La grande question ?

Vous voulez parler -ou entendre parler de l'asexualité ? Faites-nous part de ce qui vous passe par la tête, comment vous ressentez votre asexualité, votre relation aux autres, comment tout ceci influence votre vie.
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Cyborg
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La grande question ?

Message par Cyborg »

Que c'est difficile de venir écrire son histoire, surtout quand on se pose des questions sur sois-même. Vous l'aurez compris, je viens chercher un conseil, montrer mon expérience et recevoir vos avis. Désolé de ne pas être passé par les présentations, etc, mais j'en ais gros sur le cœur depuis très longtemps, et j'ai besoin d'une réponse. Comme j'ai vu qu'apparemment on pouvait tout dire ici, je vais le faire aussi, et certains passages risquent d'être un peu poussés. Je déteste tellement entendre parler de sexe que je préviens par avance.

Donc, j'ai bientôt 33 ans, je suis un homme, et je crois être asexuel depuis toujours. J'ai un parcours compliqué, mais je vais tenter de résumer (je me destine aux métiers de l'écriture, et j'ai en plus une tendance naturelle à être bavard).

Enfance : Aucune sexualité, ni libido. Je ne comprenais même pas ce que cela signifiait ou l'intérêt que l'on pouvait voir la dedans. Trop dans mon imaginaire, pas le temps pour ça.

Adolescence : Quelques rêves érotiques, sans pénétrations, et surtout l'envie d'être aimé d'une femme, de façon personnelle et exclusive. Mes parents essaient de me parler du sexe, je les envoient bouler à chaque fois. Il n'a simplement rien à faire dans mon monde. Je n'ai pas d'amies filles, elles m'évitent, au début parce que je suis trop gentil, vers la fin de mon adolescence parce que je suis devenu trop violent. J'idéalise l'amour et rêve de relations qui n'aboutissent jamais à rien de plus qu'un sourire ou un simple regard. Je ne supporte pas le contact prolongé avec les autres humains.

Jeune adulte : J'ai mon premier baiser un soir, à 22 ans. Un peu saoul, j'embrasse une amie qui parle avec moi depuis des heures à la sortie d'un pub. C'est romantique, tout va bien ensemble, je fais. Quelques jours après nous nous retrouvons dans le sous-sol d'une MJC à moitié dénudés. Je la caresse, elle apprécie. Et là je m'arrête net, et lui dit que ce n'est pas possible. L'endroit me semble trop glauque, les choses ne devraient pas être ainsi. Elle me quitte deux jours après alors que je pensais enfin être libéré de ma malédiction. Cette fille, une amie de ma sœur, à passé des années à se demander ce qu'elle avait fait de mal. C'était sa première fois aussi. La pauvre.

Quelques mois plus tard je rencontre une femme plus âgée, qui me court après. Je cède, et nous resterons deux ans ensembles. La première fois au lit elle à dut me demander de lui faire l'amour. Sur le coup j'ai refusé, puis finalement accepté. J'y prend du plaisir, du coup je n'arrête plus de vouloir le refaire. Il faut savoir que je ne me suis jamais masturbé avant d'avoir coucher avec elle, et n'avait absolument aucune notion de plaisir sexuel quel qu'il puisse être. Au final je me rend compte maintenant que je le faisait si souvent parce que j'avais peur qu'elle parte, et que je pensais que si je la comblait sur ce point, elle n'aurait pas à aller voir ailleurs. D'ailleurs, je ne prenais pas de plaisir si elle n'en prenait pas. Parfois, j'avais même l'impression d'être un scientifique réalisant une expérience. Je ne fais aucun bruit en faisant l'amour, elle m'a même dit une fois que j'étais souvent inexpressif. Je devais aussi constamment voir ses yeux, sinon le sexe me dégoutait. Le bruit surtout. Comme deux steaks frappés l'un contre l'autre.
Un jour elle est partie, elle à déménagé sans laisser d'adresse. Je crois qu'au fond j'ai finit par lui faire peur. Et je ne l'ais jamais revue.

Pendant longtemps j'ai ensuite cru être un homosexuel refoulé. Ce que la plupart de mes amis pensaient certainement, et pensent surement encore. J'ai parfois des excès de tendresse envers mes amis, que je réfrène, mais pas au niveau sexuel, juste besoin de me sentir aimé. Mes deux meilleurs amis sont bi, un homme et une femme. Avec une vie sexuelle plus qu'épanouit. Le garçon a plus ou moins tenté des approches, mais c'est tout bonnement impossible pour moi, même si je pense ressentir une sorte d'amour à son égard. Je sens parfois des reproches, comme si j'étais trop "propre". Je tiens à mentionner le fait que je ne suis absolument pas croyant, au cas ou. J'ai dormi plusieurs fois à côté de lui, et également prés de mon amie. La première nuit avec elle, elle m'a dit qu'elle "ne savait pas quoi faire de son corps" une fois dans mes bras. Je suis également quelqu'un de très jaloux, avec des accès de colère parfois violents. C'est grâce à ça que j'ai compris ce qu'était une pulsion, un soir ou j'ai étranglé (pas à mort je précise) un homme qui draguait mon amie. Le fait que les gens "normaux" puissent avoir ce genre de pulsions de type sexuelle me terrifie. Je trouve cela atroce, répugnant et indigne d'un être humain. J'ai tenté de la comprendre, car c'est vraiment ma meilleure amie même si tout nous oppose, mais je ne peux pas tolérer qu'elle soit avec quelqu'un en ma présence, de parler de choses qui m'exaspèrent et me dégoutent. Hier je l'ais mise à la porte avec un ami à elle parce qu'ils se sont embrassés devant moi, et parlaient de trucs à trois (pas avec moi en troisième, sinon ça aurait été un massacre).

Hum, ce texte devient trop long, et j'aurais encore beaucoup à dire. Mais je vais stopper là. Que pensez-vous de mon histoire ? Suis-je juste fou ?
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whathappen
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Re: La grande question ?

Message par whathappen »

meuh non, pas plus fou que nous
Cyborg a écrit :Enfance : Aucune sexualité, ni libido. Je ne comprenais même pas ce que cela signifiait ou l'intérêt que l'on pouvait voir la dedans. Trop dans mon imaginaire, pas le temps pour ça.
c'est le contraire qui m'aurait étonné :o
Cyborg a écrit :Pendant longtemps j'ai ensuite cru être un homosexuel refoulé. Ce que la plupart de mes amis pensaient certainement, et pensent surement encore.
c'est drôle comme l'homosexualité est rentrée dans les moeurs :roll:
Cyborg a écrit :La première fois au lit elle à dut me demander de lui faire l'amour. Sur le coup j'ai refusé, puis finalement accepté. J'y prend du plaisir, du coup je n'arrête plus de vouloir le refaire. Il faut savoir que je ne me suis jamais masturbé avant d'avoir coucher avec elle, et n'avait absolument aucune notion de plaisir sexuel quel qu'il puisse être.
alors tu n'es peut être pas complètement A. Je me reconnais là dedans, je me masturbe souvent et j'y éprouve du plaisir.
Cyborg a écrit :Le bruit surtout. Comme deux steaks frappés l'un contre l'autre.
:lol: :lol: j'adore!

a+
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

Disons que la masturbation ça m'arrive de temps à autre, mais je n'y prend pas de plaisir particulier. Pour moi c'est comme une corvée, comme uriner par exemple, un mal nécessaire. Quand je couchais avec ma copine, je sentais qu'elle aimait ça, mais je pense que j'aimais aussi uniquement par empathie.

Je suis content d'avoir une réponse, j'avais l'impression que même ici on me trouverait trop cinglé. C'est amusant de voir comme des gens avec des sexualités un peu "spéciales" peuvent être incapables de comprendre l'asexualité. Je n'ai jamais rencontré personne avec qui parler de tout cela. Ce doit être l'anonymat qui me permet de le faire, le "bouclier des lâches".
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

En fait c'est très vite devenu une routine. Dés que je sentais qu'elle s'éloignait un peu, je revenais à la charge avec le sexe. C'était, dans ma tête, l'unique moyen de la retenir. Je savais qu'en faisant cela, je cimentais mon couple. Et quand je dis que j'aimais, j'ai été déçu dés la première fois, et j'espérais finir par comprendre ce qu'il y avait de si génial la dedans. Que je m'y ferais, en fait.

Mais j'avais aussi l'impression que le sexe salissait mes sentiments, tout en cherchant quelques chose de plus grand la dedans. J'étais très amoureux de cette femme. Je suis capable d'être physiquement malade à cause d'une histoire comme celle la. Je ne m'imaginais pas vivre sans elle, et j'étais prés à tout pour la garder.

Je suis venu ici parce que je n'ai personne à qui parler de ça. C'est tout bête.
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

Le truc aussi c'est que la notion même d'asexualité m'était totalement inconnue. J'ai imaginé que cela devait être comme ça pour tout le monde. Après tout, sur le plan "mécanique" tout fonctionnait parfaitement. J'ai juste pensé que j'aimais simplement moins le sexe que les autres. Ou plutôt, qu'ils faisaient tout un cinéma pour pas grand chose, surement à cause d'un manque quelconque, ou par vantardise. Et puis durant ces deux ans nous nous sommes séparés et retrouver au moins trois fois. Mais je dois bien avouer qu'à la fin, je n'en avais plus envie du tout. Mais je pensais aussi que c'était normal, que c'était parce que notre couple avait avancé à un autre stade (j'ai toujours aimé "Mariés deux enfants", et je me voyais de plus en plus devenir un Al Bundy en puissance, ce qui m'inquiétait beaucoup d'ailleurs).

Enfin, je n'ai toujours pas réussi à savoir où je devrais me placer vis à vis de tout ça. En fait je crois surtout avoir peur d'être aimé pour le sexe, et pas pour moi même. C'est cette question que je me suis posé presque à chaque fois (et même pendant l'acte parfois). D'après ses propres dires d'ailleurs, j'étais un meilleur amant quand je pensais à autre chose en le faisant (et ce sont aussi les fois qui m'ont le plus dégouté, avec l'histoire des steaks et tout ça ;) ). Savoir si elle m'aimait moi, où juste ce que je lui faisait. Si n'importe qui d'autre n'aurait pas aussi bien fait l'affaire.

C'est compliqué tout ça !
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Novocaine
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Re: La grande question ?

Message par Novocaine »

Cyborg a écrit :Le bruit surtout. Comme deux steaks frappés l'un contre l'autre.
Ah oui, pas mal vu. Enfin ça dépend de plusieurs paramètres, mais sinon on y est.
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Re: La grande question ?

Message par whathappen »

Novocaine a écrit :Ah oui, pas mal vu. Enfin ça dépend de plusieurs paramètres, mais sinon on y est.
ouais, faut qu'ils soient super saignants, voire crus, sinon ça marche pas :mrgreen:

Plus sérieusement, je suis d'accord avec le fait que, sans connaître la notion d'asexualité, on est prêts à accepter beaucoup plus de choses qui vont à l'encontre de ce qu'on ressent.
Certaines solutions sont tellement compliquées qu'on préfère parfois avoir des problèmes.
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

Disons que j'ai fréquentés beaucoup de milieux, et côtoyer toute sorte de gens, mais partout, leur intérêt pour le sexe me semblait disproportionné. En fait, je suis souvent passé sur ce forum sans jamais oser y écrire, parce que je ne suis sur de rien à ce sujet. Je ressens souvent des sentiments très forts, mais... Comment dire. En gros, mon cerveau, mon cœur et mon corps, ne fonctionnent pas ensembles. Ce que je sais, déjà, c'est que je suis incapable de vouloir le sexe pour lui même. Ce qui excite la plupart des gens me répugne, voir m'énerve, parce que je ne comprends pas pourquoi ça leur plait autant. J'ai l'impression que tout cela est une énorme perte de temps et d'énergie. J'ai l'impression que je ne pourrais jamais donner à une femme ce qu'elle désire, une sorte de communion des corps... Alors que moi je vais ressentir mille fois plus de bonheur avec un simple baiser ou un effleurement que dans le sexe lui même. Je peux le donner s'il le faut, mais je ne le recherche pas. J'ai plus besoin d'une présence apaisante, d'une intimité. Et j'ai l'impression que pour la plupart des gens, la finalité de toute relation forte est obligatoirement sexuelle. Je trouve cela trop réducteur, trop banal.

Mais ne suis-je qu'un incorrigible romantique ou un asexuel, ça, je ne sais pas trop, d'où mes recherches et mes questions.
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

En fait, je ne comprends pas la nuance entre attirance physique et sexuelle. :(

Quand j'ai une attirance amoureuse, j'ai juste envie d'intimité avec la personne : qu'on discute, qu'on échange des points de vue, qu'on soit proches. Mais à aucun moment à ce niveau là je ne pense au sexe. Je l'entrevoit comme une possibilité, mais à la rigueur juste comme un détail. Et encore je dis cela, mais la dernière fois que je me suis retrouvé avec une fille qui me plaisait dans une situation allongée, je n'ai même pas cherché à la toucher, par amour, mais aussi par respect pour elle. Je pensais lui montrer à quel point elle comptait pour moi en agissant ainsi. Autant dire que ça n'a pas eut l'effet recherché.

D'où ma question : Qu'est ce qu'une attirance sexuelle ? Comment cela se traduit simplement ? Juste une réaction physique et mécanique ? Ou autre chose ?
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

Je vois. Et je me rend compte que je n'ai jamais eut la moindre attirance purement sexuelle pour quiconque. C'est bien pour cela que je suis incapable de la définir, je ne sais tout simplement pas ce que c'est. Je le soupçonnait depuis un moment, qu'il y avait un truc que je ne pouvais pas percevoir. Et ça explique énormément de choses sur ma vie sentimentale et ses affreux échecs. J'aurais quand même dû me douter en regardant mes amis sexuels se retourner sur des gens dans la rue, alors que pour moi juste voir quelqu'un ne suscite absolument rien. Et toutes ces choses auxquelles je suis "immunisé" comme je m'amuse à leur dire. C'est bien de pouvoir l'expliquer autrement que par un simple "je te préviens, je suis bizarre". Encore faudra-t-il que j'ai le courage de l'expliquer. Ce qui n'est pas dit du tout.

En tout cas merci ! Je vais réfléchir à tout ça et lire d'autres sujets. Après il sera temps de me replonger dans mon manuscrit, dans mon monde ou tout est parfait... Ou presque ! ;)
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Re: La grande question ?

Message par Roland 32 »

Bonjour Cyborg

J'ai un parcours sensiblement identique au tien, sauf que je n'ai connu la jalousie.
A mon époque (j'ai 57ans) l'asexualité était inconnue.Pour suivre le bon chemin j'ai fini par me marié mais vraiment par amour. Mon épouse n'était pas très gourmande, elle n'avait pas encore connu les vrais plaisirs du sexe. J'ai fait de mon mieux pour lui donner de réels plaisirs sans pour cela prendre le mien mais simplement par amour. En échange c'était beaucoup d'affection et de tendresse quelle me donnait et là j'étais comblé car très sensuel. L'échange n'était pas au même niveau mais équitable, chacun ayant sa part de plaisir.
Pour moi le sexe n'a qu'une fonction de reproduction. Nous avons eu un enfant. Notre fils élevé et ayant quitté le toit familial nous nous sommes séparés. Elle avait pris goût aux plaisirs de la chair et je n'étais plus à la hauteur. Elle peu ainsi assouvir ses désirs et moi j'ai retrouver ma tranquillité.
Aujourd'hui je pense de nouveau partager un vie en couple car j'aime cela et que j'ai beaucoup de tendresse à donner
mais se sera avec une A.
La vie en coupe avec une S est possible moyenant quelques concessions, ce qui d'ailleurs est toujours le cas dans un couple. De le fait d'avoir une progéniture renforce les liens du couple. C'est mon expérience personnelle, j'espère qu'elle pourra t'éclairer sur un possible avenir.

@+ Roland :-)
On s'ennuie très vite lorsque on ne s'occupe que de soi.
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.
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Re: La grande question ?

Message par Señorita »

L'attirance physique, tu sais, c'est un peu ce qu'on ressent, je pense, lors du coup de foudre...
Moi perso, je sens que mon coeur fait soudainement des bonds, j'ai l'impression d'être amoureuse et pourtant je connais pas la personne... ♥

Rien à voir avec l'envie de coucher avec...

Je comprends que tout ça te dégoûte, mais cela dit, il faut apprendre à tolérer les autres, leurs opinions et besoins, le fait qu'il pensent et agissent différemment de toi. Je pense que tu aimerais être accepté tel que tu es, mais dans ce cas tu te dois aussi d'accepter tes amis tels qu'ils sont (je fais référence aux personnes que tu as mises à la porte)... :roll:
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Re: La grande question ?

Message par Cyborg »

Je m'en veut pour cette réaction, mais j'ai craqué. En fait, mon amie a déjà eut d'autres soucis avec tout ça, et j'ai toujours été prêt à l'aider. Jamais de questions, et je pensais qu'elle avait compris que je ne voulait pas en entendre parler, et encore moins le voir. Mais ce n'était pas le cas. Je pense qu'elle voudrait que j'entre un peu dans son monde à elle, et j'ai essayé, mais j'en suis incapable. Nous avons pourtant une relation exceptionnelle, très fusionnelle même sans rapports physiques au sens où on les entends généralement. J'espère qu'elle me pardonnera, parce que je ne lui en veut pas du tout au final.

J'ai l'impression que les extrêmes s'attirent un peu trop souvent !
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Re: La grande question ?

Message par Señorita »

Cyborg a écrit :J'ai l'impression que les extrêmes s'attirent un peu trop souvent !
C'est clair !!!

Tant que tu lui fais comprendre que tu es là pour elle, c'est l'essentiel... Il ne faut pas qu'elle en arrive à avoir peur de te parler :roll:
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Re: La grande question ?

Message par melancolie »

Cyborg a écrit : Quelques mois plus tard je rencontre une femme plus âgée, qui me court après. Je cède, et nous resterons deux ans ensembles. La première fois au lit elle à dut me demander de lui faire l'amour. Sur le coup j'ai refusé, puis finalement accepté. J'y prend du plaisir, du coup je n'arrête plus de vouloir le refaire. Il faut savoir que je ne me suis jamais masturbé avant d'avoir coucher avec elle, et n'avait absolument aucune notion de plaisir sexuel quel qu'il puisse être. Au final je me rend compte maintenant que je le faisait si souvent parce que j'avais peur qu'elle parte, et que je pensais que si je la comblait sur ce point, elle n'aurait pas à aller voir ailleurs. D'ailleurs, je ne prenais pas de plaisir si elle n'en prenait pas. Parfois, j'avais même l'impression d'être un scientifique réalisant une expérience. Je ne fais aucun bruit en faisant l'amour, elle m'a même dit une fois que j'étais souvent inexpressif. Je devais aussi constamment voir ses yeux, sinon le sexe me dégoutait. Le bruit surtout. Comme deux steaks frappés l'un contre l'autre.
Un jour elle est partie, elle à déménagé sans laisser d'adresse. Je crois qu'au fond j'ai finit par lui faire peur. Et je ne l'ais jamais revue.
Je me retrouve completement dans ton expérience ; pendant 7 ans j'ai multiplié les experiences sexuelles par besoin d'amour et de peur d'être abandonnée.
Tes explications plus bas, ton desinteret pour le sexe me laissent penser que tu puisse être asexuel.
Je pensai : "Pourquoi est-ce que quelqu'un ne fait pas quelquechose pour cela ?"
Et alors, je réalisai que j'étais quelqu'un.
(Anonyme)

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