Hashtag lâche ton cochon...
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Pour la première fois, l'année dernière j'ai eu droit à un "Mademoiselle, j'ai trop envie de vous faire l'amour." Dans la bouche d'un lycéen entouré de ses potes alors que je sortais de la gare plus tard que d'habitude. Ma première pensée, c'est qu'il aurait pu être bien plus vulgaire donc que ça sortait de l'ordinaire. Et puis après, ça a été la sidération, genre, j'ai rien fait, rien demandé et ça arrive. Et encore après la peur évidemment.
Dans tous les cas, c'est assez surréaliste, à se demander ce qui leur passe par la tête, et dans ces moments-là, surtout pour les jeunes, je pense à leurs familles, leurs mères, leurs soeurs, leurs amies et je me dis que bon sang, il y a tellement tellement de chemin à faire.
Oh, et soit dit en passant, la Catherine, elle peut bien prôner la "liberté d'importuner", vu la tronche qu'elle a maintenant, elle est safe si elle sort seule le soir.
(Ce qui est moins cool par contre, c'est qu'on a deux auteures pour la jeunesse dans le lot)
Dans tous les cas, c'est assez surréaliste, à se demander ce qui leur passe par la tête, et dans ces moments-là, surtout pour les jeunes, je pense à leurs familles, leurs mères, leurs soeurs, leurs amies et je me dis que bon sang, il y a tellement tellement de chemin à faire.
Oh, et soit dit en passant, la Catherine, elle peut bien prôner la "liberté d'importuner", vu la tronche qu'elle a maintenant, elle est safe si elle sort seule le soir.
(Ce qui est moins cool par contre, c'est qu'on a deux auteures pour la jeunesse dans le lot)
"C'est une folie de remédier à l'arbitraire d'un dégoût par l'arbitraire d'une contrainte."
- clotaire
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Plusieurs fois j'ai entendu des femmes de plus de 40 ans se "plaindre" de ne plus être sifflées (ou autres interpellations) dans la rue^^ Voire être jalouse que leur fille le soit Drôle de monde...
Re: Hashtag lâche ton cochon...
Parce que le conditionnement social voudrait que se faire siffler c'est une reconnaissance sociale.
Je ne sais plus où je peux trouver ça, mais cela rejoint le fait qu'auparavant une femme ménopausée était rejetée, elle ne servait plus à rien.
Je ne sais plus où je peux trouver ça, mais cela rejoint le fait qu'auparavant une femme ménopausée était rejetée, elle ne servait plus à rien.
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
C'est déjà ce que la plupart des femmes ressentent à la ménopause. Il y a une forme de dépression. L'impression d'être incomplète et d'avoir perdu quelque chose (aussi forte que si vous vous faites amputer d'un membre). Il y en a qui le rejettent et qui préfèrent se croire enceinte à ce moment là. Bref, c'est déjà très dur mais si en plus il y a la pression extérieure alors là !
J'ai pas hâte de vivre cette période moi
- Lau
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Stéphanie Blake, sûre. Il faut que je vérifie l'autre, j'ai pas accès à l'article et à la liste des signataires.
"C'est une folie de remédier à l'arbitraire d'un dégoût par l'arbitraire d'une contrainte."
Re: Hashtag lâche ton cochon...
Je m'en doute Baelfire, et je sais que tu n'es pas la seule dans ce cas.
Sinon thailog, en effet, Engels et Marx avaient saisi cette dimension, mais pas les marxistes (d'ailleurs, Marx n'était pas marxiste, il était marxien et s'était désolidarisé des marxistes de son temps).
Et Lénine a aussi permis aux mères célibataires d'avoir un statut et une rente alors qu'elles étaient à la rue (il a aussi dépénalisé l'homosexualité) et son gouvernement a été le premier gouvernement moderne à accueillir une femme en la personne d'Alexandra Kollontai (qu'ils exileront pour en faire une ambassadrice, notamment parce qu'elle s'était désolidarisé du régime, pas assez communiste-soviétique et trop orienté vers les propriétaires, elle est anti-mariage et anti-prostitution qui sont des outils du patriarcat bourgeois, ce qui lui vaudra bien des déboires avec les hommes soviétiques, dont Lénine lui-même).
Sinon thailog, en effet, Engels et Marx avaient saisi cette dimension, mais pas les marxistes (d'ailleurs, Marx n'était pas marxiste, il était marxien et s'était désolidarisé des marxistes de son temps).
Et Lénine a aussi permis aux mères célibataires d'avoir un statut et une rente alors qu'elles étaient à la rue (il a aussi dépénalisé l'homosexualité) et son gouvernement a été le premier gouvernement moderne à accueillir une femme en la personne d'Alexandra Kollontai (qu'ils exileront pour en faire une ambassadrice, notamment parce qu'elle s'était désolidarisé du régime, pas assez communiste-soviétique et trop orienté vers les propriétaires, elle est anti-mariage et anti-prostitution qui sont des outils du patriarcat bourgeois, ce qui lui vaudra bien des déboires avec les hommes soviétiques, dont Lénine lui-même).
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
bon balançons aussi, alors. J'ai eu droit au :"madmoiselle t'es moche"
"mademoiselle, je peux t'embrasser?"
On m'a mis la main sur la cuisse, on m'a poussée contre le mur.
"Heureusement pas plus", comme disent certaines ici. C'est triste non, d'être reconnaissant parce que pas plus. C'est triste de pas avoir envie de sortir seule la nuit. D'être nerveuse quand un bonhomme demande l'heure, ou quand il y a un groupe de jeunes qui discute sur un bout de trottoir tranquille. Parce que peut être..., parce que on sait pas..., parce que les hommes..., parce que c'est banal.
Et ce que je trouve encore plus triste, c'est les femmes qui comme la comique Blanche Gardin résument leurs rapports avec les hommes à leur sentiment d'insécurité affective et à leur inconfort sexuel (notamment à partir de la minute 3.20 voire à partir de 5.40 au lien suivant : ).
Les femmes qui deviennent fatalistes et cyniques. Je trouve ça extrêmement triste.
J'aimerais bien voir catherine deneuve seule de nuit sans garde du corps dans le métro, tiens. Elles peuvent parler ces personnalités hyper protégées de leurs grands immeubles parisiens.
"mademoiselle, je peux t'embrasser?"
On m'a mis la main sur la cuisse, on m'a poussée contre le mur.
"Heureusement pas plus", comme disent certaines ici. C'est triste non, d'être reconnaissant parce que pas plus. C'est triste de pas avoir envie de sortir seule la nuit. D'être nerveuse quand un bonhomme demande l'heure, ou quand il y a un groupe de jeunes qui discute sur un bout de trottoir tranquille. Parce que peut être..., parce que on sait pas..., parce que les hommes..., parce que c'est banal.
Et ce que je trouve encore plus triste, c'est les femmes qui comme la comique Blanche Gardin résument leurs rapports avec les hommes à leur sentiment d'insécurité affective et à leur inconfort sexuel (notamment à partir de la minute 3.20 voire à partir de 5.40 au lien suivant : ).
Les femmes qui deviennent fatalistes et cyniques. Je trouve ça extrêmement triste.
J'aimerais bien voir catherine deneuve seule de nuit sans garde du corps dans le métro, tiens. Elles peuvent parler ces personnalités hyper protégées de leurs grands immeubles parisiens.
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
C'est tout frais alors je tiens à le partager.
Alors ça vient tout juste de m'arriver mais en fait ça fait un moment que ça couvait. Depuis un peu avant les fêtes. Avec le recul je me demande pourquoi je n'ai pas voulu l'admettre dès le départ que ce type était...mais j'y reviendrais.
Dans mon association on croise beaucoup de monde, on se fait un réseau, des contacts. Lui je l'avais croisé deux fois l'an dernier. Nous sommes devenus amis Facebook...au même titre que mes autres contacts de l'asso. Déjà depuis quelques mois il commençait à m'envoyer des messages bourrés de compliments "j'adore ton humour", des coeurs des "hé ma douce?" "hé Beauté" "tu me fais trop craquer" "tu as un jeux super" etc...Mais je prenais ça avec détachement. Je ne voulais pas y accorder une importance inutile.
Et puis on a décidé de faire appel à lui pour une de nos prestations à venir. Et comme c'est moi qui suis en charge de ça je lai contacté. Et c'est là que j'ai commencé à nourrir des soupçons. Il voulait faire une cession de travail mais rien que nous deux et puis un dîner en tête à tête. Et pas un jour ne passait sans qu'il m'envoie un message. J'en étais arrivé à un point où ça me stressait tellement que dès que j'entendais la sonnerie de messenger émané de mon téléphone j'avais des sueurs froides. Je me sentait traquée mais je voulais pas l'admettre.
J'ai même finit par supprimer Messenger. Et il continuait encore, encore. J'avais beau lui demander de se calmer rien n'y faisait. Et puis hier j'ai pris le taureau par les cornes. Je lui ai dit de me lâcher, que je n'aimais pas son ambiguïté et qu'il était hors de question de travailler avec lui. Il s'est excusé, il m'a dit qu'il arrêterait mais "s'il te plait ne m'exclue pas je tiens à bosser avec vous". Et là je lui ai répondu que j'allais faire lire notre conversation à notre président et que c'était lui qui déciderait.
Là il s'est senti vraiment mal et n'a pas insisté. Parce que maintenant, avec les propos qu'il a osé me tenir, j'ai de quoi le faire black lister du milieu. Mais de là à dire que ça lui a posé un soucis moral je ne crois pas. Accessoirement ça pouvait arriver aux oreilles de sa femme aussi. Car Monsieur est marié et père en plus ! Gros dégueulasse !
J'en ai parlé à mon président qui m'a dit que ce type serait blacklisté à vie de notre association. Et on a trouvé ensemble un subterfuge pour expliquer aux autres qu'on ne travaillerait plus avec lui finalement.
A l'heure où j'écris ces mots j'en tremble encore et j'ai limite envie de pleurer. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive pourtant mais je peux pas m'empêcher de culpabiliser. Est ce que j'ai dit ou fait quelque chose qui...? Et pourquoi ça m'arrive à moi ? On est tellement seule dans ces moments là. Il n'y a personne à qui en parler vraiment. Mais je dois beaucoup à un ami qui a repris contact depuis quelques temps. Il m'a écouté (souvent c'est moi qui écoute) et il m'a donné le courage nécessaire pour faire ce qu'il fallait. Surtout il m'a bien démontré que ce n'était pas normal. Le fait d'être soutenue à 1000% par mon Président m'a fait beaucoup de bien également.
Mais bon sang, malgrè mon grand âge, malgré que ce ne soit pas la première fois ça m'a bien secouée cette histoire. Déjà que je n'ai pas une confiance absolue envers la gente masculine. Je n'avais pas du tout besoin de ça !
Sale période vraiment !
Bref, les filles, les gars à partir du moment où vous vous sentez mal dans un relationnel c'est que quelque chose cloche et il est urgent de balancer son porc/truie avant que ça ne vous bouffe. C'était la morale de cette histoire^^
Alors ça vient tout juste de m'arriver mais en fait ça fait un moment que ça couvait. Depuis un peu avant les fêtes. Avec le recul je me demande pourquoi je n'ai pas voulu l'admettre dès le départ que ce type était...mais j'y reviendrais.
Dans mon association on croise beaucoup de monde, on se fait un réseau, des contacts. Lui je l'avais croisé deux fois l'an dernier. Nous sommes devenus amis Facebook...au même titre que mes autres contacts de l'asso. Déjà depuis quelques mois il commençait à m'envoyer des messages bourrés de compliments "j'adore ton humour", des coeurs des "hé ma douce?" "hé Beauté" "tu me fais trop craquer" "tu as un jeux super" etc...Mais je prenais ça avec détachement. Je ne voulais pas y accorder une importance inutile.
Et puis on a décidé de faire appel à lui pour une de nos prestations à venir. Et comme c'est moi qui suis en charge de ça je lai contacté. Et c'est là que j'ai commencé à nourrir des soupçons. Il voulait faire une cession de travail mais rien que nous deux et puis un dîner en tête à tête. Et pas un jour ne passait sans qu'il m'envoie un message. J'en étais arrivé à un point où ça me stressait tellement que dès que j'entendais la sonnerie de messenger émané de mon téléphone j'avais des sueurs froides. Je me sentait traquée mais je voulais pas l'admettre.
J'ai même finit par supprimer Messenger. Et il continuait encore, encore. J'avais beau lui demander de se calmer rien n'y faisait. Et puis hier j'ai pris le taureau par les cornes. Je lui ai dit de me lâcher, que je n'aimais pas son ambiguïté et qu'il était hors de question de travailler avec lui. Il s'est excusé, il m'a dit qu'il arrêterait mais "s'il te plait ne m'exclue pas je tiens à bosser avec vous". Et là je lui ai répondu que j'allais faire lire notre conversation à notre président et que c'était lui qui déciderait.
Là il s'est senti vraiment mal et n'a pas insisté. Parce que maintenant, avec les propos qu'il a osé me tenir, j'ai de quoi le faire black lister du milieu. Mais de là à dire que ça lui a posé un soucis moral je ne crois pas. Accessoirement ça pouvait arriver aux oreilles de sa femme aussi. Car Monsieur est marié et père en plus ! Gros dégueulasse !
J'en ai parlé à mon président qui m'a dit que ce type serait blacklisté à vie de notre association. Et on a trouvé ensemble un subterfuge pour expliquer aux autres qu'on ne travaillerait plus avec lui finalement.
A l'heure où j'écris ces mots j'en tremble encore et j'ai limite envie de pleurer. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive pourtant mais je peux pas m'empêcher de culpabiliser. Est ce que j'ai dit ou fait quelque chose qui...? Et pourquoi ça m'arrive à moi ? On est tellement seule dans ces moments là. Il n'y a personne à qui en parler vraiment. Mais je dois beaucoup à un ami qui a repris contact depuis quelques temps. Il m'a écouté (souvent c'est moi qui écoute) et il m'a donné le courage nécessaire pour faire ce qu'il fallait. Surtout il m'a bien démontré que ce n'était pas normal. Le fait d'être soutenue à 1000% par mon Président m'a fait beaucoup de bien également.
Mais bon sang, malgrè mon grand âge, malgré que ce ne soit pas la première fois ça m'a bien secouée cette histoire. Déjà que je n'ai pas une confiance absolue envers la gente masculine. Je n'avais pas du tout besoin de ça !
Sale période vraiment !
Bref, les filles, les gars à partir du moment où vous vous sentez mal dans un relationnel c'est que quelque chose cloche et il est urgent de balancer son porc/truie avant que ça ne vous bouffe. C'était la morale de cette histoire^^
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Merci pour ce partage Baelfire
Ben si tu lui as demandé de se calmer et qu'il a continué, il a quand même eu des alertes, donc tu n'as rien à te reprocher et tu as eu un comportement exemplaire dans cette histoire, je pense.
J'espère que tout ira bien maintenant
Ben si tu lui as demandé de se calmer et qu'il a continué, il a quand même eu des alertes, donc tu n'as rien à te reprocher et tu as eu un comportement exemplaire dans cette histoire, je pense.
J'espère que tout ira bien maintenant
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Eh bin dis-donc... Effectivement, pas une super expérience.
Le principal est que ça ait cessé et que tu puisses revenir dans un mode plus serein.
J'ai vraiment du bol de naviguer dans un environnement professionnel calme (enfin, je le pense calme jusqu'à présent)
Le principal est que ça ait cessé et que tu puisses revenir dans un mode plus serein.
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Règle n°1 : pas avant le mariage. Règle n°2 : ne pas se marier
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Merci pour ce partage, Baelfire. Tu as très bien fait de réagir et, effectivement, très bonne réaction du président de ton association. Il faut prendre ce genre d'évènement au sérieux et continuer à en parler pour que, peu à peu, la culpabilité change de camp.
@didou : je sais que tu es dans le milieu de la recherche. Chaque labo est différent, mais le milieu de la recherche n'est pas épargné par ce genre de comportement, loin de là. J'ai reçu quelques témoignages (anonymes, évidemment) de doctorantes, qui sont des victimes idéales pour les porcs bien placés dans la hiérarchie ou respectés dans leur domaine de recherche.
@didou : je sais que tu es dans le milieu de la recherche. Chaque labo est différent, mais le milieu de la recherche n'est pas épargné par ce genre de comportement, loin de là. J'ai reçu quelques témoignages (anonymes, évidemment) de doctorantes, qui sont des victimes idéales pour les porcs bien placés dans la hiérarchie ou respectés dans leur domaine de recherche.
La montagne, ça vous gagne.
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Navrée pour toi Baelfire
Je déteste lire ce genre de chose mais il est important de les partager. Je suis contente que tu aies eu le courage d'en parler et que tu aies réussi à te sortir de cette situation. Tu n'as rien à regretter ni de reproche à te faire.
J'espère que cette histoire sera vite oublié et que tu pourras reprendre une vie plus sereine.... et réinstaller messenger ^^
On est avec toi Baelfire !!
Je déteste lire ce genre de chose mais il est important de les partager. Je suis contente que tu aies eu le courage d'en parler et que tu aies réussi à te sortir de cette situation. Tu n'as rien à regretter ni de reproche à te faire.
J'espère que cette histoire sera vite oublié et que tu pourras reprendre une vie plus sereine.... et réinstaller messenger ^^
On est avec toi Baelfire !!
Je suis non-binaire mais parlez de moi au féminin ça me fera plaisir
Plus d'explication : Ma présentation
"Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose." Sigmund Freud
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Re: Hashtag lâche ton cochon...
Ha Baelfire je te comprends, tu n'as rien fait de mal, tu as même bien agi, s'il n'a pas arrêté malgré le fait que tu le lui ait demandé, tu ne pouvais rien faire de plus.
J'ai moi-même quelque chose à dire, j'ai longtemps hésité de ce que j'allais mettre dans mon post, mais il y a un truc récent qui ne passe pas. Voilà j'ai fêté Nouvel An avec mon groupe d'amis habituel. On était 3 femmes et 2 hommes. Au début ça allait bien, comme d'hab et puis la préparation a commencé, d'habitude on fait des plats qui demandent que très eu de préparation du coup c'est celui qui est chez lui qui fait, mais là il y avait un poil plus de travail et toutes les femmes se sont retrouvées en cuisine et les 2 hommes sont restés sur le canapé. Tout d'un coup ça m'a dérangé, alors j'ai été vers les hommes et je leur ai demandé: "Pourquoi est-ce que les hommes sont sur le canapé alors que les femmes sont en cuisine?"
Ça les as remis en question, d'abord l'un d'eux et celui qui me posera le plus de problèmes par la suite a essayé de changer de discussion, ce qui n'a pas marché, puis ils sont venu en cuisine, ils n'ont pas vraiment aidé, mais déjà qu'ils viennent était une victoire à mon sens.
Puis on s'est mis à table et le repas a commencé. Les autres femmes présentes avaient aussi trouvé que ce n'était pas normal que les hommes n'aient rien fait et leur a dit:"Puisque vous n'avez rien fait, vous ferez la vaisselle." Ce n'est donc pas moi qui ai choisi cela.
Et le repas a continué, et là celui qui avait essayé de changer de sujet lorsque je lui ai parlé, a essayé de nous convaincre qu'il avait participé avec des arguments tel:"J'ai caressé e chat." Ce qui n'a évidemment pas marché.
Puis vint ce moment fatidique auquel personne s'attendait, il m'a dit:"Avec toi, c'est presque le fouet". Ce n'était pas une plaisanterie et ça a généré quelques instants de malaise. Je ne suis pas entrée dans son jeu, je lui rappelé:"Affectueuse, c'est ce qu'a dit **** (ma meilleure amie)", qui a confirmé ceci, puis le repas a continué.
Mais après, j'ai senti son regard sur moi, un regard qui me déplaisait au point d'essayer de cacher mes jambes avec ma jupe alors que j'avais déjà des collants bien épais.
Finalement, on a fini le repas, on pris le dessert, on est rentré chez nous et c'est fini.
Mais ce qui me fait le plus mal, c'est que c'est quelqu'un que je connais déjà depuis plusieurs années et que cette remarque n'est absolument pas sortie spontanément, elle était bien réfléchie. En plus je n'avais rien fait sauf les remettre en question au début. Je me sentais tellement mal que je cherchais du réconfort chez mes autres amis présent (si je peux encore considérer cet homme comme un ami, mais je ne crois pas, je n'aimerais as me retrouver en tête à tête avec lui...).
Bref cette phrase, en plus de son regard, a suffit à me faire me sentir très mal et pas respectée, quel est le mal de remettre quelqu'un en question?
J'ai moi-même quelque chose à dire, j'ai longtemps hésité de ce que j'allais mettre dans mon post, mais il y a un truc récent qui ne passe pas. Voilà j'ai fêté Nouvel An avec mon groupe d'amis habituel. On était 3 femmes et 2 hommes. Au début ça allait bien, comme d'hab et puis la préparation a commencé, d'habitude on fait des plats qui demandent que très eu de préparation du coup c'est celui qui est chez lui qui fait, mais là il y avait un poil plus de travail et toutes les femmes se sont retrouvées en cuisine et les 2 hommes sont restés sur le canapé. Tout d'un coup ça m'a dérangé, alors j'ai été vers les hommes et je leur ai demandé: "Pourquoi est-ce que les hommes sont sur le canapé alors que les femmes sont en cuisine?"
Ça les as remis en question, d'abord l'un d'eux et celui qui me posera le plus de problèmes par la suite a essayé de changer de discussion, ce qui n'a pas marché, puis ils sont venu en cuisine, ils n'ont pas vraiment aidé, mais déjà qu'ils viennent était une victoire à mon sens.
Puis on s'est mis à table et le repas a commencé. Les autres femmes présentes avaient aussi trouvé que ce n'était pas normal que les hommes n'aient rien fait et leur a dit:"Puisque vous n'avez rien fait, vous ferez la vaisselle." Ce n'est donc pas moi qui ai choisi cela.
Et le repas a continué, et là celui qui avait essayé de changer de sujet lorsque je lui ai parlé, a essayé de nous convaincre qu'il avait participé avec des arguments tel:"J'ai caressé e chat." Ce qui n'a évidemment pas marché.
Puis vint ce moment fatidique auquel personne s'attendait, il m'a dit:"Avec toi, c'est presque le fouet". Ce n'était pas une plaisanterie et ça a généré quelques instants de malaise. Je ne suis pas entrée dans son jeu, je lui rappelé:"Affectueuse, c'est ce qu'a dit **** (ma meilleure amie)", qui a confirmé ceci, puis le repas a continué.
Mais après, j'ai senti son regard sur moi, un regard qui me déplaisait au point d'essayer de cacher mes jambes avec ma jupe alors que j'avais déjà des collants bien épais.
Finalement, on a fini le repas, on pris le dessert, on est rentré chez nous et c'est fini.
Mais ce qui me fait le plus mal, c'est que c'est quelqu'un que je connais déjà depuis plusieurs années et que cette remarque n'est absolument pas sortie spontanément, elle était bien réfléchie. En plus je n'avais rien fait sauf les remettre en question au début. Je me sentais tellement mal que je cherchais du réconfort chez mes autres amis présent (si je peux encore considérer cet homme comme un ami, mais je ne crois pas, je n'aimerais as me retrouver en tête à tête avec lui...).
Bref cette phrase, en plus de son regard, a suffit à me faire me sentir très mal et pas respectée, quel est le mal de remettre quelqu'un en question?
Telle une plume, je me suis laissée envolée par delà les frontières de ce forum et suis en train de revenir sur mes pas.