le cas où le A est avec un S, autrement la question ne se pose pas)
Zimou a écrit : c'est bien quelque chose qu'ils ne veulent pas, c'est bien un choix
C'est pas un choix, mais plutôt "c'est ça ou rien".
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Framboize
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Framboize »

Zimou a écrit :Certain asexuels ne veulent pas, pas ne peuvent pas. On peut tous avoir des relation sexuel, mais comme tu le dit, certain ne veulent pas se faire subir des choses désagréable. c'est bien quelque chose qu'ils ne veulent pas, c'est bien un choix. Je suis d'accord, avoir un blocage, c'est ne pas pouvoir choisir contre sa volonté. les asexuels qui choisissent de ne pas avoir de relation sexuel n'ont pas de blocage. Mais c'est bien un choix qui a été fait selon certaine cause (que ce soit un choix pour ne pas avoir de relation ou pour en avoir).
Si on part de ce principe, tout le monde peut avoir des relations hétérosexuelles et tout le monde peut avoir des relations homosexuelles. Physiquement, tout est possible mais va dire à un hétéro que s'il veut, il peut avoir des relations avec une personne du même sexe, il va te dire qu'il ne veut pas et qu'il ne peut pas et que ce n'est pas franchement un choix.
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Zimou
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Un choix, c'est de vouloir faire une chose plutôt qu'une autre, qu'importe que le choix soit évident ou non, suivant tel ou tel raison. j'ai le choix de manger des choux de bruxelle, et ce n'est pas parce que je n'ai absolument aucune envie d'en manger et que je n'en mangerai pas, qu'en manger me semble impossible tellement ça me dégoute (car si, c'est parfaitement possible si j'en fait le choix) que je ne fais pas un choix. Mais si un jour j'ai envie d'essayer les choux de bruxelle pour tel ou tel raison (ça m'arrive d'en gouter suivant comment c'est cuisiné, ou suivant le temps écoulé depuis la dernière fois que j'ai gouté, etc...), je peux changer d'avis et gouter. peut être un jour j'aimerai et je ferai le choix d'en manger plus régulièrement.
Pour quelqu'un qui pense que la vie est plus important qu'une relation sexuel qui ne colle pas avec son orientation, si par exemple un hétéro à le choix entre mourir et avoir une relation homo, il choisira d'avoir une relation homo. il peut très bien faire ce choix, avoir une relation homo alors qu'il pensait que c’était impossible. dans un choix, il y a des pour et des contre, et n'importe quel choix peut être modifié si paramètre du pour ou du contre changent.
Nous nous imposons nos propre limite alors qu'il n'y a pas de limite, nous sommes libre de tout faire. ce qui conditionne notre quotidien est fait, en grande partie, de choix. et ceux même si on à l'impression que ça n'en est pas (parce que c'est logique de pas manger de choux de bruxelle quand on en a horreur).
Ha, et croire que c'est un caprice est du à l’incompréhension. je ne fais pas le caprice de ne pas mourir parce que je fais le choix de vivre. ça reste néanmoins un choix (qu'on ne jugera pas de caprice puisqu'il est facilement compréhensible).
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Natsu
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Natsu »

Zimou a écrit : si par exemple un hétéro à le choix entre mourir et avoir une relation homo, il choisira d'avoir une relation homo.
"Le choix entre mourir et avoir une relation homosexuelle" : ce n'est pas un choix. Un choix implique l'idée de liberté, donc sans contrainte, et encore moins de menace de mort.
Et lorsque tu dis "il choisira d'avoir une relation homosexuelle", tu n'en sais rien, de ce que ferait ou ne ferait pas quelqu'un sous la menace de mort.
Il me semble que les analogies alimentaires deviennent de plus en plus fourre-tout, et je ne parle pas de petits fours... :twisted:.C'est un peu fatiguant de les retrouver partout en guise de vrais arguments sonnants et trébuchants.
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Sleepless Knight
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Sleepless Knight »

Natsu a écrit :
Zimou a écrit : si par exemple un hétéro à le choix entre mourir et avoir une relation homo, il choisira d'avoir une relation homo.
"Le choix entre mourir et avoir une relation homosexuelle" : ce n'est pas un choix. Un choix implique l'idée de liberté, donc sans contrainte, et encore moins de menace de mort.
Et lorsque tu dis "il choisira d'avoir une relation homosexuelle", tu n'en sais rien, de ce que ferait ou ne ferait pas quelqu'un sous la menace de mort.
Il me semble que les analogies alimentaires deviennent de plus en plus fourre-tout, et je ne parle pas de petits fours... :twisted:.C'est un peu fatiguant de les retrouver partout en guise de vrais arguments sonnants et trébuchants.
C'est un choix dans l'absolue, dans l'absolue.
Je pourrais dire que l'homme est incapable de faire autre chose que ce qu'il pense être le choix le plus judicieux (pas le bon choix, ou les plus juste ou même le meilleur ). Le plus judicieux selon son système de valeur, donc si il préfère la mort à la sodomie, il sera incapable de choisir la sodomie. Sinon, il rentre dans la définition de "fou".
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Natsu a écrit : "Le choix entre mourir et avoir une relation homosexuelle" : ce n'est pas un choix. Un choix implique l'idée de liberté, donc sans contrainte, et encore moins de menace de mort.
C'est un choix. c'est ça la vie, on fait parfois le choix du moins désagréable sans être libre de choisir autre chose d'agréable. dans la vie on a le choix entre travailler pour gagner de l'argent ou être pauvre, les 2 sont des contraintes, on a pas la liberté d’être riche sans travailler ou d’être pauvre et acheter ce qu'on veut, travailler ou être pauvre reste néanmoins un choix. à partir du moment ou tu as 2 possibilité, tu fait un choix c'est tout, il n'y a pas d'idée de liberté ou de contrainte.
Un choix résulte de la décision d'un individu ou d'un groupe confronté à une situation ou à un système offrant une ou plusieurs options.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choix
voilà c'est tout, inutile de chercher la petite bête parce que ça te plait pas que ce soit un choix.
Natsu a écrit :Et lorsque tu dis "il choisira d'avoir une relation homosexuelle", tu n'en sais rien, de ce que ferait ou ne ferait pas quelqu'un sous la menace de mort.
j'ai bien dit
Zimou a écrit :Pour quelqu'un qui pense que la vie est plus important qu'une relation sexuel qui ne colle pas avec son orientation
Donc avec un tout petit peu de logique, c'est ce qu'il choisira. L'homme, lorsqu'il est confronté à un choix entre n'importe quoi et mourir, choisira rarement la mort (sauf si l'autre option est pire que la mort... et encore) grâce à son instinct de survie.
Natsu a écrit :Il me semble que les analogies alimentaires deviennent de plus en plus fourre-tout, et je ne parle pas de petits fours... :twisted:.C'est un peu fatiguant de les retrouver partout en guise de vrais arguments sonnants et trébuchants.
j'aime beaucoup les gens qui critique les analogies des autre mais qui sont incapable d'en trouver de meilleurs.
Sleepless Knight a écrit :Je pourrais dire que l'homme est incapable de faire autre chose que ce qu'il pense être le choix le plus judicieux (pas le bon choix, ou les plus juste ou même le meilleur ). Le plus judicieux selon son système de valeur, donc si il préfère la mort à la sodomie, il sera incapable de choisir la sodomie. Sinon, il rentre dans la définition de "fou".
Tout à fait, j'ajoute juste que nos préférences sont issue de différentes cause plus ou moins consciente (ça dépend si on prend le temps d'en prendre conscience ou non), quelqu'un qui préfère la mort à la sodomie fera ce choix pour pas mal de raison possible, mais ce qui est important c'est d'en comprendre ces causes (et ça permet aussi de savoir consciemment si on fait le bon choix ou pas ^^ ).
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Natsu »

Il a déjà été expliqué, en long, en large et en travers, par moi ainsi que par d'autres membres, pourquoi les analogies alimentaires sont inappropriées et pourquoi aucune analogie ne convient pour désigner l'activité sexuelle. Ta persistance à les employer ressemble à une obsession alimentaire et n'apporte rien en termes d'arguments.

En ce qui concerne les choix, lorsque l'unique alternative est la mort, on nomme cela un chantage, contrainte, ou menace de mort.
Le recours systématique et exclusif à wikipédia est discutable (wikipédia comporte de nombreuses erreurs et imprécisions. Et si certains articles sont plus ou moins détaillés, d'autres ne sont que des ébauches), mais de toute façon, il est malhonnête de ne citer que la première ligne d'un article, quel qu'il soit.

En l’occurrence, l'article de wikipédia sur le mot "choix" renvoie à la notion de "libre-arbitre" en philosophie (les autres définitions concernant les mathématiques, la théorie des automates et l'économétrie), et stipule qu'il s'agit d'un processus ou d'un résultat (c'est un résumé de ce que l'on peut lire sur un vrai dictionnaire).
Un choix résulte de la décision d'un individu ou d'un groupe confronté à une situation ou à un système offrant une ou plusieurs options. Le terme « choix » pouvant désigner le processus par lequel cette opération est menée à bien et/ou le résultat de ladite opération.

En philosophie, la question de savoir si un individu effectue des choix librement ou est déterminé renvoie au problème de l'existence ou non du libre arbitre.
"inutile de chercher la petite bête" : le fait est que la vie est complexe, que les humains sont complexes. Le simplisme est peut-être ton choix personnel, mais les autres ne sont pas obligés de suivre cette ligne de pensée.

Afin de rendre compte de cette complexité, voici quelques articles :
sur les définitions de "choix" sur le cnrtl : http://www.cnrtl.fr/definition/choix
sur le libre arbitre : http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/T ... rbitre.htm et http://philosophie.philisto.fr/cours-52 ... bitre.html
sur la liberté : http://www.maphilo.net/liberte-cours.html et http://coursphilosophie.free.fr/cours/liberte.php
Rouge
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Rouge »

Zimou, je reprends encore quelques éléments pour tenter d'éclaircir mon point de vue et ensuite j'abandonne le débat. Je suis têtue mais pas obstinée et j'ai horreur de m'acharner dans une bataille perdue d'avance, je préfère donc te renvoyer à ta philosophie du doute (j'avoue tout, j'ai cherché sur internet!) quant à tes propos très empreints de certitude.
Loin de moi l'idée de refuser ta conception de l'asexualité, je me demande seulement si la conception générale n'est pas un peu plus ouverte que ça. D'ailleurs, nous avons parmi nous une "traumatisée" (peut-être d'autres mais je ne sais pas) et j'ai été la première à lui dire qu'elle n'était pas vraiment* asexuelle, sans pour autant l'exclure de toute discussion sur le sujet.
*(mis ici pour nuancer mon propos et luis faire plus facilement accepter le fait que selon moi, elle n'était pas A)

Zimou a écrit :il n'y a pas de "pas tout à fait asexuel", soit on est asexuel, soit on l'est pas. il n'y a pas de niveau d'asexualité avec des personnes qui sont plus asexuel que d'autre.
J'ai entendu parlé des Grey-A qui seraient des personnes ayant de temps en temps des pulsions sexuelles d'importance variable, puis-je te demander ton opinion à ce sujet?
Zimou a écrit :ce n'est pas une maladie, un traumatisme ou quelque chose du genre.
Je n'ai jamais dit le contraire et je suis même parfaitement d'accord avec toi, bien que nous étions considérés comme des malades ("hypo-sexuels") selon les critères de l'American Psychological Association jusqu'à la parution du dernier guide de diagnostique psychologique, le DSM-V, l'année dernière il me semble. Si je n'avais pas eu cette information, mon mémoire ce serait appelé "En quoi l'asexualité n'est pas une pathologie?", donc nous sommes du même avis sur le sujet; je persiste simplement à dire qu'elle est bien le résultat (ou "symptôme", "expression",...comme tu préfères et sans aucune idée de maladie derrière) de mécanismes psychologiques intervenants plus ou moins tôt dans la formation du psychisme.

Pour les "traumatisés", les exclure serait selon moi comme exclure les bi du mouvement LGBT en leur disant que ce sont juste des "non-spécifiés" (selon les premières conceptions de la sexualité de Freud, qui disait que tout le monde naissait bi); et les trans en leur disant que le fait d'être dans le mauvais corps n'a rien à voir avec le fait d'être sexuellement attiré par le même sexe (avec une "mention spéciale" pour les trans-homos on va dire).
Tout ça ne sont que des étiquettes que l'on s'appose pour se regrouper parce que nous sommes des êtres de société et qu'on en a besoin, donc oui les "traumatisés" sont bloqués et pathologiques, mais ce n'est pas une raison pour dénier que leur pathologie s'apparente beaucoup à notre manière d'être et de ce fait, refuser de les aider à se retrouver.


Non il ne sont pas A, mais les laisser temporairement (ou indéfiniment selon leur volonté) s'affilier à nous en tant que "A traumatiques" (par exemple) reste:
-Plus acceptable pour eux dans un premier temps que de tout de suite se dire "j'ai subi un traumatisme et aujourd'hui je bloqué(e)" (ce n'est pas possible dans l'immédiat pour tout le monde).
-Un bon moyen pour eux de retrouver une place dans un groupe, une société (l'A nôtre :lol: ) et de reconstruire leur identité, ce que je trouve essentiel.
-Un bon tremplin vers la reconnaissance de leur traumatisme et un mieux-être, ce qui me semble être le but recherché par toute personne venant ici.

Zimou a écrit :Nous n'avons pas vocation (ni les capacité) à aider les personnes traumatisé. ces personnes doivent être prit en charge par des professionnels de la santé, et nous n'en sommes pas.
Transition parfaite avec mes propos ci-dessus: aider les personnes qui se sentent mal EST ma vocation à moi (certes, pas la tienne mais "il n'y a pas de lézard!", chacun son truc) et je me prépare à devenir une professionnelle de la santé mentale (psychologue), ce qui explique sûrement mon point de vue très axé sur le bien-être de tous et un campement sur mes positions, sans pour autant nier l'existence et la possible véracité de ton avis.

Même si notre but n'est pas d'aider les traumatisés, nous cherchons tout de même à réconforter toute personne se reconnaissant, à tord ou à raison, dans la définition de l'asexualité et se sentant seul au monde du fait de sa condition donc, toujours selon mon avis (un peu hippie je l'admets), ouvrir un tout petit peu les portes de notre monde à ces personnes paumées, tristes ou autre ne nous coûterait rien et nous apporterait beaucoup.
Comme j'ai avoir raison (autant que toi apparemment), on va dire qu'ils seraient A sans l'être (un peu comme les transsexuelles lesbiennes et les transsexuels gays qui, d'un point de vu un peu plus ancien que l'actuel et qui n'est pas le mien, sont homos sans l'être, si tu vois ce que je veux dire par là).


Bref, je m'arrête là! Le débat a été fort intéressant, je te remercie donc de ne pas partager mon avis! :P
Si malgré ma tentative d'être le plus claire possible, je me suis encore mal faite comprendre, c'est avec plaisir que je t'expliciterai ma pensée mais je rebondirai plus sur tes propos.
Tu doutes de (presque?) tout, moi je prône l'individualisme de la pensée: même si les avis convergent parfois, tout le monde pense différemment et tenter de convaincre un esprit certain n'est pas une preuve de courage mais plus souvent une perte de temps et d'énergie! Je sors le drapeau blanc: je comprends ton point de vue mais je ne serai jamais d'accord avec car il est trop rigide pour moi!
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Rouge a écrit :Loin de moi l'idée de refuser ta conception de l'asexualité
Ce n'est pas MA conception de l'asexualité, mais celle d'AVEN (qui est utilisé pour LA conception de l'asexualité en général, et non pas MA conception).
Rouge a écrit :je me demande seulement si la conception générale n'est pas un peu plus ouverte que ça.
Pour la conception général, on peut lire dans la FAQ anglophone en réponse à la question :
je déteste le sexe et ne le ferais jamais. Suis-je asexuel?
question qui s'applique donc aux personnes traumatisé qui ne peuvent donc pas déterminer leur orientation, biaisé par leur traumatisme, nous avons la réponse :
Vous pouvez trouver que vous avez beaucoup de choses en commun avec les asexuels et pourrait bénéficier d'une participation à la communauté asexuelle. Cependant, un groupe s’identifiant abstinent vous sera peut-être mieux et plus utile. Essayez notre communauté et voyez si cela vous convient.
En gros, l'asexualité n'est pas la meilleur communauté à laquelle s'identifier.
Rouge a écrit :D'ailleurs, nous avons parmi nous une "traumatisée" (peut-être d'autres mais je ne sais pas) et j'ai été la première à lui dire qu'elle n'était pas vraiment* asexuelle, sans pour autant l'exclure de toute discussion sur le sujet.
*(mis ici pour nuancer mon propos et luis faire plus facilement accepter le fait que selon moi, elle n'était pas A)
c'est exactement ça la ligne directrice générale. comme je l'ai dit, nous pouvons avoir des personnes traumatisé, l'asexualité n'est pas une immunité au traumatisme, on peut donc être asexuel et avoir subit un traumatisme. mais l'asexualité n'est pas un symptôme d'un traumatisme. c'est une forme d'abstinence qui en est un symptôme (et les A ne sont pas abstinent). Je rappelle d’ailleurs que l'asexualité n'est pas l'incapacité à avoir des relation sexuel (ce que cause un traumatisme).
Rouge a écrit :J'ai entendu parlé des Grey-A qui seraient des personnes ayant de temps en temps des pulsions sexuelles d'importance variable, puis-je te demander ton opinion à ce sujet?
les Grey-A ne sont pas asexuel. ils sont Grey-A. ils ont leur place dans la communauté asexuel du fait qu'ils sont très proche des asexuels, ont les même problème (une orientation qu'une thérapie ne pourra pas guérir, contrairement à un traumatisme), ils font donc partie de la communauté asexuel mais ne sont pas asexuel, vu qu'ils n'ont pas aucune attirance sexuel pour les autre.
Rouge a écrit :je persiste simplement à dire qu'elle est bien le résultat (ou "symptôme", "expression",...comme tu préfères et sans aucune idée de maladie derrière) de mécanismes psychologiques intervenants plus ou moins tôt dans la formation du psychisme.
si c'est un symptôme, c'est donc le résultat d'une pathologie, ce qui revient pratiquement à dire la même chose que "c'est une pathologie". dans les 2 cas, la consultation d'un thérapeute changera l'orientation de la personne. or on ne change pas une orientation en consultant un médecin, les LGBT l'ont je pense suffisamment démontré (et avec les quelques années d’expérience sur ce forum, j'ai appris que certain asexuels l'ont aussi prouvé, consultant des psy pendant des années sans que ça change rien pour leur orientation).
Je cite là encore la FAQ concernant ce point précis, pour la conception général de l'asexualité :
Si vous rencontrez une baisse soudaine d'intérêt ou d’attirance sexuel, cela peut être lié à des effets de certains médicaments ou à une maladie. Il est conseillé de discuter des changements soudains avec votre médecin.
on est clairement en dehors de l'asexualité.
Rouge a écrit :Pour les "traumatisés", les exclure serait selon moi comme exclure les bi du mouvement LGBT en leur disant que ce sont juste des "non-spécifiés" (selon les premières conceptions de la sexualité de Freud, qui disait que tout le monde naissait bi); et les trans en leur disant que le fait d'être dans le mauvais corps n'a rien à voir avec le fait d'être sexuellement attiré par le même sexe (avec une "mention spéciale" pour les trans-homos on va dire).
ça n'a pas de sens, LGBT veux dire "Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres". sont donc forcement dans cette communauté les personne lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Le bon exemple serait d'exclure un gays parce qu'il se définit ainsi à cause d'un traumatisme qu'il a eu avec les femmes. Un gays l'est il parce qu'une femme l'a traumatisé? Je me suis posé la questions sans trop cherché de réponse... je dirais que cette personne est surement bi, pas gay. Voir hétéro se définissant gay (sans l’être) le temps de se rendre compte qu'il n'est pas du tout attiré par les hommes, malgré sa volonté de l’être (voulant ne plus jamais être avec une femme). c'est pareille pour une personne traumatisé, elle définit son orientation car elle ne veut plus avoir de relation sexuel ou en entendre parler (et donc en aura forcément plus d'attirance, mais ne se définira pas A pour cette raison). mais l'asexualité n'est pas de ne plus vouloir de relation sexuel ou de ne plus en entendre parlé.
Rouge a écrit : "traumatisés" sont bloqués et pathologiques, mais ce n'est pas une raison pour dénier que leur pathologie s'apparente beaucoup à notre manière d'être et de ce fait, refuser de les aider à se retrouver.
Comme je l'ai dit, l'asexualité n'est pas une refuge pour que les personne traumatisé se sentent bien. c'est d'ailleurs une mauvaise chose, car l'asexualité est une orientation parfaitement normal, pas issue d'une maladie ou autre (les asexuels sont en parfaite santé), et nous revendiquons le fait d’être normal, de ne pas vouloir être traité pour une pathologie ou pour un symptôme d'une pathologie. Si une personne traumatisé s'identifie comme asexuel et revendique le fait que son traumatisme n'a pas besoin de traitement, ça n'ira pas du tout dans son intérêt. l'asexualité n'est donc pas un refuge pour que les personnes qui ont un problème et qui ne veulent pas être soigné (car c'est exactement ce que souhaitent les asexuels : que les médecins arrête de penser qu'ils faut les soigner ou de les aider, ce qui ne sera pas le cas pour une personne traumatisé : le preuve tu souhaite les aider à aller mieux)
Rouge a écrit :Non il ne sont pas A, mais les laisser temporairement (ou indéfiniment selon leur volonté) s'affilier à nous en tant que "A traumatiques" (par exemple) reste:
-Plus acceptable pour eux dans un premier temps que de tout de suite se dire "j'ai subi un traumatisme et aujourd'hui je bloqué(e)" (ce n'est pas possible dans l'immédiat pour tout le monde).
-Un bon moyen pour eux de retrouver une place dans un groupe, une société (l'A nôtre :lol: ) et de reconstruire leur identité, ce que je trouve essentiel.
-Un bon tremplin vers la reconnaissance de leur traumatisme et un mieux-être, ce qui me semble être le but recherché par toute personne venant ici.
si ils ne sont pas A, ils ne peuvent donc pas être "A traumatiques", mais uniquement "traumatique", ou traumatisé. Pour le reste, comme je 'lai dit plus haut, AVEN n'est pas un refuge pour personne ayant une pathologie ou un dommage psychique, pour qu'ils se sentent mieux. Je rappelle ce que veux dire AVEN : Asexual Visibility and Education Network : le Réseau pour la Visibilité et l'éducation Asexuelles. Les personnes qui se définissent Asexuel se sentent généralement beaucoup mieux quand ils se sentent asexuel. ils se sentent mieux non pas parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas seul (car on ne se sent pas vraiment mieux à savoir qu'on partage une maladie avec d'autre) mais surtout parce qu'ils apprennent qu'ils sont normal, que leur orientation n'est ni une pathologie, ni causé par une pathologie (qu'il faudrait guérir, et dont les S serait du coup parfaitement en droit de souhaiter la guérison de leur conjoint A, auraient parfaitement raison en disant à un A "c'est TA faute si tu n'a pas d'attirance sexuel" parce qu'il ne peut ou qu'il ne veut pas guérir... or il n'y a rien à guérir chez un asexuel)
Rouge a écrit :Même si notre but n'est pas d'aider les traumatisés, nous cherchons tout de même à réconforter toute personne se reconnaissant, à tord ou à raison, dans la définition de l'asexualité et se sentant seul au monde du fait de sa condition donc, toujours selon mon avis (un peu hippie je l'admets), ouvrir un tout petit peu les portes de notre monde à ces personnes paumées, tristes ou autre ne nous coûterait rien et nous apporterait beaucoup.
ça nous desservira d'associé les personnes traumatisé à la communauté, car n'importe quel médecin dira à une personne qui se définit asexuel "vous avez un traumatisme, on va vous guérir" et c'est exactement tout le contraire de ce que cherche à faire AVEN. Quand à nous, comme je l'ai dit, nous n'avons pas vocation à aider les personne traumatisé. Ils sont les bienvenue pour partager leur expériences, mais on ne leur sera pas d'un soutient dans certaine de leur situation, voir le contraire (si un traumatisé vient dire qu'elle est triste que son conjoint soit demandeur et lui en veuille qu'elle refuse d'avoir des relation sexuel, je dirais personnellement qu'il n'a pas tout à fait tort et que si son conjoint ne lui a pas déjà dit, elle doit consulter un psy pour guérir. dans tout les cas la différence d'envie sexuel n'est pas causé par ni l'un ni l'autre, ce sera causé par le traumatisme.
Idéalement, ce qui conviendra à une personne traumatisé sera de partager son expérience sur un forum de personne qui ont subis un traumatisme, ou ils pourront avoir des conseils adapté et des adresses de bon thérapeute par exemple. Bien qu'ici on pourra partager quelque point commun, ça ne les aidera pas du tout, au contraire (et nous non plus ça nous aidera pas) car pas confronté à des problème similaire pour les même raisons.
Rouge a écrit :Comme j'ai avoir raison (autant que toi apparemment)
c'est pas que j'aime avoir raison, c'est que je connais et m'informe sur l'asexualité depuis des années, ait déjà eu plusieurs échange sur ce sujet précis donc ait déjà pas mal étudier le sujet et connait bien la position d'AVEN là dessus (connaissant très bien la FAQ en ayant fait une traduction complète, et le wiki d'AVEN ayant mis en place le système et ayant participé aussi à sa traduction). je maitrise simplement bien le sujet dont on parle.
Rouge a écrit :on va dire qu'ils seraient A sans l'être (un peu comme les transsexuelles lesbiennes et les transsexuels gays qui, d'un point de vu un peu plus ancien que l'actuel et qui n'est pas le mien, sont homos sans l'être, si tu vois ce que je veux dire par là).
Je comprend pas trop, être transsexuel et être gays sont 2 choses bien distincte, être transsexuel est une identité de genre et être gays est une orientation sexuel. d'ailleur wikipedia en parle pas mal :
Le terme « transsexualité » est parfois compris ou amalgamé dans le sens de l’orientation sexuelle ou d'un « comportement sexuel », or la sexualité des personnes transidentitaires n'est ni spécifique ni évolutive de manière sensible en cas de transition.
Rouge a écrit :Tu doutes de (presque?) tout, moi je prône l'individualisme de la pensée: même si les avis convergent parfois, tout le monde pense différemment et tenter de convaincre un esprit certain n'est pas une preuve de courage mais plus souvent une perte de temps et d'énergie! Je sors le drapeau blanc: je comprends ton point de vue mais je ne serai jamais d'accord avec car il est trop rigide pour moi!
Oula, je ne doute pas de tout, je ne doute que de ce qui n'est pas prouvé (ou pas suffisamment) par la méthode scientifique, qui vérifie de nombreuses fois et par plusieurs personnes différente ses théories, pour être sur de ne pas se tromper, ou en tout cas pour avoir une très très faible chance de se tromper contrairement à bien des affirmations non scientifique qui résiste généralement pas bien à la méthode scientifique. Et ce dont je ne doute pas, j'en doute pas parce que j'ai suffisamment d'élément logique ou scientifique en ma possession pour me faire un avis (comme ici, mes années d’expérience et d'information sur l'asexualité et le long travail de traduction des documents d'AVEN)
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

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Rouge a écrit : Je n'ai jamais dit le contraire et je suis même parfaitement d'accord avec toi, bien que nous étions considérés comme des malades ("hypo-sexuels") selon les critères de l'American Psychological Association jusqu'à la parution du dernier guide de diagnostique psychologique, le DSM-V, l'année dernière il me semble.
Non c'est faux, jamais le DSM n'a parlé d'asexualité mais de trouble du désir sexuel hypoactif.
Aven a demandé à ce que cette partie soit retirée car elle ressemblait selon eux au descriptif de l'asexualité.
Mais pour clarifier le tout, le DSM a précisé dans son texte que ce manque de désir devait donner un sentiment de gêne à l'individu, et a fait mention de l'asexualité pour éviter toute confusion.

Mais l'amalgame provient d'Aven à la base, pas du DSM.
Zimou a écrit :ça nous desservira d'associé les personnes traumatisé à la communauté, car n'importe quel médecin dira à une personne qui se définit asexuel "vous avez un traumatisme, on va vous guérir" et c'est exactement tout le contraire de ce que cherche à faire AVEN.
C'est faux. Aven permet à n'importe qui de s'identifier comme il l'entend indépendamment des raisons ou des antécédents.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Piccolo a écrit :
Zimou a écrit :ça nous desservira d'associé les personnes traumatisé à la communauté, car n'importe quel médecin dira à une personne qui se définit asexuel "vous avez un traumatisme, on va vous guérir" et c'est exactement tout le contraire de ce que cherche à faire AVEN.
C'est faux. Aven permet à n'importe qui de s'identifier comme il l'entend indépendamment des raisons ou des antécédents.
je me suis mal exprimé, associé les personne traumatisé ne nous desservira pas, bien sur (je l'ai dit dans mon message un peu plus haut qu'on peut etre A et traumatisé, l'un n’empêche pas l'autre). c'est se définir A à cause d'un traumatisme qui nous desservira. faire cela, c'est juste permettre aux médecins de faire que l'asexualité est un trouble (ou cause d'un trouble, bref que ça vient d'un problème, qu'on peut le guérir). Or c'est justement ce contre quoi se bat AVEN.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :je me suis mal exprimé, associé les personne traumatisé ne nous desservira pas, bien sur (je l'ai dit dans mon message un peu plus haut qu'on peut etre A et traumatisé, l'un n’empêche pas l'autre). c'est se définir A à cause d'un traumatisme qui nous desservira
Tu joues sur les mots encore une fois. Si une personne se définit de telle manière en raison d'un évènement, c'est justement à cause de celui-ci.

La communauté est déjà une énorme mauvaise blague en soi, et le forum comprend un ramassis de conneries tout simplement spectaculaire (je prends toujours le forum anglais comme référence).

Quand tu parles de "nous" tu parles en vérité de "toi", car tu n'as pas envie d'être associé avec ce qui te dérange de sorte à éviter les amalgames.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Piccolo a écrit :Quand tu parles de "nous" tu parles en vérité de "toi", car tu n'as pas envie d'être associé avec ce qui te dérange de sorte à éviter les amalgames.
Ce n'est pas un amalgame, si quelqu'un se définit A parce qu'il est malade, il n'est pas A, il est malade. un amalgame, c'est quand on pense qu'il est A parce qu'il est malade alors que ce n'est pas la cause. et je dit "nous", car ce sont la plupart des asexuels qui ne souhaitent pas être reconnu comme malade (je dit pas "tous" car il y a surement des exceptions) et ne pas être fautif de leur absence d'attirance en refusant d'aller voir un médecin. un asexuel n'en a pas besoin car un asexuel n'est pas malade. et si il est malade ou à un symptôme de maladie, la FAQ le précise bien, c'est un médecin qu'il faut voir. pas se définir A par peur du médecin, peur d’être jugé ou n’importe quel autre peur ou raison.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Sleepless Knight »

Zimou a écrit :Ce n'est pas un amalgame, si quelqu'un se définit A parce qu'il est malade, il n'est pas A, il est malade. un amalgame, c'est quand on pense qu'il est A parce qu'il est malade alors que ce n'est pas la cause. et je dit "nous", car ce sont la plupart des asexuels qui ne souhaitent pas être reconnu comme malade (je dit pas "tous" car il y a surement des exceptions) et ne pas être fautif de leur absence d'attirance en refusant d'aller voir un médecin. un asexuel n'en a pas besoin car un asexuel n'est pas malade. et si il est malade ou à un symptôme de maladie, la FAQ le précise bien, c'est un médecin qu'il faut voir. pas se définir A par peur du médecin, peur d’être jugé ou n’importe quel autre peur ou raison.
Dans l'absolue, la définition d'asexuelle est: "une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour les autres", cette définition n'est pas du tout exclusif.
Elle prend donc en compte (en theorie):
-Les malades
-Les gens sous effets de medicaments
-Les enfants
-Les traumatisées etc
Maintenant, il y'a un consensus plus ou moins général que l'asexualité n'est asexualité que si l’asexualité n'a pas de cause. Je suis plus ou moins d'accord avec cette définition, mais elle à ses limites. Je vais prendre l'exemple d'un homme qu'on va appeler Jean-Jacques Dubouchon (JJ pour les intimes). JJ est un homme heureux qui n'a jamais ressenti d'attirance sexuel, JJ ne se sens pas malade et ne souffre pas de son manque d'attirance. Un jour, il fait une analyse hormonal qui lui dit que son taux de testostérone est plus bas que la normal, ce qui annihile sa libido mais il n'en souffre pas (On va dire qu'il a fait un concours avec son pote pour voir qui à la plus de testostérone, JJ est un peu con). Son manque de libido affecte son attirance sexuelle. Est-ce que JJ est asexuel?
Son asexualité à une cause, mais il en souffre pas donc il se considéré pas comme malade. On peut tout à fait considérer son manque de testostérone comme une variation physiologique (et non pathologique) vu qu'il n'en pâti pas. Si tu lui donne de la testostérone, il aura de l'attirance sexuel mais si tu lui donne de l'oestrogene il aura des seins, pourtant tu vas pas dire que c'est un bonnet F qui s'ignore?
Il n'est "malade" que si l'état basale humain est le fait d’être sexuel, et si c'est le cas tout les asexuels sont des malades malgré leurs ressentit.
Tout ca pour dire que c'est pas parce que tu peux déclencher un état chez quelqu'un (ici attirance sexuelle) que tu as guéri la personne. Si quelqu'un ne souffre pas d'avoir une température de 36° constante, c'est pas en declanchant artificiellement un température basale normal de 37° que tu l'as guérie.
Je me pose vraiment la question, est-ce que JJ est asexuel?
Oula, je ne doute pas de tout, je ne doute que de ce qui n'est pas prouvé (ou pas suffisamment) par la méthode scientifique, qui vérifie de nombreuses fois et par plusieurs personnes différente ses théories, pour être sur de ne pas se tromper, ou en tout cas pour avoir une très très faible chance de se tromper contrairement à bien des affirmations non scientifique qui résiste généralement pas bien à la méthode scientifique.
Et tu ne doutes pas de la méthode scientifique? :mrgreen:
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :Ce n'est pas un amalgame, si quelqu'un se définit A parce qu'il est malade, il n'est pas A, il est malade. un amalgame, c'est quand on pense qu'il est A parce qu'il est malade alors que ce n'est pas la cause. et je dit "nous", car ce sont la plupart des asexuels qui ne souhaitent pas être reconnu comme malade (je dit pas "tous" car il y a surement des exceptions) et ne pas être fautif de leur absence d'attirance en refusant d'aller voir un médecin. un asexuel n'en a pas besoin car un asexuel n'est pas malade. et si il est malade ou à un symptôme de maladie, la FAQ le précise bien, c'est un médecin qu'il faut voir. pas se définir A par peur du médecin, peur d’être jugé ou n’importe quel autre peur ou raison.
Les médecins n'ont aucune compétence ou légitimité en matière d'orientation sexuelle. Les autres orientations ne reposent pas sur des éléments scientifiques tangibles, donc les personnes se disant asexuelles n'ont pas à se justifier plus que les autres.
Sleepless Knight a écrit :Je me pose vraiment la question, est-ce que JJ est asexuel?
C'est difficile à dire car comme je le dis plus haut, le concept d'orientation sexuelle repose à la base sur la simple manifestation d'une attirance sexuelle et non sur de réelles bases scientifiques.
Or là il s'agit il de déterminer les critères objectifs qui justifiraient l'absence de quelque chose.
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