Asexualité et sublimation

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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Zimou
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Piccolo a écrit :Les médecins n'ont aucune compétence ou légitimité en matière d'orientation sexuelle. Les autres orientations ne reposent pas sur des éléments scientifiques tangibles, donc les personnes se disant asexuelles n'ont pas à se justifier plus que les autres.
Les médecins ont toutes compétence et légitimité en matière de maladie sexuelle. ces maladies reposent sur des éléments scientifique tangibles, donc les personne se disant asexuel parce qu'ils sont malade ont à se justifier bien plus que les autres, vu qu'on est pas asexuel si on est malade (l'asexualité n'étant pas une maladie ni causé par une maladie, tout comme on l'hétérosexualité et l'homosexualité).
Sleepless Knight a écrit :Dans l'absolue, la définition d'asexuelle est: "une personne qui ne ressent pas d'attirance sexuelle pour les autres", cette définition n'est pas du tout exclusif.
Elle prend donc en compte (en theorie):
-Les malades
-Les gens sous effets de medicaments
-Les enfants
-Les traumatisées etc
Maintenant, il y'a un consensus plus ou moins général que l'asexualité n'est asexualité que si l’asexualité n'a pas de cause. Je suis plus ou moins d'accord avec cette définition, mais elle à ses limites. Je vais prendre l'exemple d'un homme qu'on va appeler Jean-Jacques Dubouchon (JJ pour les intimes). JJ est un homme heureux qui n'a jamais ressenti d'attirance sexuel, JJ ne se sens pas malade et ne souffre pas de son manque d'attirance. Un jour, il fait une analyse hormonal qui lui dit que son taux de testostérone est plus bas que la normal, ce qui annihile sa libido mais il n'en souffre pas (On va dire qu'il a fait un concours avec son pote pour voir qui à la plus de testostérone, JJ est un peu con). Son manque de libido affecte son attirance sexuelle. Est-ce que JJ est asexuel?
Son asexualité à une cause, mais il en souffre pas donc il se considéré pas comme malade.
Je me pose vraiment la question, est-ce que JJ est asexuel?
Non, JJ n'est pas asexuel, ce n'est pas son orientation, c'est simplement et uniquement une maladie. on peut se croire asexuel des années avant d'apprendre qu'on est en fait juste malade. j'ai fait un sujet avec tout un tas de maladies qui peuvent retirer l'attirance sexuel et la libido. ces maladies ne sont pas de l'asexualité, ce sont des maladies.
Et comme bonne réponse à faire à JJ, qui n'est pas asexuel si son absence d'attirance est causé par une maladie, si il se pose la question je lui répondrais que je ne sais pas si il est A ou pas, lui seul peut le savoir. car lui seul pourra savoir si une fois sa maladie guérit, il sera toujours A ou pas (on ne guéri pas une orientation). Si il est toujours A après avoir guéri sa maladie, ça montre qu'il n'était pas seulement malade mais bien asexuel. si il n'est plus A après, ça montre qu'il n'était que malade.

Sleepless Knight a écrit :On peut tout à fait considérer son manque de testostérone comme une variation physiologique (et non pathologique) vu qu'il n'en pâti pas. Si tu lui donne de la testostérone, il aura de l'attirance sexuel mais si tu lui donne de l'oestrogene il aura des seins, pourtant tu vas pas dire que c'est un bonnet F qui s'ignore?
à l'état "naturel", c'est à dire sans modification de fonctionnement de son corps, il n'a pas de seins. c'est donc pas un bonnet F qui s'ignore. un bonnet F qui s'ignore ce serait quelqu'un qui a des seins et qui pensait ne pas en avoir. Si il y a un manque de testostérone, c'est forcmeent pathologique, vu qu'il y a un manque (ce n'est pas un état normal, tout comme quand tu as un manque de fer, de sucre (Hypoglycémie), de globules rouges (Anémie), etc...). une baisse normal de testostérone ne supprime pas l'attirance sexuel, si il y a un manque (donc une baisse anormal) c'est une maladie (qu'il en souffre ou pas, une maladie ne se définit pas sur la souffrance). et ce manque est certainement du à quelque chose, peut être ce qui produit la testostérone qui est en panne ou ne marche pas normalement... bref, pour les détails je suis pas médecins. mais la testostérone est présent dans le fonctionnement normal du corps humain.
Sleepless Knight a écrit :Il n'est "malade" que si l'état basale humain est le fait d’être sexuel, et si c'est le cas tout les asexuels sont des malades malgré leurs ressentit.
Tout ca pour dire que c'est pas parce que tu peux déclencher un état chez quelqu'un (ici attirance sexuelle) que tu as guéri la personne. Si quelqu'un ne souffre pas d'avoir une température de 36° constante, c'est pas en declanchant artificiellement un température basale normal de 37° que tu l'as guérie.
36° n'est pas tout à fait une température permettant de dire qu'on est malade (Une température corporelle normale se situe entre 36,1 °C et 37,8 °C). en dessous de 36°C, il y a surement un soucis quelque part. Enfin cela dit, on ne parle pas vraiment de quelque chose de constent, qui est depuis toujours et sera toujours, on parle surtout d'une personne qui devient perd son attirance sexuel à cause d'une maladie (et qui reviendra une fois la maladie guéri). après, pour définir qu'est ce qui est une maladie ou pas, je ne suis pas qualifié pour. se demander "quand peut on dire qu'on est malade?" est un autre sujet. on a pas besoin de le savoir pour définir si on est A ou pas quand l'attirance sexuel disparait à cause d'une maladie.
Sleepless Knight a écrit :Et tu ne doutes pas de la méthode scientifique? :mrgreen:
bas d'une part, il n'existe pas mieux pour vérifier des faits, et d'autre par la méthode scientifique est utilisé sur elle même, donc se corrige et s’améliore quand c'est nécessaire.
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Piccolo
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :Les médecins ont toutes compétence et légitimité en matière de maladie sexuelle. ces maladies reposent sur des éléments scientifique tangibles, donc les personne se disant asexuel parce qu'ils sont malade ont à se justifier bien plus que les autres, vu qu'on est pas asexuel si on est malade (l'asexualité n'étant pas une maladie ni causé par une maladie, tout comme on l'hétérosexualité et l'homosexualité).
Comme je l'avais déjà dit, l'asexualité n'est pas un "phénomène" qui est commun pour tous ceux qui se définissent ainsi; c'est juste un mot utilisé par l'individu en fonction d'un ressenti personnel. Par exemple il n'y a aucun élément scientifique qui permet de dire que l'homosexualité est "naturelle" ou valide, l'inverse non plus. C'est l'évolution des mentalités qui a permis le retrait de l'homosexualité dans les manuels de psychatrie, pas la recherche scientifique en elle-même. Beaucoup de personnes pensent encore aujourd'hui qu'il s'agit d'une maladie, c'est donc plus une question d'opinion et de perspective que de fait s'imposant à tout le monde.
Tout est question de perspective et de cas personnel.
Pour ma part la question de légitimité "naturelle" n'a aucun sens. Par exemple je considère que l'hétérosexualité est un comportement manifestement naturel au sens où tout un système reproductif est présent (et je dis bien 'présent" et non "conçu", cela a son importance) pour que deux personnes de sexes opposés puissent procréer. C'est donc un comportement qui est bon pour la perénnité de l'espèce mais en même temps qui est dégradant et mauvais pour l'individu. Pareil pour l'homosexualité. Et oui, "naturel" n'est pas un synonyme de "bon" ou de "bien".
Dernière modification par Piccolo le 27 nov. 2015, 14:28, modifié 1 fois.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Il n'est pas question de dire si quelque chose est bon ou bien, l'asexualité n'est pas meilleur que l'hétérosexualité ou l'homosexuallité (et vice et versa), il est question de dire si l'absence d'attirance sexuel parce qu'on est malade, c'est de l'asexualité. Quand au fait que l'homosexualité ou l'hétérosexualité est naturelle (dans le sens "pas issue d'une anomalie") est scientifiquement prouvé, j'en sais rien je me suis jamais posé la question, donc jamais fait de recherche sur le sujet. En même temps, on ne peut prouver l'absence de quelque chose, on ne peut prouver l'absence de maladie (le fait que toute les recherche montre que ce n'est pas causé par une anomalie sont pour l'instant la preuve que ce n'est pas causé par une anomalie... jusqu’à ce que ça change, peut être jamais).
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :l n'est pas question de dire si quelque chose est bon ou bien, l'asexualité n'est pas meilleur que l'hétérosexualité ou l'homosexuallité (et vice et versa), il est question de dire si l'absence d'attirance sexuel parce qu'on est malade, c'est de l'asexualité.
Dans la mesure où aucun élément de nature scientifique ne permet de définir ce qui constitue objectivement une orientation sexuelle autrement que par une attirance exprimée et un comportement manifeste, cela reste un jugement de valeur et rien d'autre.
Faudrait définir ce qu'est une maladie dans le cas présent: quelque chose qui peut être "corrigé" ? quelque chose qui n'appartient pas à l'individu de manière intrinsèque ?
Si la personne se préfère avec cette "maladie", peut-on dire que c'en est une ? Si tu prends le DSM (que je n'aime pas du tout, c'est juste à titre d'exemple) le bouquin dit bien que le désir sexuel hypoactif (et pas l'asexualité) ne s'agit d'un problème que si la personne le ressent comme tel.
Quand certains homosexuels disent qu'il ne s'agit pas d'un choix mais qu'ils sont nés ainsi, cela veut dire quoi ? Que s'ils avaient pu choisir, ils auraient opté pour l'option "hétérosexualité". Pourquoi ce ne serait pas une maladie présenté de cette façon ? Je veux dire ça va à l'encontre de leur volonté, puisqu'il s'agit de quelque chose qu'ils ont appris à accepter.
Ou même si on prend un hétéro d'ailleurs: j'ai souvent eu l'occasion de lire certains messages de personnes hétéros désirant devenir A parce que cela pourrait simplifier leur vie et leur permettre de ne plus être dépendants de leurs pulsions. C'est pas les symptômes d'une maladie ?
Qu'est-ce qui me prouve qu'ils sont ainsi en raison de leur "nature profonde" et de leurs gènes ? Autrement que par l'assertion selon laquelle les espèces sont censées se reproduire, Oui d'accord, mais entre la procréation et l'hétérosexualité telle qu'elle est vécue par les gens, il y a tout un monde.
Zimou a écrit :En même temps, on ne peut prouver l'absence de quelque chose
Et pourtant on reconnait l'hétéro et l'homosexualité simplement parce que la majorité des individus expriment un comportement sexuel ( hétéro et homo). Mais on n'a aucun preuve génétique de leur existence réelle.
Si on est incapable de trouver une cause, c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de cause biologique et donc tout serait psychologique.
Zimou a écrit :le fait que toute les recherche montre que ce n'est pas causé par une anomalie sont pour l'instant la preuve que ce n'est pas causé par une anomalie...
Ca dépend une nouvelle fois ce que tu considères comme étant ou faisant partie d'une maladie.
Certaines recherches voient des similitudes entre les cerveaux d'un homme hétéro et d'une femme homo, ou bien entre ceux d'une femme hétéro et d'un homme homo. Selon notre interprétation personnelle on pourra en déduire qu'il s'agirait soit d'une variation, soit d'une anomalie. De plus que fait-on de l'asexualité et de la bisexualité devant cette dichotomie ?
Et puis il n'y a pas un comportement type de l'asexuel, seulement des gens qui ont pour point commun une absence d'attirance, ce qui ne se traduit pas de la même manière pour tous.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par alias47 »

J'ai été diagnostiqué schizoïde vers mes 22 ans (j'en ai actuellement 26), et j'ai connu ce forum en 2008 et me suis agréablement bien reconnue dans l'aséxualité, ça me correspond en tout point. MAIS si on regarde les "causes", "symptomes" de la personnalité schizoïde sur wikipédia par exemple, on peut y voir marquer "asexualité". Donc au final, suis-je vraiment asexuelle, ou juste malade?
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Natsu »

alias47 a écrit :J'ai été diagnostiqué schizoïde vers mes 22 ans (j'en ai actuellement 26), et j'ai connu ce forum en 2008 et me suis agréablement bien reconnue dans l'aséxualité, ça me correspond en tout point. MAIS si on regarde les "causes", "symptomes" de la personnalité schizoïde sur wikipédia par exemple, on peut y voir marquer "asexualité". Donc au final, suis-je vraiment asexuelle, ou juste malade?
Tu dis que tu as été "diagnostiqué" schizoïde (donc par un psychiatre ?), mais il ne s'agit pas d'une pathologie, il me semble ? Ton psychiatre t'a t-il dit que c'était une pathologie ? T'a t-il expliqué le trouble schizoïde, la personnalité schizoïde, ou n'as-tu que wikipédia pour t'informer ? Un diagnostic de trouble/pathologie psychiatrique repose sur de multiples critères. Certains de ces critères peuvent se retrouver dans de multiples troubles/pathologies. Par exemple, l'hypersensibilité peut être présente dans plusieurs troubles/pathologies ainsi que chez des individus sans trouble/pathologie, et l'hypersensibilité n'est pas, en soi, une pathologie. C'est, je pense, la même chose avec l'asexualité.

Ce n'est pas parce que tu vois ce mot sur une liste de symptômes sur wikipédia que ton asexualité serait pathologique. Bien sûr, les auto-diagnostics via wikipédia ne valent rien. Cette liste de symptômes est presque identique à celle que l'on pourrait trouver sous le mot "dépression", ou "phobie sociale". Les "diagnostics" des psychiatres ne valent pas davantage, mais au moins évitent-ils d'utiliser des mots comme "malade", c'est pourquoi je t'ai posé la question s'il s'agit d'un auto-diagnostic ou si un psychiatre te l'a dit. En plus, avoir telle ou telle type de personnalité n'est absolument pas pathologique. Un psychiatre a t-il employé le mot "pathologique" pour te parler de la personnalité schizoïde ?

Même si cela a été le cas, je te conseillerais de ne pas faire grand cas de son "diagnostic". Les psychiatres ne délivrent pas des diagnostics, mais des opinions. Un vrai diagnostic médical est vérifiable objectivement via des tests par d'autres médecins. Ce n'est pas le cas en ce qui concerne les "diagnostics" en psychiatrie. Il n'y a aucun test ou bilan, il n'y a rien de scientifique pour valider quoique ce soit. Finalement, il n'y a que toi qui peux dire si ton asexualité est un symptôme ou non, il n'y a pas de réponse toute faite. Est-ce que tu te sens bien comme tu es ? Est-ce que tu souffres, et si c'est le cas, sais-tu de quoi ou pourquoi ? Si tu te retrouves dans la personnalité schizoïde, en quoi serait-ce une maladie ? Ce ne sont que des questions à se poser à soi-même, il n'y a pas de réponse à donner sur un forum bien sûr !
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Piccolo a écrit :Dans la mesure où aucun élément de nature scientifique ne permet de définir ce qui constitue objectivement une orientation sexuelle autrement que par une attirance exprimée et un comportement manifeste, cela reste un jugement de valeur et rien d'autre.
les scientifique s'accorde à dire que pour l'homosexualité et l'hétérosexualité, ce n'est pas une maladie (ni causé par une maladie).
Piccolo a écrit :Faudrait définir ce qu'est une maladie dans le cas présent: quelque chose qui peut être "corrigé" ? quelque chose qui n'appartient pas à l'individu de manière intrinsèque ?
Ce n'est pas à nous de définir ce qu'est une maladie. il y a des professionnel qui le feront bien mieux que nous et qui le font déjà.
Piccolo a écrit :Si la personne se préfère avec cette "maladie", peut-on dire que c'en est une ? Si tu prends le DSM (que je n'aime pas du tout, c'est juste à titre d'exemple) le bouquin dit bien que le désir sexuel hypoactif (et pas l'asexualité) ne s'agit d'un problème que si la personne le ressent comme tel.
une maladie ne se définit pas si on se sent bien avec ou pas. quelqu'un qui se sent bien avec un rhume n'en est pas moins malade.
Piccolo a écrit :Quand certains homosexuels disent qu'il ne s'agit pas d'un choix mais qu'ils sont nés ainsi, cela veut dire quoi ? Que s'ils avaient pu choisir, ils auraient opté pour l'option "hétérosexualité".
Pas du tout, les homo disent ça parce que justement, on peut pas les guérir, ils ne peuvent pas changer, ni eu ni personne ne peut rien pour qu'ils soient hétéro et que ça ne sert donc à rien d'essayer en pathologiste la chose. croire que si il avaient le choix ils auraient opté pour l'hétérosexualité, ça veut dire qu'ils sont pas satisfait ni heureux de leur orientation, c'est homophobe. Parmi les homo que je connais, le peu de fois ou ils en ont parlé ils ont bien dit être fière d’être ce qu'ils sont et ne pas vouloir changer. Je vois pas d’où tu tien que les homo voudraient changer leur orientation, mais c'est faux. et pour ceux qui disent qu'ils aimeraient changer (comme pour tout, il doit en exister), il faut déterminer si ils le veulent parce qu'ils sont homo ou si c'est à cause de l'homophobie de la société. il n'y a aucune raison pour qu'un homo refuse d’être homo juste parce qu'il est homo. l'homosexualité, comme l'asexualité, c'est neutre. ce sont d'autre événement extérieur qui rendent pour ou contre l'homosexualité, et ce qu'il faut soigner quand on ne veut pas être homosexuel, ce n'est pas l'homosexualité, c'est les raisons qui font qu'on veut pas être homo (donc apprendre à s'accepter).
Piccolo a écrit :Et pourtant on reconnait l'hétéro et l'homosexualité simplement parce que la majorité des individus expriment un comportement sexuel ( hétéro et homo). Mais on n'a aucun preuve génétique de leur existence réelle.
on le reconnait ainsi parce qu'on cherche pas plus loin, en effet leurs forme d'attirance les diriges vers un comportement. En réalité, ce sont leur attirance qui définissent leur orientation. et comme nous n'avons pas d'attirance, nous sommes dirigé vers rien et notre direction ne dépend que de notre volonté. Pour un hétéro ou un homo, il n'a pas de raison de choisir autre chose que ce qui l'attire déjà. sauf pour un homo/une lesbienne qui veut un enfant, il/elle peut désirer avoir une relation sexuel avec le sexe opposé. mais il y a très peut de raison pour un hétéro ou un homo d'avoir un comportement différent de leur attirance. Ce qu'un homo/lesbienne trouvera dans une relation sexuel avec le sexe opposé, il/elle le trouve déjà dans ses relations avec le même sexe, ça a aucun sens qu'ils fasse différemment, contrairement aux A qui peuvent avoir plusieurs raison de faire differement.
Piccolo a écrit :Si on est incapable de trouver une cause, c'est peut-être parce qu'il n'y a pas de cause biologique et donc tout serait psychologique.
Les scientifiques pensent pour l'instant que c'est en partie biologique et en partie acquis, et que la proportion de l'un ou de l'autre dépend des individues.
Piccolo a écrit :Ca dépend une nouvelle fois ce que tu considères comme étant ou faisant partie d'une maladie.
Ce n'est pas moi qui considère ce qui est une maladie ou pas.
Piccolo a écrit :Certaines recherches voient des similitudes entre les cerveaux d'un homme hétéro et d'une femme homo, ou bien entre ceux d'une femme hétéro et d'un homme homo. Selon notre interprétation personnelle on pourra en déduire qu'il s'agirait soit d'une variation, soit d'une anomalie.
ça dépendra des causes de ces similitudes, si elles sont normal ou pas. et ce sont aux médecins de juger ça.
alias47 a écrit :J'ai été diagnostiqué schizoïde vers mes 22 ans (j'en ai actuellement 26), et j'ai connu ce forum en 2008 et me suis agréablement bien reconnue dans l'aséxualité, ça me correspond en tout point. MAIS si on regarde les "causes", "symptomes" de la personnalité schizoïde sur wikipédia par exemple, on peut y voir marquer "asexualité". Donc au final, suis-je vraiment asexuelle, ou juste malade?
Attention, cette classification est faite selon le Dr Salman Akhtar (pas par un consensus), et vu à coté de quoi il place les asexuels (célibataire, manque de romantisme, aversion pour les potins sexuels et l'insinuation, intérêts secrets, vulnérable à l'érotomanie, tendances aux perversions compulsives), il ne sait visiblement pas ce qu'est l'asexualité. le mot asexuel n'a pas sa place dans son tableau, je pense qu'il entend par là "trouble du désir hypoactif", qu'il confond avec l'asexualité (confusion compréhensible si il utilisait le DSM pour faire son tableau, mais fausse).
Pour savoir si tu es asexuel ou non, il te faut savoir si sans ton trouble de la personnalité tu aura de l'attirance sexuel ou pas. si tu n'en aura toujours pas, tu es asexuel, si en pense que tu en aura, alors tu es juste malade (et ton absence d'attirance est une conséquence de ta maladie, pas de ton orientation)
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :les scientifique s'accorde à dire que pour l'homosexualité et l'hétérosexualité, ce n'est pas une maladie (ni causé par une maladie).
Sur quelle base ? Autre que l'assertion "c'est dans la nature humaine".
Cela s'appelle un jugement de valeur, pas un constat issu d'une démarche scientifique rigoureuse et implacable.
Zimou a écrit :Ce n'est pas à nous de définir ce qu'est une maladie. il y a des professionnel qui le feront bien mieux que nous et qui le font déjà.
Pour désigner objectivement quelque chose, il convient d'en dégager les critères objectifs.
Zimou a écrit :une maladie ne se définit pas si on se sent bien avec ou pas. quelqu'un qui se sent bien avec un rhume n'en est pas moins malade.
Un rhume est une maladie car il se caractérise par une infection du nez et de la gorge. Personne ne se sent bien avec un rhume, c'est juste que certains supportent plus facilement leur état que d'autres.
Zimou a écrit :Pas du tout, les homo disent ça parce que justement, on peut pas les guérir, ils ne peuvent pas changer, ni eu ni personne ne peut rien pour qu'ils soient hétéro et que ça ne sert donc à rien d'essayer en pathologiste la chose. croire que si il avaient le choix ils auraient opté pour l'hétérosexualité, ça veut dire qu'ils sont pas satisfait ni heureux de leur orientation, c'est homophobe.
C'est pas du tout de l'homophobie. Seulement beaucoup disent qu'il serait plus facile de vivre en étant hétéro.
Zimou a écrit :Les scientifiques pensent pour l'instant que c'est en partie biologique et en partie acquis, et que la proportion de l'un ou de l'autre dépend des individues.
Pensent que, pensent que...
Le problème avec ce raisonnement, c'est qu'il peut être appliqué à un nombre incalculable de choses.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par alias47 »

Je ne sais plus si ma psychiatre a employé le mot "pathologie". Mais sinon, effectivement, je me sens heureuse comme ça, pas du tout frustrée ni quoi que ce soit. Aussi longtemps que je me souvienne (donc bien avant que je puisse être schizoide) je n'ai au eu aucune attirance sexuelle pour quiconque, donc oui je pense que le fait que je sois schizoide n'influence pas mon asexualité ou comme ils le disent dans la liste des "symptômes" mon "manque d'interêt pour le sexe". Je précise que je n'ai jamais parlé de mon asexualité à ma psy, elle m'a diagnostiqué schizoide car j'aime ne pas sortir de chez moi et que cette solitude me convient parfaitement.(En plus de ça je suis phobique du travail et d'après elle je serais même psychotique (là j'avoue que je ne vois pas le rapport) ) Enfin bref ^^ Oui, donc c'est bien ce que je me disais : que mon non-attirance sexuelle n'est pas dû à un diagnostic psy.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Zimou »

Piccolo a écrit :Sur quelle base ? Autre que l'assertion "c'est dans la nature humaine".
Cela s'appelle un jugement de valeur, pas un constat issu d'une démarche scientifique rigoureuse et implacable.
sur la base qu'ils ont vérifié tout ce qui pouvait faire que c'était une maladie et n'ont rien trouvé. et c'est par démarche scientifique qu'ils ont fait cette vérification.
Piccolo a écrit :Un rhume est une maladie car il se caractérise par une infection du nez et de la gorge. Personne ne se sent bien avec un rhume, c'est juste que certains supportent plus facilement leur état que d'autres.
ce qui n’empêche pas qu'une personne qui as un rhume, qui se caractérise par une infection, même si il le supporte bien, est malade. une personne qui a un désir sexuel hypoactif (ou une autre maladie), qui se caractérise par une absence d'attirance, est malade. un malade, parce qu'il est enrhumé mais qui le supporte bien n'est pas quelqu'un de sain, tout comme une personne qui n'a pas d'attirance sexuel, parce qu'il est malade, n'est pas quelqu'un de sain. ce sont des personne malade et on ne leur invente pas une orientation juste parce qu'ils vivent bien leur maladie. ce n'est pas la définition d'une orientation.
Piccolo a écrit :C'est pas du tout de l'homophobie. Seulement beaucoup disent qu'il serait plus facile de vivre en étant hétéro.
Parce qu'on vie dans un monde homophobe. pas parce qu'ils sont homosexuel. dire que les homo n'aimeraient pas être homo parce qu'ils sont homo, c'est homophobe (c'est croire qu'ils pensent que l'homosexualité est quelque chose de mauvais, et être d'accord avec ça).
La définition de l'asexualité est "une personne qui ne ressent d'attirance sexuelle pour personne". Cependant, vous seul pouvez décider quel terme vous convient le mieux.
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Piccolo »

Zimou a écrit :sur la base qu'ils ont vérifié tout ce qui pouvait faire que c'était une maladie et n'ont rien trouvé. et c'est par démarche scientifique qu'ils ont fait cette vérification.
Non, déjà il n'y a jamais eu d'étude concrète portant sur les causes de l'hétérosexualité, pour la simple raison qu'il s'agit du modèle dominant et qu'elle permet la reproduction. Ses causes restent inconnues mais pour ces deux raisons, la recherche ne s'étend pas sur ce sujet. Si étude sur les hétérosexuels il peut y avoir, c'est toujours en lien avec les études portant sur l'homosexualité. Je n'ai jamais vu d'étude portant exclusivement sur les causes de l'hétérosexualité, sauf contre-exemple.
Pour ce qui est de l'homosexualité, c'est l'évolution des moeurs sociales en occident qui a permis sa dépénalisation et sa dépathologisation; et non en raison d'un consensus parmi les scientifiques.
Zimou a écrit :ce qui n’empêche pas qu'une personne qui as un rhume, qui se caractérise par une infection, même si il le supporte bien, est malade. une personne qui a un désir sexuel hypoactif (ou une autre maladie), qui se caractérise par une absence d'attirance, est malade. un malade, parce qu'il est enrhumé mais qui le supporte bien n'est pas quelqu'un de sain, tout comme une personne qui n'a pas d'attirance sexuel, parce qu'il est malade, n'est pas quelqu'un de sain. ce sont des personne malade et on ne leur invente pas une orientation juste parce qu'ils vivent bien leur maladie. ce n'est pas la définition d'une orientation.
Je ne dis pas le contraire, une personne qui a un rhume est objectivement malade.
En revanche même si ces personnes ne sont pas réellement asexuelles, reste à savoir si elles se sentent bien ainsi.
Zimou a écrit :Parce qu'on vie dans un monde homophobe. pas parce qu'ils sont homosexuel. dire que les homo n'aimeraient pas être homo parce qu'ils sont homo, c'est homophobe (c'est croire qu'ils pensent que l'homosexualité est quelque chose de mauvais, et être d'accord avec ça).
Pas mauvais en soi, mais en inadequation avec leur volonté propre.
Nagise
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Nagise »

Qu'est ce que c'est que cette comparaison entre un rhume et l'homosexualité?

Même en imaginant qu'elle soit une maladie, elle n'est pas du tout comparable à un rhume. Ce mot – maladie – est bien trop vague et rassemble des pathologies de toutes sortes, ça passe par les infections comme le rhume aux malformations physiques et aux troubles mentaux tels que l'anorexie et la schizophrénie, et même ces derniers exemples n'ont pas grand chose en commun.
Zimou a écrit :sur la base qu'ils ont vérifié tout ce qui pouvait faire que c'était une maladie et n'ont rien trouvé. et c'est par démarche scientifique qu'ils ont fait cette vérification.
Je te rejoins sur ce point : s'il est impossible de prouver le contraire de ce que l'on avance, l'hypothèse défendue devient, avec une forte probabilité, vraie par élimination.
Rappelons seulement que rien n'est jamais acquis définitivement et que de nouvelles découvertes pourraient rapidement démentir des idées présentées comme indéniables jusqu'à présent, et également que le simple fait de ne pas réussir à démontrer une affirmation comme fausse ne la rend pas réelle pour autant. L'existence d'une vie après la mort n'a jamais été prouvée scientifiquement, ça ne signifie pas qu'il n'y a forcément rien après.
Zimou a écrit :
Piccolo a écrit :Un rhume est une maladie car il se caractérise par une infection du nez et de la gorge. Personne ne se sent bien avec un rhume, c'est juste que certains supportent plus facilement leur état que d'autres.
ce qui n’empêche pas qu'une personne qui as un rhume, qui se caractérise par une infection, même si il le supporte bien, est malade. une personne qui a un désir sexuel hypoactif (ou une autre maladie), qui se caractérise par une absence d'attirance, est malade. un malade, parce qu'il est enrhumé mais qui le supporte bien n'est pas quelqu'un de sain, tout comme une personne qui n'a pas d'attirance sexuel, parce qu'il est malade, n'est pas quelqu'un de sain. ce sont des personne malade et on ne leur invente pas une orientation juste parce qu'ils vivent bien leur maladie. ce n'est pas la définition d'une orientation.
Le problème n'est pas de savoir si une personne enrhumée tolère ou non son infection mais de savoir si cette situation lui convient et si elle s'en passerait volontier à cause de la nature même de l'infection et pas à cause de facteurs extérieurs.

Toute personne, quelle qu'elle soit, accepterait avec joie de se débarrasser d'un rhume sans se référer à des stimulations externes (par exemple : un rhume = pas de travail, etc.) car c'est la nature de la maladie qui est encombrante. Le système immunitaire lutte d'ailleurs afin d'en guérir.

L'orientation sexuelle n'a rien à voir et ce, même si on imaginait deux secondes qu'elle puisse parfois être due à une maladie. Déjà, il est certain que la pathologie en question serait plus proche d'un trouble psychologique ou d'une malformation génétique que d'une infection virale.
Mais l'homosexualité telle qu'elle est ne représente aucun des symptômes du rhume : sa nature en elle-même ne dérange pas, ce sont les facteurs extérieurs qui poussent à vouloir s'en débarrasser (désir d'enfant, discrimination, etc) et aucun globule blanc ne se bat contre aucun microbe que ce soit pour s'en débarrasser.

Cette métaphore entre un homosexuel et quelqu'un atteint d'un rhume ne mènera, j'imagine, à pas grand chose d'intéressant.
Alexa
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Re: Asexualité et sublimation

Message par Alexa »

Juste une parenthèse sur la carence en testostérone :
ça provoque une fragilisation osseuse, une perte de masse musculaire, une augmentation du taux des graisses dans le sang, des problèmes cardio-vasculaires, comme l’hypertension artérielle et l’artériosclérose, la dégradation de la puissance cardiaque.
Des signes de dépression comme la nervosité, l’existence d’angoisse et de susceptibilité apparaissent chez la personne.
Des sautes d’humeur et un manque de motivation dans ses activités, un sommeil non réparateur .... et j'en passe.
Une carence en testostérone doit être prise en charge par le milieu médical et soigné, ça provoque des maladies et un déséquilibre physiologique.
Un peu comme une hypotyroidie pas soigné, c'est pas anodin.

Donc, même si la personne en carence ce sent bien à l'heure actuel, ça ne va pas durer, les carences sont insidieuses, mais ça fini toujours par provoquer de vrais problèmes de santé.

Sinon très intéressant ce débat, j'ai beaucoup appris.
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