Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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hitomisky
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Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par hitomisky »

Bonsoir à tous.
Je me pose encore des questions, et je ressens le besoin de me confier ici à des personnes qui me comprendront peut-être...

Je raconte ma sexualité (puis l'absence) depuis le début, désolée si je parle franchement et que quelques mots peuvent être un peu crus.

Quand j'ai découvert la sexualité vers 12 ans, je jouais encore aux Barbies et aux Légos. Mais les petits films érotiques de M6 le dimanche soirs étaient devenus ma curiosité du moment, comme beaucoup d'ados de mon âge. J'étais surtout curieuse de découvrir l'anatomie masculine mais dans ces films c'est surtout la femme qui était montrée, et ça me gonflait je préférais voir le corps de l'homme. J'attendais qu'ils passent à l'acte et j'aimais bien ce moment, même si l'angle de caméra était toujours dissimulant, c'est doux les films érotiques. La sexualité est souvent plus sensuelle que sexuelle, je n'ai jamais été choquée par ce que je voyais.
Peut-être à ce moment je me suis fait une idée du sexe qui ne correspond pas à la réalité? Je ne me masturbais pas, je vivais cette initiation dans mon esprit uniquement.
Je n'avais jamais eu de copain, ni d'amoureux, cela ne m'intéressait pas. Les seuls hommes que je regardais avec amour c'étaient mes stars de séries préférées qui avaient déjà la bonne trentaine.
Puis j'ai eu mon premier copain à 17 ans, (il avait 13 ans de plus que moi) et j'avais envie d'expérimenter ce que j'avais vu dans les téléfilms de M6. Donc il me semble qu'à ce moment là, j'étais S. (puisque tout me semblait normal)
Il a été très doux puisque les premières fois ou je me suis retrouvée nue avec lui on s'est seulement câlinés, mais j'étais tellement timide et émue que les caresses n'avaient pas trop d'effets, et j'ai eu une première fois douce, je n'ai pas eu très mal. (mais elle n'a pas duré longtemps c'était fort en émotions et le but c'était surtout de ne plus avoir le statut de vierge pour enfin tenter l'aventure sexuelle)
Je ne me rappelle plus si à cette époque je désirais mon copain ou si je désirais surtout expérimenter le sexe avec lui. C'est confus. Je sais juste que les fois qui ont suivi je n'avais pas de plaisir, je ne ressentais rien. J'aurais pu faire ma liste de courses en même temps. Mais est-ce que j'avais du désir? de l'envie? Envie de faire l'amour avec mon copain ou envie de faire comme tout le monde? Je ne m'en rappelle plus. Cependant j'étais victime de mon corps trop sensible. Je n'avais pas de sensations pendant la pénétration mais partout ailleurs mon corps percevait tout trop fort, trop douloureux. Les caresses étaient des chatouilles, les caresses intimes douloureuses, je n'aimais pas ça.
Puis quelques semaines après j'ai eu une infection urinaire. Et l'absence de sensations a fait place à des douleurs, qui ne sont plus jamais parties, même l'infection guérie.
Donc forcément, cela à changé la donne.
Je n'avais plus envie qu'il me touche, je ne voulais plus faire l'amour avec lui. Je me forçais quelques fois, en même disant que cela allait finir par fonctionner, puis comme il voyait que ça ne marchait pas il m'a aidée à me masturber doucement (je ne l'avais jamais fait) et j'ai eu du plaisir pour la première fois.
Donc je n'étais pas frigide ! Première bonne nouvelle.
Mais cela n'a rien changé à nos rapports. Toujours mal et pas de désir. Plus envie.
J'ai consultés plusieurs gynécologues qui m'ont presque tous dit que c'était dans ma tête et que cela viendrait naturellement.
Je me suis donc mise à le masturber, puis à tenter la fellation, car je voulais qu'il ait du plaisir quand même, surtout que c'était un Hyper S !!! Et la j'ai expérimenté les odeurs et les fluides corporels. Cela m'a écœurée. Il fallait absolument qu'il prenne sa douche sinon je ne pouvais pas le toucher, et encore moins avec ma bouche s'il n'était pas "clean". Une fois propre ça allait. Je lui faisais plaisir et c'était l'essentiel.
Au bout d'un moment je n'y croyais plus, l'amour que j'éprouvais s'estompait, je crois que lui aussi, et on s'est séparé.

J'ai eu un flirt avec un homme marié quelques années après, et là je peux dire qu'il n'y avait pas d'attirance sexuelle de mon coté. C'était mon supérieur au boulot, donc on s'embrassait en cachette au boulot, c'était surtout émotionnel, romantique, magique. On ne pouvait pratiquement pas se retrouver intimement (j'étais chez mes parents) et j'éprouvais seulement l'envie de l'embrasser, de le toucher, de le caresser même, mais pas forcément qu'il me caresse lui. Cela ne me dérangeait pas qu'il le fasse un peu mais je n'en crevais pas d'envie.
Avant qu'il soit muté on est parti en week end d'adieu à Paris (3 jours) et je ne suis pas arrivée à me laisser aller avec lui. Certainement à cause des appréhensions précédentes, et puis il était marié, peut-être la culpabilité qu'il trompe sa femme pour la première fois (crise de la quarantaine).
Alors on n'a pas fait l'amour. J'ai regretté de ne pas avoir osé. Pourtant il était très doux. Je sais que je suis coincée, mais était-ce aussi parce que je n'éprouvais pas de désir?

J'ai rencontré mon dernier copain (il y a 12 ans maintenant), et je suis tombée amoureuse. Je crois que je n'avais pas de désir sexuel, quand j'y repense, mais surtout j'éprouvais le désir de lui faire plaisir. C'était même moi qui provoquait nos rapports et nos câlins. (pour essayer de provoquer le destin et devenir normale?) Pas de souci il était doux et gentil, compréhensif.
Pendant la pénétration quand il y avait moins de douleurs,.j'étais obligée de me masturber un peu pour avoir du plaisir. Je n'en avais pas si je le laissais faire tout seul.
Mais rebelotte j'étais très vite gênée par mon corps sensible : absence de plaisir si je ne m'aidais pas, pas de sensations agréables, dégout des odeurs et des fluides pour la fellation, et surtout brulures après les rapports et souvent mycoses. Je ne voulais pas que cela dure longtemps, alors souvent je le "finissais" pour laisser mon corps tranquille.
J'ai même eu une opération pour enlever des morceaux d'hymen que mon dernier gynéco a trouvé comme explication à mes douleurs. Cela n'a rien changé. (mais je pense que je n'y croyais plus ça a du jouer)
Comme mon premier copain, l'amour s'est étiolé, de mon coté car lui voulait qu'on se marie et qu'on ait des enfants, mais pour moi c'était trop tôt et je ne pouvais pas rester avec quelqu'un que je ne pouvais pas satisfaire. Ce n'était pas juste pour lui.

Et depuis la fin de notre histoire en 2005, je suis restée célibataire. J'ai rencontré un homme très gentil mais très marié donc je ne suis pas allée plus loin que l'amitié car hors de question d'être la 5eme roue du carrosse.
Aujourd'hui je fuis les rencontres, sachant que pour faire durer une relation il faut coucher et que cela ne me dit rien du tout, et je le vis plutôt bien, puisque je n'ai pas de manque ou d'envie. De temps en temps mes hormones qui me titillent (mais 1 fois par mois ou tous les 2 mois grand max, à la fin des règles) et je me soulage toute seule. Mais je dois faire quand même attention car je peux me faire mal si je ne suis pas douce. Et je suis dépendante de ce moment car je sais aussi que cela ne sert à rien d'essayer de provoquer mes hormones, j'ai déjà essayé il ne se passe rien, c'est même désagréable.

Quand je fais le bilan, est-ce que manque de communication dans ma famille aurait pu me bloquer ?
Pourtant, je n'ai rien subi dans ma vie, aucun violence, et je peux dire qu'aucun des hommes que j'ai rencontrés n'auraient pu me traumatiser. Aucun. Ils étaient tous doux et compréhensifs. J'ai eu de la chance, sauf que j'ai été incapable d'en profiter. Mais impossible pour moi de simuler ou de me forcer, c'était une corvée de faire l'amour et cela me rendait malheureuse de ne pas être moi-même.

Est-ce seulement mon corps qui refuse le sexe ? Et mon esprit ?
Depuis je me suis toujours dis "qu'est-ce qui ne va pas chez moi"?
Est-ce que j'ai trop idéalisé le sexe et que le vrai m'a déçue et dégoutée?
Je sais qu'il faut que je sois amoureuse pour envisager faire l'amour avec un homme. Je ne pourrais jamais coucher avec un mec juste comme ça, c'est impossible pour moi.

J'avais commencé à écrire des histoires romantiques quand j'étais ado, et en devenant adulte j'ai ajouté de l'érotisme, peut-être pour "compenser"? J'aime relire mes lignes en imaginant être ce personnage (femme) qui vit une belle sexualité avec l'homme qu'elle aime. J'y pense quand je me soulage toute seule, quand mes hormones se réveillent 1 jour sur 60.

Donc la plupart du temps le sexe est totalement absent de ma vie (à part les blagues au boulot car j'aime rigoler, mais j'essaye toujours qu'elles soient fines).
Je n'aime pas être sexy ou féminine dans la vie de tous les jours, comme si c'était un appel au sexe que je ne voulais absolument pas envoyer. (bon je suis aussi frileuse et décontractée depuis toujours alors c'est pas contraignant de ne pas mettre de talons ou des décolletés)

Donc voilà, je vis comme une A, puisque je ne veux pas de relations sexuelles, je n'en ai pas envie, pas de désir, je ne sais pas si ce que j'ai ressenti au début de ma sexualité était du désir sexuel ou du désir de faire plaisir à l'être aimé, et je commence à souffrir de ma solitude. Je tourne en rond. Je voudrais m'inscrire sur des sites de rencontres, mais je ne veux plus être obligée de coucher pour garder l'être aimé. L'amour ne peut pas durer chez moi si je me mens.
J'ai peur de rencontrer quelqu'un du coup. Car il y a toujours cette question "sexuelle".

J'ai vu un reportage il y a deux ans je crois sur l'asexualité, et j'ai eu comme une révélation. Il y a des gens comme moi qui ne veulent pas avoir de sexe avec une autre personne ! Je me suis sentie moins seule, moins "bizarre", et j'ai retrouvé l'espoir de pouvoir trouver un jour l'amour sans la contrainte du sexe.
J'ai ensuite découvert ce forum, je me sentais pleinement A, quand j'ai lu plusieurs témoignages de gens qui disaient n'avoir jamais eu envie de sexe avec quelqu'un. Que cela ne les a jamais tentés. Pourtant il me semble qu'au début j'en avais un peu envie puisque j'aimais regarder les films érotiques et je voulais devenir adulte pour faire pareil!

Alors je ne suis pas A?
Je ne sais plus.
Je sais c'est que mon corps n'aime pas le sexe.
Je sais que ma libido est très faible, mais je ne suis pas frigide.
Je sais que mon corps est très sensible et éprouve vite des choses désagréables.
Je sais que je n'envisage jamais de coucher avec quelqu'un que je n'aime pas profondément.
Je sais que je fais parfois des rêves érotiques ou le sexe est agréable sans aucune contrainte et que je me réveille frustrée que ce ne soit pas comme ça dans la réalité.
Je sais que je ne peux pas me forcer à faire l'amour pour garder quelqu'un, même si je l'aime fort.
Quand mes hormones sont actives j'aime imaginer l'acte sexuel mais je n'aime pas le faire.

Désolée d'avoir écrit ce post un peu long, je n'ai jamais parlé de ma vie sexuelle à personne (à part un peu à mes 2 copains, obligée), et je n'arrive pas à savoir si je suis A, ou bien une Hypo S dans ma tête handicapée par mon corps A…
Mais je me sens bien sur ce forum car au final on peut partager ces sujets tabous dans la société qui fait qu'on est par dans la mouvance de cette société sexuelle qui est partout, tout le temps…

Merci de m'avoir lue.
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winty
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par winty »

Si tu n'as pas envie d'avoir des rapports sexuels, tu n'as pas à en avoir.
Personnellement, je ne peux pas te dire si tu es asexuelle ou non, mais ce que je peux te dire c'est que si tu n'as pas envie d'avoir des rapports sexuels, il existe des sites de rencontres asexuels et tu peux t'y inscrire.
Et puis tu as des chances de trouver un homme qui ne veux pas de rapport sexuel, ou qui peut se faire plaisir tout seul.
Donc tout ce que je peut te dire, c'est que, asexuelle ou non, tu peux très bien rencontrer quelqu'un qui t'aimeras pour ce que tu es.
hitomisky
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par hitomisky »

Merci, de toute façon je ne crois pas que j'aurai une jour une réponse claire si oui ou non je suis A, j'avais juste besoin d'en parler.
Je crois que je vais tester les sites A. Au moins il n'y aura pas cette appréhension de tomber sur un vrai S!!!
somone
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par somone »

Je suis du même avis que winty. En revanche si tu veut je peut te conseiller quelque chose qui a marché avec moi ( c'est pas du sexe . en plus je suis un homme et je n'ai jamais eu de rapport). C'est la meditation. Je me posais énormément de question a propos de mon orientation sexuelle. ( j'ai eu quelques histoires a ce sujet. Mais j'en parlerais dans un autre post) et j'ai découvert la meditation ( les principes de bases suffisent) après plusieurs séances j'ai mieux réfléchit a ma situation et je me suis rendus compte que je n'avais aucune attirance envers les femmes et les hommes. Si tu est interesser je pourrais te dire les bases en MP. ( ou si d'autres le demande , je ferais un topic)
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Linoa
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par Linoa »

Je veux bien en savoir plus sur la méditation somone :)
somone
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par somone »

J'ai écrit un autre topic pour ce sujet. Allez y jeter un coup d'œil si vous le voulez:
http://www.asexuality.org/fr/forum/view ... =11&t=6609
hitomisky
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon hist

Message par hitomisky »

Merci pour le tuyau, je ne me sens pas de méditer, mon cerveau est bien trop souvent en ébullition. :wink: en général quand je me remets en question j'essaie d'écouter mon corps, mes envies (pas de sexe bien sur ). Je suis attirée physiquement par les hommes, je peux trouver les femmes belles mais il n'y a que les hommes qui font palmiter mon coeur. De toute façon j'ai arrêté de croire les gens qui me disaient "c'est parce que tu n'as pas trouvé la bonne personne".
Je te félicite d'avoir pu trouver tes réponses en méditant, tu dois te sentir bien mieux a présent!
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par Enfin.normale »

Ton cheminement ressemble beaucoup au mien. Je suis à un stade de ma vie où je me dis que je resterai seule par crainte d’avoir à dealer avec la demande sexuelle des hommes.
Je suis présentement dans un long voyage, j’étais avec un homme avec qui ça n’a pas fonctionné (encore).
J’ai commencé à sortir avec lui parce qu’il m’avais acceptée comme je suis (asexuelle), pour moi c’était incroyable qu’un homme m’accepte (parce qu’ils en veulent tout le temps habituellement).
Mais cela n’a pas suffi, ce n’est pas le seul critère pour avoir une belle relation.
Quand je reviendrai au Canada, je vais essayer d’être seule à cause de tout ça.
Comme a parlé Somone, je me suis mise à la méditation depuis 4 jours et j’aime ça.
Merci
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Analyse1979
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par Analyse1979 »

Ben dis donc, ton témoignage me parle à mort ! :o
Le mien est vachement moins long mais le tien résume une bonne part de ma vie aussi !
Bien à toi
Anne-Lise
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Ptite Marie
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par Ptite Marie »

Hitomisky ne s'est pas connectée depuis 2015, je pense que c'est inutile de lui répondre :wink:
" Vous pourriez arrêter de péter pendant que je sauve le monde ? "
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clotaire
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par clotaire »

Vrai Ptite Marie, mais quand c'est un beau témoignage comme ça, c'est sympa aussi de le voir remonter ;-)
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Ptite Marie
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Re: Suis-je A? Ou Hypo S handicapée par un corps A? Mon histoire

Message par Ptite Marie »

Oui c'est sûr, mais faut savoir qu'elle ne lira pas les réponses quoi ^^
" Vous pourriez arrêter de péter pendant que je sauve le monde ? "
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